WHO MUST OBEY THE LAW? QUI DOIT OBÉIR À LA LOI ?








English version

Our question deals obviously with legal laws governing societies and nations. At first glance these laws are likely to be respected by all. But not in Gabon, because here, there is the law and there are facts; there is what is and what should be. In Gabon, the institutions responsible for law enforcement are the first not to respect it; the above video proves it.

It is the law that allows us to adjust and organize our living together. The law provides penalties for disobedience, and the application of the law should not depend on the status of the person to whom it applies. In well-organized countries, the judicial system has the power to impose these sanctions to all.

But dear readers, the Constitutional Court and the CENAP, because of their contempt for the Protection of the Rights of the Gabonese people, as normally understood by their mission, are leading us toward of a legal natural state. That is to say, to realize that the average Gabonese lives in a world without laws, where we have to fight tirelessly to have our turn to impose our law: the law of the strongest.

Ali Bongo thinks that he is the strongest today because he has the armed forces under his command; he even uses them very generously. But we take the pounches as Ali against Foreman in Zaïre; the stronger of the first round is not necessarily the strongest of the eighth round; and history tells us that the strongest is never guaranteed to remain so forever, he is never safe from the awakening of the people and their revenge. Yes, let’s not mince words, in Gabon we are running straight toward the vengeance of the people because the bowl is full. The regime is pushing the country into a precipice, without any worry of proportion nor appeasement, as long as Ali Bongo’s imposture will be maintained.

Gabon is heading straight toward anarchy. Do not say you were not warned!



Version française

Notre question a pour objet évidemment, les lois juridiques qui régissent les sociétés et les nations. De prime abord ces lois sont susceptibles d’être respectées par tous. Mais pas au Gabon car chez nous, il y a le droit et le fait ; il y a ce qui est et ce qui devrait être. Au Gabon, les institutions en charge de l’application de la loi sont les premières à ne pas la respecter ; la vidéo ci-dessus nous le prouve.

C’est la loi qui nous permet de régler et d’organiser notre vivre ensemble. La loi prévoit des sanctions en cas de désobéissance, et l’application de la loi ne doit pas dépendre du statut de la personne à qui elle s’applique. Dans les pays bien organisés, la justice a le pouvoir d’imposer à tous ces sanctions.

Mais chers lecteurs, la Cour Constitutionnelle et la CENAP, à cause de leur mépris pour la protection des droits des Gabonais, comme l’entend normalement leur mission, sont en train de nous entrainer vers un état de nature juridique. C'est-à-dire à réaliser que le Gabonais lambda vit dans un univers sans lois, où nous devons nous affronter sans relâche pour que nous imposions à notre tour, notre loi : la loi du plus fort.

Ali Bongo pense qu’il est le plus fort aujourd’hui par qu’il a la force publique sous ses ordres; il s’en sert d’ailleurs fort généreusement. Mais nous encaissons, comme Ali contre Foreman au Zaïre; le plus fort du premier round n’est pas forcément le plus fort du huitième round; et l’histoire nous apprend que le plus fort n’est jamais assuré de le rester éternellement, il n’est jamais à l’abri du réveil du peuple et de sa vengeance. Oui n’ayons pas peur des mots, au Gabon, nous courons droit vers la vengeance du peuple car le bol est plein. Le pouvoir est en train de pousser le pays dans un précipice, sans aucun souci de proportion, ni d’espoir d’apaisement tant que l’imposture d’Ali Bongo sera maintenue.

Le Gabon fonce tout droit vers l’anarchie. Ne dites pas que vous n’étiez pas prévenus !

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