MR. GUY ROSSATANGA-RIGNAULT, "WE KNOW THAT THEY KNOW" IS NOT A DEFENSE! MONSIEUR GUY ROSSATANGA-RIGNAULT, « NOUS SAVONS QU’ILS SAVENT » N’EST PAS UNE DÉFENSE !
English version
There is a fundamental principle in law called: "Actori incumbit
probatio," a Latin phrase meaning in English "the burden of proof
lies with the plaintiff."
In other words, the law stipulates that it is not up to the opposing
party to prove their innocence or the falsity of an allegation, but rather up
to the one making a claim to prove it. One cannot simply assert that the other
party "knows the truth"; concrete evidence (testimonies, documents,
expert reports, etc.) must be provided to establish the invoked facts.
By asserting from his high pulpit, facing C’Bon, that the Equatoguinean
adversaries "know that we know that they know that this Bata Convention
was indeed signed...", Guy Rossatanga-Rignault knowingly violated a
fundamental principle of law of which he claims to be a scholar. He
deliberately ignored the principle that it is the person who makes a claim, who
alleges a fact, who bears the responsibility of providing the necessary
evidence to support their statements. They cannot merely assert something; they
must demonstrate it.
In this instance, the Equatoguineans do not have to prove their
ignorance of this agreement or the falsity of the allegations made against
them; because it is up to Gabon, that is, the accuser, to prove its
allegations.
The judges were bound to base their decision on the evidence presented
to them; and it is here that Guy Rossatanga-Rignault and Marie-Madeleine
Mborantsuo failed to prove the facts they alleged. How could the judges have
ruled in their favor, given that the decision had to be based on objective and
proven elements?
Dear readers, the more Guy Rossatanga-Rignault and Marie-Madeleine
Mborantsuo speak out, the more we notice their mediocrity in this case and
deduce that Gabon was terribly misrepresented in The Hague.
Version française
Il existe un principe
fondamental en droit appelé : « Actori incumbit probatio », une locution latine
signifiant en français « la charge de la preuve incombe au demandeur ».
En d'autres termes, le droit
stipule que ce n'est pas à l'adversaire de prouver son innocence ou la fausseté
d'une allégation, mais à celui qui avance une prétention de la prouver. On ne
peut pas se contenter d'affirmer que l'autre partie « sait la vérité » ; il
faut apporter des éléments concrets (témoignages, documents, expertises, etc.)
pour établir les faits que l'on invoque.
En affirmant du haut de son
pupitre, face à C’Bon, que les adversaires équato-guinéens « savent que nous
savons qu’ils savent que cette Convention de Bata a bien été signée… », Guy
Rossatanga-Rignault a volontairement enfreint un principe fondamental de droit
dont il se revendique pourtant érudit. Il a délibérément ignoré le principe
selon lequel c'est la personne qui avance une prétention, qui allègue un fait,
qui a la responsabilité d'apporter les éléments de preuve nécessaires pour
étayer ses dires. Elle ne peut pas se contenter d'affirmer quelque chose ; elle
doit le démontrer.
En l'occurrence, les
Équato-Guinéens n'ont pas à prouver leur ignorance de cet accord ou la fausseté
des allégations portées contre eux ; car c’est au Gabon, c'est-à-dire à
l'accusateur, de prouver ses allégations.
Les juges étaient tenus de
fonder leur décision sur les preuves qui leur étaient présentées ; et c’est là
que Guy Rossatanga-Rignault et Marie-Madeleine Mborantsuo ont échoué à prouver
les faits qu'ils alléguaient. Comment les juges auraient-ils pu statuer en leur
faveur, étant donné que la décision devait être basée sur des éléments
objectifs et prouvés ?
Chers lecteurs, plus Guy
Rossatanga-Rignault et Marie-Madeleine Mborantsuo s’expriment, plus nous nous
apercevons de leur médiocrité dans ce dossier et en déduisons que le Gabon a
été terriblement mal représenté à La Haye.

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