FIGHT WITHIN THE TRIUMVIRATE! BATAILLE AU SEIN DU TRIUMVIRAT !

 

 English version

 

The war of succession has already started within the triumvirate. Alexandre Barro-Chambrier and the grandson Sassou-Nguesso are represented by the Senate; Noureddin Bongo-Valentin is the foal of Morocco via Sylvia Bongo-Valentin represented in the triumvirate by the Ministry of Defense; finally, the National Assembly which represents Mborantsuo who is openly under the influence of the King of Morocco and the French Embassy.

 

Dear readers, take a good look at the political climate in Gabon: nobody really cares about the senatorial elections, because everyone knows that it is an irrelevant distraction, being that the real stake, the jackpot, is the top of the State, the Presidency of the Republic which has been deserted by an out of it Ali Bongo.

 

Make no mistake, the presidential campaign has been going on for over a year now. It was Laccruche-Alihanga, encouraged by Sylvia Bongo-Valentin, who started the presidential campaign. But suspected of wanting to take power away from them, Lacruche-Alihanga was stopped dead and the network he meticulously deployed was dismantled and imprisoned by the Bongo-Valentins and Morocco, who consider that only Noureddin can succeed Ali Bongo.

 

Only, by crushing Laccruche-Alihanga, Sylvia Bongo-Valentin also eliminated the popular base which was to be used by her son for his campaign. Today, Noureddin Bongo-Valentin has no popular support and it is difficult to see how he could campaign effectively without people on the ground.

 

It is this weakness that Omar Dennis Bongo Junior and Alexandre Barro-Chambrier are exploiting, as they are deploying on the ground to take the pole position, as Jean Ping did from 2015.

 

But what is Mborantsuo doing in the meantime? Her situation seems untenable because she is the interlocutor of the great chancelleries; and Morocco is also counting on her. However, Mborantsuo is Gabonese and she knows that it is not Morocco that will ensure her safety and that of her children in a deadly war that risks opposing her to Sassou-Nguesso, Obiang-Nguema, Pascaline Bongo etc. At the moment, Mbourantsuo reassures her Moroccan allies, but when the serious business will begin, would she be able to tamper with the results against the grandson of Sassou, when we know that this same Sassou did not hesitate to walk over 10,000 bodies in the Congo to return to power? It is one thing to fiddle with André Mba-Obame or Jean Ping who had no armies; but Sassou has the means to bring his militias into Gabon for a show of force.

 

Dear readers, observe the triumvirate because it is there that are being played the next steps regarding the future of this pitiful Gabon  they want to impose upon us.

 

 

 

 

Version française

 

La guerre de succession a déjà commencé au sein du triumvirat. Alexandre Barro-Chambrier et le petit fils Sassou-Nguesso sont représentés par le Senat ; Noureddin Bongo-Valentin est le poulain du Maroc via Sylvia Bongo-Valentin représentée au triumvirat par le ministère de la Défense ; finalement, l’Assemblée Nationale qui représente Mborantsuo qui est ouvertement sous influence du Roi du Maroc et de l’Ambassade de France.

 

Chers lecteurs, observez bien le climat politique au Gabon : personne ne se préoccupe vraiment des élections sénatoriales, car tout le monde sait que c’est une distraction sans importance, parce que le véritable enjeux, le gros lot, c’est le sommet de l’Etat, la présidence de la République qui a été désertée par un Ali Bongo hors du coup.

 

Ne vous faites surtout pas d’illusions, la campagne présidentielle a commencé depuis plus d’un an déjà. C’est Laccruche-Alihanga encouragé par Sylvia Bongo-Valentin, qui avait commencé la campagne présidentielle. Mais soupçonné de vouloir leur ravir le pouvoir, Lacruche-Alihanga fut stoppé net et le réseau qu’il déploya méticuleusement fut démantelé et incarcéré par les Bongo-Valentin et le Maroc, qui considèrent que seul Noureddin puisse succéder à Ali Bongo.

 

Seulement, en écrabouillant Laccruche-Alihanga, Sylvia Bongo-Valentin a aussi éliminé la base populaire qui devait servir à son fils pour sa campagne. Aujourd’hui, Noureddin Bongo-Valentin n’a aucune assise populaire et on ne voit pas comment il pourrait faire une campagne effective sans relais sur les terrain.

 

C’est cette faiblesse que sont en train d’exploiter Omar Dennis Bongo Junior et Alexandre Barro-Chambrier, qui se déploient sur le terrain pour se mettre en pole position, comme le fit Jean Ping à partir de 2015.

 

Mais que fait Mborantsuo pendant ce temps ? Sa situation semble intenable car c’est elle l’interlocutrice des grandes chancelleries ; et le Maroc compte aussi sur elle. Mais seulement, Mborantsuo est Gabonaise et elle sait que ce n’est pas le Maroc qui va assurer sa sécurité et celle de ses enfants dans une guerre meurtrière qui risque de l’opposer aux Sassou-Nguesso, Obiang-Nguema, Pascaline Bongo etc. Pour l’instant, Mbourantsuo rassure ses allies Marocains, mais quand les choses sérieuses commenceront, serait-elle capable de tripatouiller des résultats contre le petit fils de Sassou, quand on sait que ce même Sassou n’a pas hésité à marcher sur 10000 morts au Congo pour revenir au pouvoir ? Il est une chose de tripatouiller contre André Mba-Obame ou Jean Ping qui n’avaient pas d’armées ; mais Sassou a les moyens de faire entrer ses milices au Gabon pour une démonstration de force.

 

Chers lecteurs, observez le triumvirat car c’est là que se jouent les prochaines étapes de l’avenir de ce Gabon pitoyable que l’on veut nous imposer.