RIEN DE TEL QUE LA PENSÉE UNIQUE POUR JUSTIFIER LA CORRUPTION
L’avocat des tartuffes gabonais
Aujourd’hui au Gabon des Bongo, les sorties maladroitement orchestrées par le pouvoir, laissent entrevoir une déliquescence qui n'a plus de boussole que celle du mensonge, et d’adhérents que des gens pour la plupart inaccomplis et inconditionnels vassaux des pilleurs du pays. Ces derniers jours, en réponse à la plainte des biens mal acquis, le pouvoir fait défiler, dans une campagne médiatique infâme sur la RTG1, des flatteurs de l’émergence, qui viennent se déchaîner devant les cameras en affirmant que l’affaire des biens mal acquis est « UNE INGÉRENCE INTOLÉRABLE » qui bafoue la souveraineté du Gabon. le pouvoir en place veut faire croire qu’il y ait des compatriotes qui trouvent tout à fait logique qu’Omar Bongo et famille aient environ 33 propriétés en France pour une valeur globale de plus de 150 millions d’Euros, soit environ 100 milliards de francs CFA.
1. Ils se comportent en criminels et disent défendre les valeurs des gabonais
Ce que les émergents ne pourront jamais occulter et qui reste incontournable et fait de plus en plus tâche d’huile, est que notre pays, pourtant gorgé de ressources naturelles à n’en point savoir quoi en faire, ait été pillé par le bongoïsme de manière révoltante. Le pouvoir se fourvoie tellement en explications justificatives idiotes de la fortune des Bongo, qu’ils en sont désormais à réécrire l’histoire du Gabon. Ainsi ce jour, sur le journal de 20hrs de la RTG1, Mathias Otounga Ossibadjouo a affirmé que les gabonais devaient tout à Omar Bongo car c’est lui qui a créé le Gabon. Non sans blague, sincèrement, le sentiment qui traverse l'esprit en écoutant autant d'inepties servies sur la RTG1, est un profond dégout face à des mensonges qui révulsent au plus haut point, car ce bongoïste a certainement entendu parler de Léon-Mba, d’Aubame-Eyeghe, d’Ekoh, de Damas, d’Ayouné, et de beaucoup d’autres qui ont contribué à façonner le Gabon du temps où Albert Bongo était encore au Congo et ne connaissait rien du Gabon. En somme, ce n'est pas parce que le bongoïsme a tué l’éducation au Gabon, qu'aujourd'hui il faille laisser une bande de pseudo lettrés manipuler les opinions, acheter les consciences d'êtres faibles mais cupides, pour alimenter leurs médias de slogans pour attardés mentaux. Mais ils se trompent car ils se heurteront à de plus en plus de gabonais dont la volonté louable est d’éveiller leur conscience, et se maintenir en état d’alerte face à une pensée unique, véhiculée par le PDG et ses medias d’état insidieux, qui minent gravement notre société. Quand bien même beaucoup de citoyens ont acquis une réelle culture des médias, qui leur permet de préserver un sens aigu du discernement en décryptant les infos distillées par la sphère politique et la presse officielle gabonaise, il n’en demeure pas moins vrai que nul n’est à l’abri d’une instrumentalisation par la propagation d’informations bidons. La vigilance doit être de tous les instants.
2. La nécessité d’une opposition solide et constructive
Il n’y a qu’une opposition forte qui serait capable de jouer pleinement son rôle de contre-pouvoir face à une vague bongoïste déferlante qui tient le Gabon en otage. Dans la manipulation et le conditionnement de l’opinion, n’occultons pas la place prépondérante accordée à la surexposition médiatique, du message bongoïste qui en est essentiellement un de pensée unique. C'est-à-dire qu’on vous dit que 33 propriétés en France, c’est normal ; que le pouvoir héréditaire, c’est normal ; que le népotisme outrancier, c’est normal ; que des étrangers au centre du pouvoir au Gabon, c’est normal ; etc. Chers lecteurs, dans le Gabon des Bongo, plus que jamais la distanciation et la vigilance sont de mise. Ayons les idées claires : le tenant du pouvoir a accédé au poste suprême que lui et les siens estiment être le leur de naissance, c’est la réalité. Il ne lui importe rien d’autre, il n’est pas allé jusque là pour qu’on l’y déloge facilement. Prenons cela pour argent comptant. Il a fait fi de l’opinion des gabonais et fera de même pour le restant de ses jours qui, nous vous le promettons, seront passés au pouvoir si nous ne remédions pas à la situation. C’est pourquoi, chers lecteurs, qu’il faut continuer à manifester notre désapprobation à ces actes anti-démocratiques et de corruption dont se rendent coupables les Bongo. Et ce sans relâche, car la vérité est que nos putschistes ne l’entendent de cette manière, le pouvoir représente leur assurance-vie et font bloc pour le conserver à tous prix ; leurs securocrates sont là pour parer à toutes manœuvres visant à les gêner. Les plus intelligents et conséquents dans l’opposition, devront chercher où sont les forces qui peuvent contrebalancer l’équilibre actuel. Rien n’est impossible, on vient de voir Alpha Condé arriver finalement au pouvoir en Guinée-Conakry. Rien n’est impossible.
Les gabonais ouvrent les yeux, il est impossible de les rouler avec des informations idiotes sur des degrés de moralité contestables comme l’achat avec les deniers publics de biens immobiliers en France, et prétendre recevoir le soutien spontané des masses. Non, tout le monde sait que la situation se complique pour les émergents. Il y a l’affaire des biens mal acquis, la vidéo maçonnique, les travaux de la CAN 2012 qui piétinent, etc. Le peuple attend car tant qu’il n’y aura pas assurance d’une réelle poussée pour la prise du pouvoir, ses doutes et ses craintes sur le sérieux de l’opposition ne seront pas levés. Mobilisons-nous et dehors les putschistes.
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