RED ALERT: OLAM IS SELLING GABONESE LAND TO THE CHINESE. ALERTE ROUGE: OLAM VEND LES TERRES GABONAISES AUX CHINOIS!
English version
It is the Singaporean press, as you can read above, that has recently announced the scarry news that Olam International has decided to sell part of its forestry and saw milling assets in Gabon for US$18 million (9 billion CFA francs) to a consortium of Chinese investors. This divestment is said to be part of Olam's restructuration, probably because of its financial woes. This deal is said to include the sale to the Chinese of two saw mills in the Makokou region, and of several hectares of land and associated forestry concessions. This blog thinks that this news is very concerning; here is why:
1. Land is a heritage of sovereignty for a country and only nationals of that country may sell it
In almost all countries of the world, especially in democracies, people speak of territorial sovereignty, land sovereignty and food sovereignty. What do these terms mean?
a) Territorial sovereignty refers to the idea that a State is constituted through its territory; space on which that State is fully and exclusively sovereign. Sovereignty held outside that territory is smaller, because potentially colliding with other sovereignties. Within its own borders, therefore, that State should have all leeway on managing the people residing there, as well as setting standards and rules for the use, exploration or the operation of that space. It is therefore not surprising to us on this blog to conclude that when a multinational like Olam gets thousands if not millions of hectares in Gabon, the country loses its territorial sovereignty. Singaporeans know this, as in their own country, it is forbidden for foreigners to own land.
b) The land sovereignty puts all the plural arsenal of property rights, State or private, exclusively in the hands of nationals of a country. It is from this sovereignty that agrarian reforms; forest allocations, management of urbanization and so on; come from. Only nationals of a country can decide what happens to their land of how the land would be used. Therefore, it is outrageous to see that not only Olam became the largest landowner in Gabon after the State, but that company has now been allowed to sell Gabonese land to other foreign interests, further weakening the national land sovereignty because Singaporiens and Chinese could decide to use the land in a way that is not aligned with the wishes of the Gabonese people. This is unacceptable!
c) Food sovereignty is the right of peoples to define their own agricultural and food policies. Their right to protect and regulate their production and national agricultural trade in order to achieve sustainable development objectives and to determine their degree of autonomy and food independence. When multinationals have large tracts of land and therefore atrophy the people accessibility to cultivable land, food sovereignty is threatened and the country becomes more vulnerable and dependent.
2. Did the Gabonese authorities give to Olam the latitude to resell the land which it had acquired?
Gabonese law often draws its source from that of the former colonial power and it turns out that in France, the law says that an act of high treason is a crime that involves extreme disloyalty to the country. One of these high treason is the crime of misappropriation (significant diversion of public goods) and this blog thinks that the transfer of Gabonese lands to Singaporeans who in turn use it to bail themselves out by selling it to the Chinese, is an act of treason by those in Gabon have sold these lands to Singaporean in perfect opacity. Given the freedoms that these Singaporeans are taking with our land, we must ask what it really contained in the infamous contract between the Ali Bongo’s regime and Olam. We must ask that the contract be made public. We must demand transparency, all transparency; so as to assess whether the contract allows Olam to do what that company is doing in Gabon. In a normal country, only the Gabonese government could grant land to the Chinese, if at all! How was Olam able to sell our land to the Chinese? Were even the Gabonese consulted?
Dear readers, here is a case that deserves our attention and we must mobilize to regain our sovereignty, all of our sovereignty!
Version française
C'est la presse singapourienne, comme vous pouvez le lire ci-dessus, qui a récemment annoncé l’inquiétante nouvelle qu’Olam International avait décidé de vendre une partie de son exploitation forestière et ses actifs de fraisage au Gabon, pour 18 millions de dollars US (9 milliards de francs CFA) à un consortium d’investisseurs chinois. Cette cession est considérée comme faisant partie de la restructuration d’Olam, probablement en raison de ses difficultés financières. Cette cession dit inclure la vente aux Chinois de deux scieries dans la région de Makokou, et de plusieurs hectares de terres et de concessions forestières. Ce blog pense que ces nouvelles sont très préoccupantes; voici pourquoi:
1. La terre est un patrimoine de souveraineté pour un pays et seuls les ressortissants de ce pays peuvent la vendre
Dans presque tous les pays du monde, surtout dans les démocraties, on parle de souveraineté territoriale, souveraineté foncière et de souveraineté alimentaire. Que veulent dire ces termes?
a) La souveraineté territoriale renvoie à l’idée qu’un Etat est constitué par son territoire; espace sur lequel cet Etat est pleinement et exclusivement souverain. Toute souveraineté exercée hors de ce territoire est moindre, parce que se heurtant potentiellement à d’autres souverainetés. A l’intérieur de ses propres frontières, donc, cet Etat devrait avoir toutes compétences sur les personnes physiques et morales y résidant, ainsi que sur l’établissement des normes et des règles quant à l’utilisation, l’exploration ou encore l’exploitation de cet espace. Il n’est alors pas surprenant pour nous sur ce blog de conclure que lorsqu’une multinationale comme Olam obtient des milliers sinon millions d’hectares au Gabon, c’est le pays qui perd de sa souveraineté territoriale. Les Singapouriens le savent puisque chez eux, il est interdit aux étrangers de posséder la terre.
b) La souveraineté foncière place tout l’arsenal pluriel des droits de propriétés, étatiques ou privés, exclusivement entre les mains des ressortissants d’un pays. C’est de cette souveraineté que découlent les réformes agraires; les allocations forestières; la gestion de l’urbanisation; etc. Seuls les ressortissants d’un pays peuvent décider de ce qu’il adviendra de leurs terres; de comment ces terres seraient exploitées. Il est par conséquent outrageux de constater que non seulement Olam est devenu le plus grand propriétaire terrien du Gabon après l’Etat, mais que cette multinationale se permette aujourd’hui de vendre les terres gabonaises à d’autres intérêts étrangers, affaiblissant encore plus la souveraineté foncier nationale car ces Singapouriens et chinois pourraient décider d’exploiter la terre d’une manière qui n’est pas alignée sur les vœux des Gabonais. C’est inadmissible!
c) La souveraineté alimentaire est le droit des peuples à définir leur propre politique agricole et alimentaire. Leur droit à protéger et à réglementer leur production et leurs échanges agricoles nationaux afin d’atteindre des objectifs de développement durable et à déterminer leur degré d’autonomie et d’indépendance alimentaire. Quand des multinationales possèdent de vastes étendues de terre et atrophient donc les espaces cultivables accessibles aux populations, la souveraineté alimentaire est menacée et le pays devient plus vulnérable et dépendant.
2. Les autorités gabonaises ont-elles donné à Olam la latitude de revendre les terres qui lui ont été cédées?
La législation gabonaise tire souvent sa source de celle de l’ancienne métropole coloniale et il s’avère qu’en France, la législation dit qu’un acte de haute trahison est un crime qui consiste en une extrême déloyauté à l'égard du pays. L’un de ces crimes de haute trahison est le crime de péculat (détournement d’important bien publics) et ce blog pense que la cession des terres gabonaises à des Singapouriens qui à leur tours l’utilisent pour se renflouer en la vendant à des chinois, est un acte de haute trahison par ceux qui au Gabon ont vendu ces terres aux singapouriens dans la plus parfaite opacité. Vu les libertés que les singapouriens se donnent avec nos terres, nous devons nous demander ce que contient vraiment le fameux contrat entre le régime Ali Bongo et Olam. Nous devons demander à ce que ce contrat soit rendu public. Nous devons exiger de la transparence, toute la transparence, de manière à évaluer si le contrat permet à Olam de faire ce que cette société est en train de faire au Gabon. Dans un pays normal, seul l’Etat gabonais aurait pu céder des terres aux chinois, et encore! Comment Olam a pu vendre nos terres aux chinois? Les Gabonais ont-ils été consultés?
Chers lecteurs, voici une affaire qui mérite toute notre attention et nous devons nous mobiliser pour reconquérir notre souveraineté, toute notre souveraineté!
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