WHAT WOULD THESE ELECTORALISTS WHO ARE SAYING THAT RHIS TIME NOTHING WOULD BE AS BEFORE? QUE DIRONT CES ÉLECTORALISTES QUI AFFIRMENT QUE CETTE FOIS RIEN NE SERA COMME AVANT ?
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Traduction française
Bongo devrait resserrer son contrôle sur le Gabon grâce à l’élection législative
Par Eric Mbog Batassi et Katarina Hoije
Le 5 octobre 2018
Le Gabon doit tenir des élections législatives ce samedi, que le principal leader de l'opposition envisage de boycotter ; après un délai de 22 mois qui a permis au président Ali Bongo d'étendre ses pouvoirs par le biais de réformes constitutionnelles.
Le vote va probablement accentuer le contrôle du parti au pouvoir sur ce pays d’Afrique centrale dominé par la famille Bongo depuis un demi-siècle. Le Parti démocratique gabonais avait 113 sièges sur 120 à l'Assemblée nationale jusqu'en mai, date à laquelle la Cour constitutionnelle a dissous le Parlement parce que la date limite pour la tenue des élections était passée. Le Sénat a ensuite repris les fonctions du Parlement.
Les élections «n’ont guère d’importance que de renforcer l’administration actuelle», a déclaré Wilson-André Ndombet, analyste politique à l’Université Omar Bongo de la capitale, Libreville.
La commission électorale du second plus petit producteur de pétrole de l’OPEP a reporté à deux reprises le vote initialement prévu en décembre 2016, affirmant qu’elle avait besoin de plus d’argent et de temps pour mener à bien les réformes. L’opposition prétend que ces retards ont permis à Bongo, 59 ans, d’obtenir plus facilement l’approbation, en janvier, de modifications constitutionnelles lui permettant de mettre en œuvre des politiques sans consulter le législateur. En vertu de la nouvelle loi, les chefs de la défense et de la sécurité du Gabon sont tenus de faire allégeance au président.
Alors que le vote est rejeté par le chef de l'opposition, Jean Ping, qui a perdu de peu face à Bongo lors des dernières élections présidentielles tenues dans le pays en 2016, son porte-parole, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, ainsi que plusieurs autres hommes politiques de l'opposition exhortent la population à voter lors de ces premières législatives depuis 2011. Le gouvernement a décidé cette année d’augmenter le nombre de sièges parlementaires à 143 et de réduire le nombre de sièges au Sénat de 102 à 52.
En dépit de leur incapacité à présenter un front uni, les opposants à Bongo devront faire mieux que sept ans auparavant, lorsque la plupart des partis de l'opposition ont avaient boycotté cette election, a déclaré Maja Bovcon, analyste principale pour l'Afrique chez Verisk Maplecroft. Un second tour suivra le 27 octobre.
Le gouvernement de Bongo a accepté une série de réductions des dépenses l’année dernière pour pouvoir obtenir un prêt de 642 millions de dollars du Fonds monétaire international après la chute des revenus pétroliers. La moitié des effectifs du cabinet du Premier ministre a été supprimée, tandis que le nombre d’employés du cabinet de Bongo a été réduit à 1261, passant de 1600 à 1261.
Cette nation de moins de 2 millions d’habitants a également commencé à exporter de l’huile de palme et a intensifié l’extraction du manganèse afin de rendre son économie moins dépendante du pétrole brut.
Le père de Bongo, Omar Bongo, a dirigé le Gabon pendant plus de quatre décennies, jusqu'à sa mort au pouvoir en 2009.
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