AN ADVISER TO ALI BONGO LOSES HIS COMPASS (IF HE EVER HAD IT). UN CONSEILLER D’ALI BONGO PERD LA BOUSSOLE (S’IL NE L’AVAIT JAMAIS POSSÉDÉE)
English version
In all good management schools, aspiring managers are taught that leaders are judged by the quality of the team they choose to surround themselves with. The image above shows you the content of the writings by Michel Ogandaga, an Advisor to Ali Bongo, reacting to the PDG losses in the northern province of Woleu-Ntem:
“I am an angry man, disgusted by what is currently going on within the PDG in Woleu-Ntem. Although the treachery of many PDG militants of Woleu-Ntem is of no surprise, that province having always been the bastion of Judaism, the antechamber of Salafism.
Also to put an end to this huge crap, a spring cleaning must be done now in the PDG, so I ask for outright and immediate sanctions against these garbage people:
- Exclusion presto from the Gabonese Democratic Party.
- Dismissal forcibly from any official duties
- Lifetime suspension of any income, salary, pension, retirement etc., etc.
This second betrayal is intolerable and unacceptable ...”
If the so-called Michel Ogandaga was an ordinary citizen, these words, even if disgusting, would be of little interest to us, because under they would fall under the freedom of expression that invites us all to sometimes tolerance derogatory remarks. But the problem here is that Mr. Ogandaga, like it or not, is an Ali Bongo’s Advisor, and the position he occupies in the organization chart of the top of the State’s apparatus cannot accommodate inflammatory and divisive remarks about a large segment of the Gabonese population. These remarks are not only dangerous for Gabon, but also unworthy of someone whose function is to represent all Gabonese people in the daily activities of their public duty.
If Michel Ogandaga can have the excuse of being ignorant of his duties as Head of State’s Advisor, to the entire population of the country; if Michel Ogandaga can be regarded as lacking all prerequisites for his job function, there cannot be any forgiving at all towards the people who appointed him to that job. Indeed, the primary responsibility lies with those who thought that Michel Ogandaga was the ideal person for this important position of responsibility; that he possessed the intellectual and moral fiber to understand the scope of his duties and the limits of his rights. Common sense would have recommended to Michel Ogandaga in his capacity of Advisor, that if the PDG has such a hard time plugging the leaking of its supporters in Woleu -Ntem, it was perhaps high time to consider what that party really means to the people. To engage in ad hominem insult of a population, holding them responsible for the defections observed within a political party, cannot be justified under any circumstances. This is political laziness and a failure to think and address the shortcomings of the PDG in Woleu-Ntem in particular, and in Gabon in General; and as Ali Bongo has chosen to surround himself with people like Michel Ogandaga, what may we deduce as positive about Ali Bongo?
A country is built by a leadership surrounding itself by people with experience in propulsion toward progress and inclusion. But when a large number of Advisors to Ali Bongo illustrate themselves in the mundane and dogmatism ways we know of them, we can only worry about the future of the country because these people will never be the creators of a climate of unity. That some nationals from Woleu-Ntem or other Gabonese provinces, have different political sensitivities than those of the PDG beaten paths, seems like an essential ingredient of democracy and progress for Gabon. The offensive initiatives and unnecessarily cleaving of Mr. Ogandaga toward those who do not find the PDG to their taste, give a picture of Ali Bongo as totally unprepared to govern a pluralistic and democratic State.
Michel Ogandaga words are serious because of his position within the governing body and the Gabonese people should expect sanctions commensurate with their gravity. Inaction by Ali Bongo should be interpreted as an acquiescence to these statements, and thus act should be taken by the entire Gabonese people!
Version française
Dans toutes les bonnes écoles de Management, on apprend aux aspirants Managers qu’on juge un leader à la qualité de l’équipe dont il choisit de s’entourer. L’image ci-dessus vous donne le contenu des propos écrits par un certain Michel Ogandaga, Conseiller d’Ali Bongo, réagissant aux défaites du PDG dans la province Septentrionale du Woleu-Ntem:
« Je suis un homme en colère, écœuré par ce qui se trame actuellement au sein du PDG dans le Woleu-Ntem. Même si la traîtrise de nombreux militants PDG du Woleu-Ntem ne surprend personne, cette province a toujours été le bastion du judaïsme, antichambre du salafisme.
Aussi pour mettre un terme à cette immense saloperie, le grand ménage doit être fait maintenant dans le PDG, je demande donc des sanctions ferme et immédiat contre ses ordures :
- exclusion illico presto du Parti Démocratique Gabonais.
- Limogeage manu militari de toute fonction officielle
- Suspension à vie de tout revenu, salaire, pension, retraite etc etc
Cette seconde traîtrise est intolérable et inacceptable ... »
Si le dénommé Michel Ogandaga était un citoyen ordinaire, ces propos, mêmes si écœurants, ne nous auraient guère intéressés, car relevant de la liberté d’expression qui nous invite tous à la tolérance de propos parfois désobligeant. Mais le problème ici est que Monsieur Ogandaga, qu’on le veuille ou non, est Conseiller d’Ali Bongo; et la position qu’il occupe dans l’organigramme du sommet de l’appareil de l’Etat ne saurait s’accommoder de certains propos incendiaires et divisionnistes envers une large frange de la population Gabonaise. Ces propos sont non seulement dangereux pour le Gabon, mais aussi indignes de quelqu’un dont la fonction est de représenter tous les Gabonais dans l’exercice quotidien de ses activités publiques.
Si Michel Ogandaga peut avoir l’excuse d’être ignorant de ses devoirs de Conseiller de Chef d’Etat envers la totalité de la population du pays, si Michel Ogandaga peut être considéré comme manquant de tous les prérequis nécessaires à sa fonction, on ne peut pas du tout être indulgent envers les gens qui l’ont nommé à cette fonction. En effet, la responsabilité première incombe à ceux qui ont pensé que Michel Ogandaga était la personne idéale pour cet important poste de responsabilité; qu’il possédait la fibre intellectuelle et morale pour comprendre l’étendue de ses devoirs et les limites de ses droits. Le bon sens aurait recommandé à Michel Ogandaga, tout Conseiller de son état, de savoir que si le PDG avait tant de mal à colmater les fuites de ses partisans dans le Woleu-Ntem, il était peut être grand temps d’examiner ce que représentait véritablement ce parti auprès des populations. Venir insulter ad hominem une population en la tenant pour responsable des défections observées au sein d’un parti politique, ne saurait être justifié sous aucun prétexte. C’est de la paresse politique; une incapacité à penser et remédier aux carences du PDG dans le Woleu-Ntem en particulier, et le Gabon en General; et comme Ali Bongo choisi de s’entourer de gens comme Michel Ogandaga, que peut-on en déduire de positif d’Ali Bongo?
Un pays, ça se construit par un leadership s'entourant de personnes ayant l'expérience de propulsion au progrès et à l’inclusion. Mais quand un grand nombre de Conseillers d’Ali Bongo se distinguent dans le terre à terre et les dogmatiques que nous leur connaissons, on ne peut que s’inquiéter du devenir du pays car ces gens ne seront jamais des créateurs d’un climat favorisant le rassemblement. Que certains ressortissants du Woleu-Ntem ou des autres provinces du Gabon, aient des sensibilités politiques différentes des sentiers battus du PDG, nous semble un ingrédient indispensable à la démocratie et au progrès du Gabon. Les initiatives injurieuses inutilement clivantes du Sieur Ogandaga envers ceux qui ne trouvent pas le PDG à leur goût, donne une image d’Ali Bongo comme totalement non préparé à la gouvernance d’un Etat pluraliste et démocratique.
Les propos de Michel Ogandaga sont graves en raison de sa position au sein du pouvoir et le peuple Gabonais devrait s’attendre à des répercussions proportionnelles à cette gravité. L’inaction d’Ali Bongo devrait être interprétée comme une acquiescence à ces propos et donc acte devrait être pris par les Gabonais dans leur ensemble!
Comments
Post a Comment