LES MÉDIAS DU POUVOIR DONT LA RTG1 ET GABONEWS TRIOMPHALISENT LE RETOUR DE PIERRE MAMBOUNDOU





Que c’est beau l’amour, surtout quand il est tout frais émoulu.



Le « je t’aime moi non plus » d’adolescents hormonaux passionnés, auquel se livrent le pouvoir et la direction UPG-ACR, vient de passer un autre seuil ; celui du prêt des medias d’état par le pouvoir, à la couverture du retour « triomphal » sous une pluie battante s’il vous plait, de Pierre Mamboundou après 8 mois d’absence pour raison de maladie. Oh que c’est beau, les nouveaux amours. Si vous vouliez savoir tout sur cette arrivée, il vous aurait suffi de consulter le site Gabonews, qui devrait être rebaptisé « Bongonews », le site de l’agence de presse de Laure Olga Gondjout, le ministre de la communication. Le militant moyen de l’UPG ou n’importe quel curieux y trouvait tout ce dont il avait besoin pour se tenir informé. Pour les images, ben voyons, notre très chère chaine publique, la RTG1, celle qui est là pour nous servir tous, sans discrimination ni parti pris. Comme nous vous le prédisions et comme les images que nous postons l’indiquent, le retour de Mamboundou a bénéficié d’une couverture de type « bongoïste ». Tout s’est passé sur la RTG1 comme si c’était Bongo lui-même qui rentrait au bercail. L’envoyé spécial de la RTG1, Edgar Nziembi-Doukaga a réalisé son reportage sous la pluie, le courageux journaliste. Il a interviewé des militants les yeux pleins d’émotion, qui ne pouvaient contenir leur joie face à ce retour ; les cadrages ont été fait de façon à ce que le bain de foule de Mamboundou soit clair et évident à tous les téléspectateurs. Nous vous le disions, l’amour c’est si beau que ça donne presque la chair de poule.

La nouvelle sollicitude des medias d’état envers Pierre Mamboundou est d’autant plus « touchante » que lors des dernières élections présidentielles, au moment où Mamboundou en avait le plus besoin, les mêmes medias d’état ne lui ont accordé aucune attention. Pas une minute de reportage sur la RTG1, rien. Mais comme disent les autres, hier c’était hier, aujourd’hui c’est aujourd’hui. La donne est différente aujourd’hui, car au Gabon des Bongo, la tradition voudrait que le régime obtienne la soumission de ses adversaires politiques, en leur confiant une partie du pouvoir afin de les réduire à l’état de parti d’opposition fantoche servant à l’ameublement de la vitrine d’une démocratie cosmétique. Que reste t-il d’un Mamboundou remerciant Nicholas Sarkozy et Ali Bongo pour lui avoir permis d’être traité dans un grand centre médical comme il n’en existe pas au Gabon, l’hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce? Qui ne devine pas ce qui va suivre le fait exprès.

Bon retour au Bercail, Mr Pierre Mamboundou. Heureux de vous voir d’aplomb !



Autres Nouvelles :


1. Paul Biyoghe-Mba dare dare à Paris : après avoir lâché tous les clébards de l’émergence contre l’ONG Transparency-International, sur les medias d’état, dans une rhétorique anti française ces derniers jours, le régime Ali Bongo dépêche son premier ministre en reconnaissance à Paris, pour aller ausculter la situation et prendre le pouls du milieu françafricain Parisien. Mais Biyoghe Mba risque de revenir bredouille car la position politique de Sarkozy est très affaiblie en ce moment avec l’uppercut foudroyant que vient de lui assener De Villepin, il serait étonnant que Sarkozy veuille dépenser le peu de capital politique qui lui reste, à défendre une monarchie équatoriale dans une affaire indéfendable comme les biens mal acquis.





2. Attention danger : SOCOBA coule un mauvais béton : les petits travaux qui étaient fait et dont se gargarisaient les émergents, pour crier haut et fort que l’échangeur de Nzeng-Ayong avançait, devront être détruits. La cause ? le béton qu’a coulé SOCOBA ne répond pas aux normes de solidité. Pourtant, chers lecteurs, nous sur ce site, et d’autres ailleurs, n’avons cesse d’attirer l’attention sur le fait qu’on ne pouvait pas réaliser et livrer des ouvrages en béton armé de bonne qualité et bonne solidité, dans les temps dont parlent les émergents pour la CAN 2012. Quand nous disions aux émergents que le béton a besoin de temps pour se solidifier et que le respect des normes est capital à la sécurité des usagers, comme d’habitude, ils nous ont répondu : « laissez nous avancer ». La même SOCOBA est en train de construire le stade de Franceville. Il y a lieu de s’interroger sur la qualité du béton utilisé pour construire ce stade. Il faut même se poser la question sur les garanties qu’offrent tous les stades en construction en ce moment. Mais chut pas trop fort car il faut les « laisser avancer ».

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