SHOULD AFRICA BE ECONOMICALLY CLOSED TO THE WEST? MUGABE’S GAMBLE! FAUT-IL FERMER ÉCONOMIQUEMENT L’AFRIQUE AUX OCCIDENTAUX? LE PARI DE MUGABE!
English version
Before considering the bet just taken by Robert Mugabe as one of a crazy old dictator, which he may well be in many ways, let us take the time to analyze the announcement just made by the Zimbabwean president in his new Year speech.
Zimbabwe has just announced that it would introduce immediately, a ban on foreign ownership of Zimbabwean businesses. The decision takes effect from New Year's Day on 1 January 2014; from that day on, Zimbabwe will ban foreigners from owning a majority stake in a host of businesses, from large corporations such as mines, to small ones like bakeries and beauty salons. Foreigners will only be allowed to own minority stakes in the affected businesses if they have local partners. Large corporations will be given between four and five years to comply with the new law. The model is called Indigenization by the Zimbabwean government. Foreigners who are already operating should seek indigenous partners to buy shares in their business. The ban will also include estate agencies, grain mills, retail outlets, milk processing plants, transport and valet services etc.
The Zimbabwean government says that this measure is aimed at creating employment and empowering indigenous Zimbabweans. It is not about punishing foreigners. This is the second part of a legislation of indigenization that started in 2010 by compelling foreign firms including mine owners to cede majority shareholding to local investors. A number of foreign mines have complied with the law, which the Zimbabwean government says seeks to empower local blacks who have suffered exclusion under British colonial rule. For this blog, the question is whether this sort of protectionism is what African countries should do to improve their economies in the long run?
This push by Zimbabwe is highly controversial as foreign shops owners in Zimbabwe are mostly Chinese and Nigerian nationals, and if the previous mining ban mostly affected European companies, this new ban affecting retail businesses has several economists thinking that Africa to grow, every person within the continent of Africa should be given an equal opportunity of free movement, free trade, free domicile wherever they choose to be as African. This is indeed a serious debate in light of the free circulation of people just announced within the Central African CEMAC space. The question is: is free trade the way to go or is protectionism for the time being the solution? Does such a measure as the one taken by Mugabe a reasonable one for a country like Gabon, or is this kind of protectionism a step too radical, going too far?
Mugabe has promised that the next step of his indigenization project would be that of the banking sector. He said that foreign banks operating in the country were holding money from Zimbabweans, so he was going to force the banks to indigenize.
Version française
Avant de considérer le pari que vient de prendre Robert Mugabe comme celui d’un vieux dictateur fou, ce qu’il peut bien être à bien des égards, prenons le temps d’analyser l’annonce que vient de faire le président Zimbabwéen dans son discours de nouvel an.
Le Zimbabwe vient d'annoncer qu'il allait procéder immédiatement à une interdiction sur la propriété étrangère des entreprises zimbabwéennes. La décision prend effet à partir du jour de l'An, du 1er Janvier 2014. A partir de ce jour, le Zimbabwe va interdire aux étrangers de posséder une participation majoritaire dans divers entreprises; partant de grandes entreprises telles que les mines, jusqu’aux plus petites comme les boulangeries et les salons de beauté. Les étrangers ne seront autorisés à posséder des participations minoritaires dans les entreprises que s’ils ont des partenaires locaux. Les grandes entreprises auront entre quatre et cinq ans pour se reconfigurer et se conformer à la nouvelle loi. Le modèle est appelé «indigénisation» par le gouvernement zimbabwéen. Les étrangers qui sont déjà en activité devraient chercher des partenaires autochtones pour racheter les parts majoritaires de leurs entreprises. L'interdiction comprendra également les agences immobilières, les moulins à grains, les magasins, les usines de transformation de lait, le transport en commun et les services de chauffeurs etc.
Le gouvernement zimbabwéen affirme que cette mesure vise à créer de l'emploi et l'autonomisation du peuple Zimbabwéen. Il ne s'agit pas de punir les étrangers. C'est le deuxième volet d'un projet de loi d'indigénisation, qui a commencé en 2010, des entreprises étrangères y compris les concessions minières de céder la majorité des actions à des investisseurs locaux. Un certain nombre d’entreprises minières étrangères se sont conformées à la loi, dont le gouvernement zimbabwéen dit qu’elle vise à donner aux noirs locaux des opportunités qu’ils n’ont pas eu du fait de l’exclusion à la propriété dont ils souffraient sous la domination coloniale britannique. Pour ce blog, la question est de savoir si ce genre de protectionnisme est la voie que les pays africains devraient suivre pour améliorer leurs économies dans le long terme?
Cette poussée par le Zimbabwe est très controversée vue que les propriétaires de magasins au Zimbabwe sont pour la plupart des ressortissants chinois et nigérians, et si la précédente interdiction aux étrangers de l'exploitation minière touchait pour la plupart des entreprises européennes; cette nouvelle interdiction frappant les entreprises de vente au détail fait penser à plusieurs économistes que pour que l'Afrique puisse se développer, chaque personne au sein du continent devrait avoir une chance égale de libre circulation, libre-échange, d’élire domicile là où il choisirait de le faire. C'est en effet un débat sérieux à la lumière de la libre circulation des biens et des personnes qui vient d'être annoncée dans l'espace CEMAC de l'Afrique centrale. La question reste: le libre-échange est-il le chemin à prendre ou alors, le protectionnisme représente-il pour le moment la meilleure solution? Une mesure telle que celle prise par Mugabe est-elle raisonnable pour un pays comme le Gabon, ou est-elle un peu trop radicale et va trop loin?
Mugabe a promis que la prochaine étape de son projet d'indigénisation serait de s’attaquer au secteur bancaire. Il a dit que les banques étrangères opérant dans le pays ne prêtaient pas d’argent aux Zimbabwéens, alors il allait forcer les banques à «indigéniser».
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