UNE PETITE PRÉSENTATION DE L’ONG « TRANSPARENCY INTERNATIONAL » S’IMPOSE (2ième PARTIE). LES POURSUITES JUDICIAIRES




Ceux qui ne reçoivent leurs informations que par les biais des medias d’état au Gabon en sont certainement à se demander si Transparency International ne poursuit en justice que les potentats équatoriaux. Et ben, ce que les clébards de l’émergence oublient sciemment de signifier à leurs lecteurs et téléspectateurs, est que cette ONG engage des poursuites judiciaires aussi bien contre les africains indélicats que les européens, asiatiques ou américains qui s’engagent dans la corruption.

1. L’affaire Ratiopharm vous connaissez?
Le 24 Janvier 2008, Transparency International portait plainte contre Ratiopharm, une société pharmaceutique Allemande, pour pratiques de marketing corruptives dans les pays suivants : Allemagne, Canada, Espagne, Estonie, et Belgique. Tous des pays d’Europe. Le principal chef d’accusation était d’offrir des ristournes illégales aux pharmacies. Comme vous le voyez chers lecteurs il n’y a pas que les dictateurs équatoriaux qui sont dans le collimateur de cette ONG.

2. Connaissez-vous le cas du Kosovo ?
Le 3 Novembre 2009, Transparency International engageait une procédure contre la corruption dans le système judiciaire du Kosovo. Suite a cette plainte, une cinquantaine de juges Kosovar furent juges pour corruption. Comme quoi chers lecteurs, il n’y a pas que les Bongo qui intéressent Transparency International.

3. Connaissez la plainte contre Charles Pasqua dans le cadre de l’affaire « Pétrole contre nourriture » de Total en Irak ?
En 2002, Transparency International engagea une procédure contre diverses personnalités françaises soupçonnées d'avoir perçu au début des années 2000 des commissions occultes sous forme d'allocations de barils de pétrole du régime irakien de Saddam Hussein, en violation du programme onusien "Pétrole contre nourriture". En tout, ce furent 20 personnes physiques, et deux entreprises et non des moindre, Total et Vitol, qui furent mises en examen dans ce dossier. L’une des pièces maitresses de ce dispositif n’était nul autre que Charles Pasqua, bien connu au Gabon dans les registres mafieux, aussi bien Corses que pétroliers. Le principe était une politique de surfacturation imposée par le régime de Saddam Hussein pour contourner le programme onusien permettant à Bagdad d’engranger des recettes supplémentaires pour Saddam Hussein et sa famille. En somme, un peu comme au Gabon. Encore une fois chers lecteurs, vous conviendrez avec nous que Transparency semble aller vers la corruption où qu’elle se trouve.

Comme vous l’aurez deviné, les clébards de l’émergence n’ont aucune crédibilité. La vérité reste que les ONG internationales jouent un rôle de plus en plus important dans l’effort vers la bonne gouvernance. Voici pourquoi ces ONG dérangent des pouvoirs comme celui du Gabon. Les enquêtes à l’échelle mondiale, comme celle des biens mal acquis, démontrent que les ONG bénéficient d’une meilleure marge de manœuvre que les nationaux isolés dans leurs pays respectifs, qui se heurteraient à des gouvernements sanguinaires et répressifs. Outre la volonté interne de transparence et de responsabilité, la Charte de responsabilité collective vise également à recevoir un large écho international de façon à ce que personne ne dise : « je ne savais pas, je n’étais au courant de rien ». C’est pour cela que l’engagement des ONG comme Transparency International est capital pour la réussite de la bonne gouvernance dans nos pays. Quand aux clébards de l’émergence, ben pourquoi faire attention à des chiens errants ?

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