LES SIGNES QUE LE GABON VA MAL (ACTE VII): PAROLE DE NDEMEZO'O, L'ÉLECTION EST FINIE ET ALI BONGO A GAGNÉ. AH BON?
Caricature de Pahé
Quel était donc de message de l'envoyé spécial dans la province du Woleu-Ntem, du régime Bongo, pour la "reconquête du terrain"? Ndemezo'o a-t-il prononce un discours économique? Non; un discours social? Non; La sante? Non; l'éducation? Non; même le sport qui est son département du moment? Que nenni! Ndemezo'o s'est contenté de dire aux Woleu-Ntemois: "l'élection est finie, Ali Bongo est au pouvoir, donc il a gagné (clin d'œil), alors toute résistance resterait futile". Mais quel message!
1. M. Ndemezo'o, le vote est un acte juridique et sa fraude ne saurait être balayée du revers de votre main
La fraude électorale et le clientélisme le plus débridé, deux maux qui perméabilisent le système électoral gabonais, ne semblent y être des obstacles aux demandes de gens comme Ndemezo'o et d'autres compatriotes, auprès des populations pour que celles-ci acceptent Ali Bongo comme leur "élu". La raison proposée pour cette acceptation: "mais il est déjà au pouvoir, vous allez encore faire comment?" Alors d'après ce raisonnement, les gabonais devrait oublier que l'élection doit être avant tout, la désignation par les électeurs de personnes destinées à occuper des fonctions politiques et de gouvernance collective. Le vote et ses résultats sont donc un contrat politique car la population transfère par son vote de l'élu, une légitimité pour exercer le pouvoir. Donc quand des gens comme Ndemezo'o demandent aux populations d'accepter Ali Bongo, ils demandent aux populations de renoncer a leur légitime droit de se choisir leurs dirigeants; ils demandent aux populations de se délégitimer en acclamant celui qui est issu non pas du scrutin, mais de la fraude. Ils demandent aux populations d'agir contre leurs propres et profonds intérêts à long terme. Au Gabon des Bongo, tout est fausse depuis le départ dans le cas d'Ali Bongo. Primo, ce dernier bien que gabonais, est absolument inéligible du fait de son statut d'adopté biafrais. Ce blog n'a rien contre l'adoption, mais la constitution c'est pour tout le monde et faire des exceptions en ignorant certaines dispositions et pas d'autres est un crime constitutionnel. Si Mborantsuo voulait absolument faire passer Ali Bongo, il lui suffisait d'amender la constitution et dire que les gens issus de l'adoption étaient désormais éligibles. Mais ne l'avoir pas fait démontre á quel point ces gens se foutent du dispositif légal dans le Gabon des Bongo.
2. M. Ndemezo'o, et si le gabonais voulaient tout simplement conquérir ses droits et mettre fin à la dictature?
A quelques mois des élections législatives de 2011 dans le Gabon des Bongo, les conditions minimales pour la tenue d’élections libres et transparentes sont absentes. Il est évident qu’aucun changement ne viendra modifier cette situation durant la période restante. L’ensemble de l’opposition officielle et même officieuse, s’accorde sur le fait que les conditions dans lesquelles se dérouleront ces élections sont les mêmes que celles des élections précédentes. Alors pourquoi espérer un résultat différent dans la mesure où ces élections ne seront en aucun cas la consécration de la volonté du peuple gabonais. D’ailleurs, convaincu de l’absence de tout enjeu, le peuple gabonais observe en ce moment une totale indifférence vis-à-vis de cette nouvelle échéance électorale. Cette attitude du peuple gabonais devrait forcer, ou du moins persuader les composantes de l’opposition gabonaise de la nécessité de se rassembler et d’adopter une attitude commune. Une attitude qui donne la priorité à la lutte pour imposer des conditions minimales pour des élections libres et transparentes. Mais nos différentes évaluations de la situation politique et les calculs des uns et des autres, qui ont souvent empêché la réalisation de cet objectif, risquent encore d'être présents. Mais ces réels problèmes, des gens comme Ndemezo'o n'en parlent jamais quand ils rencontrent les population car ils savent qu'ils perdront au change de l'argument. Alors, ils proposent simplement au gabonais de tourner la page, d'oublier et de penser á "demain qui sera éternellement meilleur qu'aujourd'hui", la promesse par excellence du bongoïsme.
Ainsi, les populations font face a une hydre, c'est-à-dire comme nous le dit la mythologie grecque, les gabonais sont devant un monstre a deux têtes mais un corps commun: l'une des tetes est le pouvoir avec des gens comme Ndemezo'o qui tiennent un discours schizophrénique, et l'autre tête est l’opposition qui ira encore aux élections en rangs dispersés, incapable de s’entendre sur une position unitaire qui lui permettrait de renforcer sa position sur la scène politique, développer son influence au sein du peuple et préparer les conditions pour affranchir le pays du joug de la tyrannie et de la dictature. Face à ce monstre, l'attitude indifférente de la population est totalement justifiée.
Quel était donc de message de l'envoyé spécial dans la province du Woleu-Ntem, du régime Bongo, pour la "reconquête du terrain"? Ndemezo'o a-t-il prononce un discours économique? Non; un discours social? Non; La sante? Non; l'éducation? Non; même le sport qui est son département du moment? Que nenni! Ndemezo'o s'est contenté de dire aux Woleu-Ntemois: "l'élection est finie, Ali Bongo est au pouvoir, donc il a gagné (clin d'œil), alors toute résistance resterait futile". Mais quel message!
1. M. Ndemezo'o, le vote est un acte juridique et sa fraude ne saurait être balayée du revers de votre main
La fraude électorale et le clientélisme le plus débridé, deux maux qui perméabilisent le système électoral gabonais, ne semblent y être des obstacles aux demandes de gens comme Ndemezo'o et d'autres compatriotes, auprès des populations pour que celles-ci acceptent Ali Bongo comme leur "élu". La raison proposée pour cette acceptation: "mais il est déjà au pouvoir, vous allez encore faire comment?" Alors d'après ce raisonnement, les gabonais devrait oublier que l'élection doit être avant tout, la désignation par les électeurs de personnes destinées à occuper des fonctions politiques et de gouvernance collective. Le vote et ses résultats sont donc un contrat politique car la population transfère par son vote de l'élu, une légitimité pour exercer le pouvoir. Donc quand des gens comme Ndemezo'o demandent aux populations d'accepter Ali Bongo, ils demandent aux populations de renoncer a leur légitime droit de se choisir leurs dirigeants; ils demandent aux populations de se délégitimer en acclamant celui qui est issu non pas du scrutin, mais de la fraude. Ils demandent aux populations d'agir contre leurs propres et profonds intérêts à long terme. Au Gabon des Bongo, tout est fausse depuis le départ dans le cas d'Ali Bongo. Primo, ce dernier bien que gabonais, est absolument inéligible du fait de son statut d'adopté biafrais. Ce blog n'a rien contre l'adoption, mais la constitution c'est pour tout le monde et faire des exceptions en ignorant certaines dispositions et pas d'autres est un crime constitutionnel. Si Mborantsuo voulait absolument faire passer Ali Bongo, il lui suffisait d'amender la constitution et dire que les gens issus de l'adoption étaient désormais éligibles. Mais ne l'avoir pas fait démontre á quel point ces gens se foutent du dispositif légal dans le Gabon des Bongo.
2. M. Ndemezo'o, et si le gabonais voulaient tout simplement conquérir ses droits et mettre fin à la dictature?
A quelques mois des élections législatives de 2011 dans le Gabon des Bongo, les conditions minimales pour la tenue d’élections libres et transparentes sont absentes. Il est évident qu’aucun changement ne viendra modifier cette situation durant la période restante. L’ensemble de l’opposition officielle et même officieuse, s’accorde sur le fait que les conditions dans lesquelles se dérouleront ces élections sont les mêmes que celles des élections précédentes. Alors pourquoi espérer un résultat différent dans la mesure où ces élections ne seront en aucun cas la consécration de la volonté du peuple gabonais. D’ailleurs, convaincu de l’absence de tout enjeu, le peuple gabonais observe en ce moment une totale indifférence vis-à-vis de cette nouvelle échéance électorale. Cette attitude du peuple gabonais devrait forcer, ou du moins persuader les composantes de l’opposition gabonaise de la nécessité de se rassembler et d’adopter une attitude commune. Une attitude qui donne la priorité à la lutte pour imposer des conditions minimales pour des élections libres et transparentes. Mais nos différentes évaluations de la situation politique et les calculs des uns et des autres, qui ont souvent empêché la réalisation de cet objectif, risquent encore d'être présents. Mais ces réels problèmes, des gens comme Ndemezo'o n'en parlent jamais quand ils rencontrent les population car ils savent qu'ils perdront au change de l'argument. Alors, ils proposent simplement au gabonais de tourner la page, d'oublier et de penser á "demain qui sera éternellement meilleur qu'aujourd'hui", la promesse par excellence du bongoïsme.
Ainsi, les populations font face a une hydre, c'est-à-dire comme nous le dit la mythologie grecque, les gabonais sont devant un monstre a deux têtes mais un corps commun: l'une des tetes est le pouvoir avec des gens comme Ndemezo'o qui tiennent un discours schizophrénique, et l'autre tête est l’opposition qui ira encore aux élections en rangs dispersés, incapable de s’entendre sur une position unitaire qui lui permettrait de renforcer sa position sur la scène politique, développer son influence au sein du peuple et préparer les conditions pour affranchir le pays du joug de la tyrannie et de la dictature. Face à ce monstre, l'attitude indifférente de la population est totalement justifiée.
Hello Charlie M. peux tu préciser que cette caricature est de moi? merci. la bise. Pahé.
ReplyDeleteC'est fait. Désolé.
ReplyDeleteCharlie