THE HOW-TO MANUAL PROPOSED BY FRANCE FOR A QUIET TRANSITION, MEANING A TYPICALLY FRANCAFRICAN ONE. LE MODE D’EMPLOI QUE PROPOSE LA FRANCE POUR UNE TRANSITION APAISÉE, C’EST-À-DIRE TYPIQUEMENT FRANÇAFRICAINE






English version


On this day, La Lettre du Continent gives us information that enables us, together with those already received from other sources, to know what France will do in Gabon; because dear readers, France remains more than ever in charge of the game in Gabon. Those who tell you the opposite are laughing at you.

France is already organizing the transition, which, for the sake of ensuring a peaceful future for its Gabon so useful to its economy, should be aligned with the continuity of what has been the Bongo regime.


La Lettre du Continent tells us that Ali Bongo lost consciousness in Saudi Arabia before being taken to the hospital. This state would leave him out of commission for an indefinite period. Notice here, dear readers, that we are not told about any severe fatigue, but about a stroke and even an advanced coma.

La Lettre du Continent states clearly that Ali Bongo suffered a cerebral edema, which led him to the neurological department of King Faisal Hospital, where he was placed in a medical induced coma to try to reduce the edema. The doctors, including Ali Bongo’s French who made the trip urgently, would wait for the awakening of Ali Bongo to know more. But it is clear that the process is likely to take a long time.


But in the meantime, the continuity of the Bongo State is already being put in place. Indeed, a troika would have been set up including:
a) Frederic Bongo, the Director of Special Services of the Republican Guard (GR), who will look after the interests of the family clan.
b) Brice Laccruche Alihanga, Ali Bongo's Chief of Staff, would manage the political and financial affairs. A reorganization of the political landscape, with the appointment of a tightened government is expected. He would benefit from the support of Sylvia Bongo who left London quickly to join Riyadh by private plane with one of her sons.
(c) Marie-Madeleine Mborantsuo, the president of the Constitutional Court, who would be assigned the mission to invoke article 13 of the constitution relating to the temporary power vacuum and entrust to the president of the Senate or other personalities exceptional prerogatives. As you note, dear readers, this current country’ stewardship orchestrated by France leaves no room for the opposition, apart from the one that it would be forced to accept so that the Bongo regime would continue to exist even when the Bongos are basically dead.


We must never give up!






Version française

En ce jour, La Lettre du Continent nous donne des informations nous permettant, de concert avec celles déjà reçu d’autres sources, de savoir ce que fera la France au Gabon ; car chers lecteurs, la France reste plus que jamais maitresse du jeu au Gabon. Ceux qui vous diront le contraire se moquent de vous.

La France organise déjà la transition, qui pour les besoins de s’assurer d’un avenir serein pour son Gabon si utile à son économie, devrait s’aligner sur la continuité de ce qu’a été le régime Bongo.

La Lettre du Continent nous affirme qu’Ali Bongo a perdu connaissance en Arabie Saoudite avant d’être conduit à l’hôpital. Cet état l’éloignerait des affaires pour une durée indéterminée. Remarquez ici chers lecteurs, qu’on ne nous parle aucunement de fatigue sévère, mais bien d’un AVC et même d’un coma avancé.

La Lettre du Continent affirme sans ambages qu’Ali Bongo a été victime d'un œdème cérébral, qui la conduit en urgence au département neurologique du King Faisal Hospital, où il aurait été placé en coma médical pour essayer de réduire l'œdème. Les médecins, y compris le médecin français d’Ali Bongo qui a fait le déplacement de toute urgence, attendraient le réveil d’Ali Bongo pour savoir la suite. Mais il est clair que le processus risque de prendre beaucoup de temps.

Mais entretemps, la continuité de l’Etat Bongo est déjà en train d’être mise en place. En effet, une troika aurait mise en place comprenant :
a) Frederic Bongo, le DG des services spéciaux de la Garde républicaine(GR), qui veillera sur les intérêts du clan familial.
b) Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo, gérerait les affaires politiques et financières. Une recomposition du paysage politique, avec la nomination d'un gouvernement resserré est attendue. Il beneficierait du soutient de Sylvia Bongo qui a quitté Londres en catastrophe pour rejoindre Riyad en avion privé avec l'un de ses fils.
c) Marie-Madeleine Mborantsuo, la présidente de la Cour constitutionnelle a qui reviendrait la mission d’invoquer l'article 13 de la constitution relatif à la vacance temporaire du pouvoir, et de confier à la présidente du Senat ou à d’autres personnalités des prérogatives exceptionnelles.


Comme vous le remarquez, chers lecteurs, cette gérance des affaires courantes orchestrée par la France ne laisse aucune place à l’opposition, en dehors de celle qui lui est imposée d’accepter que le régime Bongo continue d’exister même quand les Bongo sont essentiellement morts.


Nous ne devons rien lâcher !

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