THE BONGO CAMP WOULD LIKE A CASTRO SCENARIO, HOWEVER THERE ARE HURDLES. LE CAMP BONGO VOUDRAIT D’UN SCÉNARIO À LA CASTRO, MAIS IL YA DES ÉCUEILS

English version

Dear readers, you will remember that after the stroke suffered by Fidel Castro, the Cuban regime did propel his brother, Raoul, to the head of the country to preserve and continue the "revolution".

In Gabon, having been surprised by the collapse of Ali Bongo's health, the regime would be looking for its "Raoul" to quickly succeed Ali Bongo and preserve their power that would be threatened by the arrival of a non-Bongo in power.

What are these trappings of power they aim to preserve?

1. French interests that are the responsibility of people like Edouard Valentin, Sylvia Bongo and Christian Kerangall. The successor of Ali Bongo should please this group.

2. The interests of Olam, this Singaporean group which today controls huge parts of the Gabonese economy. Gagan Gupta should be in lock steps with the successor.

There are also all the hanger-ons who would like things to continue as they are because this is good for them.

Some people are proposing for Noureddine or Malika Bongo to be brought to the front. But this proposal faces strong oppositions because these two have no political experience.

The French would rather favor Guy Nzouba-Ndama as successor, because he would be a middle ground between the Bongo and the opposition. But the regime hard liners do not want him because for them, only a Bongo must replace a Bongo. These people are ready to push Noureddine or Malika Bongo even despite common sense. Their logic is that of a family power at all cost.

Dear readers, according to our sources, the plotters do not contemplate a scenario giving power to Jean Ping or organizing free and transparent elections.

Dear readers, we must watch them and not give up because these people are cooking even more dictatorship for us.

Version française

Chers lecteurs, il vous souviendra qu’après l’AVC souffert par Fidel Castro, le régime Cubain avait propulsé son frère, Raoul, à la tête du pays pour préserver et continuer la « révolution ».

Au Gabon, ayant été surpris de la chute de l’état de santé d’Ali Bongo, le régime serait à la recherche de son « Raoul » pour rapidement succéder à Ali Bongo et préserver les acquis qui serait menacés par l’arrivée d’un non Bongo au pouvoir.

Quels sont ces acquis à préserver?

1. Les intérêts français qui sont la responsabilité des gens comme Edouard Valentin, Sylvia Bongo et Christian Kerangall. Le successeur d’Ali Bongo devrait plaire à ce groupe.

2. Les intérêts d’Olam, ce groupe Singapourien qui aujourd’hui contrôle d’énormes pans de l’économie Gabonaise. Gagan Gupta devrait être en phase avec le successeur.

Il y a aussi tous les pique-assiettes qui voudraient que les choses continuent en l’état vu que cela leur sert et ils en tirent de bons revenus.

D’aucuns se proposent de faire bruler des étapes à Noureddine ou Malika Bongo. Mais ce cas de figure rencontre de fortes oppositions car ces deux n’ont aucune expérience politique.

Les Français seraient plutôt favorables à Guy Nzouba-Ndama comme successeur, car ce dernier serait un juste milieu entre les Bongo et l’opposition. Mais les durs du régime n’en veulent pas car pour eux, seul un Bongo doit remplacer un Bongo. Ces gens sont prêts à pousser Noureddine ou Malika Bongo même en dépit du bon sens. Leur logique est celle d’un pouvoir familiale coute que coute.

Chers lecteurs, d’après nos sources, les comploteurs n’envisagent nullement un scenario donnant le pouvoir à Jean Ping ou à organiser des élections libres et transparentes.

Chers lecteurs, nous devons les surveiller et ne rien lâcher car ces gens sont en train de nous cuisiner encore plus de dictature.