DEMOCRACY IS ALSO THE PROTECTION OF MINORITY OPINIONS ! LA DÉMOCRATIE C’EST AUSSI LA PROTECTION DES OPINIONS MINORITAIRES!

English version

The Oliguists would benefit from reading Albert Camus, as they would learn what democracy truly is. Underdevelopment is not only economic; it is unfortunately also intellectual.

Albert Camus had a pragmatic and modest approach to democracy. He wrote in Combat in 1947: "There is perhaps no good political regime, but democracy is assuredly the least bad."

For Camus, democracy is intrinsically linked to intellectual and political humility. He asserts that: "democracy is the social and political exercise of modesty." This regime can only be established and maintained by "men who know that they do not know everything." This modesty implies that:

• The law is above the rulers.
• The minority can be heard, and their opinions must be taken into account.

Democracy is the system that promotes and protects the principles of liberty and justice. Camus’s entire democratic philosophy was built in fierce opposition to totalitarian ideologies and systems (Fascism, Nazism, Stalinist Communism) that confiscate the revolutionary ideal and institute terror.

Albert Camus rejected the "reason of state" erected as an absolute, instead advocating for a "politics of honor" where human dignity remains the primary reference point.

Therefore, democracy is a moral political framework that, through its modesty and respect for limits, seeks to "diminish the sum of misfortune and bitterness that poisons humanity" and to guarantee civil rights and individual dignity.

When we listen, watch the acts, and read those who govern us, we better understand why underdevelopment is our constant.

Version française 

Les oliguistes gagneraient à lire Albert Camus, car ils y apprendraient ce qu’est réellement la démocratie. Le sous-développement n'est pas seulement économique, il est malheureusement aussi intellectuel.

Albert Camus a une approche pragmatique et modeste de la démocratie. Il écrit en 1947 dans Combat : « Il n'y a peut-être pas de bon régime politique, mais la démocratie en est assurément le moins mauvais. »

Pour Camus, la démocratie est intrinsèquement liée à l'humilité intellectuelle et politique. Il affirme que : « la démocratie, c'est l'exercice social et politique de la modestie. » Ce régime ne peut être établi et maintenu que par « des hommes qui savent qu'ils ne savent pas tout. » Cette modestie implique que :

• La loi est au-dessus des gouvernants.
• La minorité peut se faire entendre et ses avis doivent être pris en compte.

La démocratie est le système qui promeut et protège les principes de liberté et de justice. Toute la pensée démocratique de Camus s'est construite en opposition farouche aux idéologies et aux systèmes totalitaires (fascisme, nazisme, communisme stalinien) qui confisquent l'idéal révolutionnaire et instaurent la terreur.

Albert Camus rejette la « raison d'État » érigée en absolu, défendant plutôt une « politique de l'honneur » où la dignité humaine est le repère principal.

En définitive, la démocratie est un cadre politique moral qui, par sa modestie et son respect des limites, cherche à « diminuer la somme de malheur et d'amertume qui empoisonne les hommes » et à garantir les droits civils et la dignité individuelle.

Quand nous écoutons, regardons agir, et lisons ceux qui nous gouvernent, on comprend mieux pourquoi le sous développement est notre constante.