THE RECORDS OF THE SOVEREIGN NATIONAL CONFERENCE: TO END THE HUNT FOR HUMAN ORGANS! LES DOSSIERS DE LA CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE: EN FINIR AVEC LA CHASSE AUX ORGANES HUMAINS!



(photo: anonymous/anonyme)




English version



Dear readers, just like you no doubt, this blog would have hoped that stories of human sacrifice would have been vestiges of a barbaric and animalistic long ago past in Gabon. But unfortunately, as the picture above shows, in 2012 in Gabon, human beings are still hunted for the harvest of their vital organs for use in witchcraft intended to make the ordonators rich and powerful; so they believe. The picture above shows the heart of a child that was recently recovered on the beach in Libreville. There is no doubt that the kid to whom this heart was extracted from suffered an unspeakable torture at the hands of those who think that sacrificing human beings gives them extra powers. Dear readers, you are not reading about the middle ages, but indeed about contemporary Gabon, in December 2012.

Dear readers, we are all sickened to our stomach by news of these serial killings of children; but what is more baffling regarding the Gabonese authorities is the fact that no one ever gets arrested for these crimes, indicating that the regime appears to protect the perpetrators of these crimes. But the plain question to ask is: how in the world do people get the idea that killing kids would make them rich and powerful? This blog has pondered a lot over the sources of our witchcraft beliefs, and we cannot seem to fathom out how notions of witches and wizards, with magic powers, are so entrenched in our communities. While we do not believe the powers attributed to witches and wizards are real, we can say that these beliefs are most probably a throwback to a distant past where people engaged ritual sacrifices that involved the murdering of people for their blood to imbue oneself, rightly or wrongly, with some extraordinary powers. This is not uniquely African; all human societies have gone through such experiences in their development, but in Gabon vestiges of them have become entrenched and continue to be patronized by some politicians. The fact that these politicians dabble in it, does not mean the powers projected to them are real, rather it is the criminal behaviour that is real. If one killed somebody for some powers, one thing should be made clear to them that they have committed murder and there is no proven human measurement to show they derived any perceived powers. The fact is, belief in these barbaric practices defies logic.

We could only uproot this barbaric behaviour from our midst by exposing it to sunshine. This practice is so regressive that this blog could postulate that its existence and practice may explains in part why Gabon in particular and Africa in general lags behind in scientific achievements and technological breakthroughs. Indeed dear readers, what are the odds that somebody would apply his brains to scientific and academic research and studies, if they believe that all they have to do is to contact a fetishist and deliver some human organs and they would get what they wish  for in life? Very little as that would be unnecessary. Fetishism has to disappear as it is in large part responsible for our underdevelopment. What hope is there for a country in which leaders and politicians believe that ritual killing are an act of spiritual fortification? What hope is there in a country where leaders and politicians believe that the use of human body parts for fetishism allows for life force of one person to be transferred to another?

Ritualists target vulnerable members of Gabonese society such as the poor, women children, people with mental illnesses etc. It is time the Gabonese public turns up the heat on culprits and put an end to this violation of human rights. Heavy sentences should be given to those who commission as well as carry out the ritual killings. The Sovereign National Conference would allow for the Gabonese people, the civic society and NGOs to work together on an effective strategy thar would end the scourge of ritual murders. Courage is the power to drive fear away and embrace the new found self and freedom.



Version française


Chers lecteurs, comme vous sans doute, ce blog aurait pu espérer que les récits de sacrifices humains auraient été des vestiges d'un lointain passé barbare et bestial au Gabon. Mais malheureusement, comme sur la photo ci-dessus le montre, en 2012 au Gabon, les êtres humains sont encore chassés pour le prélèvement de leurs organes vitaux pour utilisation dans les pratiques de sorcellerie visant à rendre les commanditaires riches et puissants, pensent-ils. La photo ci-dessus montre le cœur d'un enfant ayant été récemment rétrouvé sur la plage de Libreville. Il ne fait aucun doute que le gamin à qui ce cœur a été extrait ait subi une indicible torture entre les mains de ceux qui pensent que sacrifier des êtres humains leur donne des pouvoirs supplémentaires. Chers lecteurs, ceci ne se déroule pas au moyen-âge, mais bel et bien dans le Gabon contemporain, en Décembre 2012.

Chers lecteurs, nous sommes tous écoeurés par ces meurtres en série d'enfants, mais ce qui est plus déroutant en ce qui concerne les autorités gabonaises, est le fait que personne ne soit jamais arrêté pour ces crimes; indiquant que le régime semble protéger les auteurs de ces crimes. Mais la question à se poser est simple: comment des gens peuvent-ils avoir l'idée que le meurtre d'enfants les rendrait riches et les puissants? Ce blog a beaucoup réfléchi sur les sources de nos croyances en la sorcellerie, et nous n'arrivons pas à comprendre pourquoi les notions de sorcelleries sont si enracinées dans nos communautés. Bien que nous ne pensions pas que les pouvoirs attribués aux sorciers et sorcières soient réels, nous pouvons dire que ces croyances sont très probablement un retour à un passé lointain quand les gens pratiquaient des sacrifices rituels impliquant le meurtre de personnes pour s'imprégner de leur sang et se donner, à tort ou à raison, des pouvoirs extraordinaires. Ces pratiques ne sont pas uniques à l'Afrique; toutes les sociétés humaines ont vécu de telles expériences dans leur développement, mais au Gabon ces vestiges sont devenus enracinés et continuent à être utilisés par certains hommes politiques. Le fait que ces politiciens trempent dans ces pratiques, ne signifie pas que les pouvoirs supposés soient réels, c'est plutôt la criminalité des commenditaires et executants qui est réelle. Si l'on a tué quelqu'un pour espérer certains pouvoirs, une chose doit être clair pour tous; on a commis un assassinat et il n'y a aucune mesure prouvant la materialisation des pouvoirs pour lesquels cet acte odieux a été commis. Le fait reste que la croyance en ces pratiques barbares défie la logique.

Nous ne pourrons extirper ce comportement barbare de notre milieu qu'en l'exposant au regard de tous. Cette pratique est tellement régressive que ce blog pourrait postuler que son existence et sa pratique puissent expliquer en partie pourquoi le Gabon en particulier et l'Afrique en général soit en retard dans les réalisations scientifiques et les percées technologiques. En effet, chers lecteurs, quelles sont les chances que quelqu'un puisse appliquer son intelligence à la recherche scientifique et académique, s'il pense que tout ce qu'il a à faire soit de contacter un fétichiste, de fournir certains organes humains et il obtiendrait ce qu'ils veut dans la vie? Très infimes car ce serait inutile. Le fétichisme doit disparaître car il est en grande partie responsable de notre sous-développement. Quel espoir y a t-il pour un pays dont les dirigeants et les politiciens croient que le meurtre rituel est un acte de fortification mystique? Quel espoir y a t-il pour un pays où les dirigeants et les hommes politiques pensent que l'utilisation de parties du corps humain pour fétichisme permet le transfer de la force vitale d'une personne assassinée vers une autre toujours en vie. Les ritualistes ciblent les membres vulnérables de la société gabonaise, tels que les enfants, les femmes isolées, les  malades mentaux etc. Il est temps que le public gabonais fasse monter la pression sur les coupables et mette un terme à ces violations des droits de l'homme. De lourdes peines devraient être reservées aux personnes qui commanditent ainsi qu'aux executants de ces meurtres rituels. La Conférence Nationale Souveraine permettrait au peuple gabonais, à la société civile et aux ONG de travailler ensembles sur une stratégie efficace qui mettrait fin au fléau des crimes rituels. Le courage est la possibilité de surmonter la peur et embrasser son soi dans une liberté retrouvée.

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