ATTORNEY FABIEN MÉRÉ'S BODY IS ENTITLED TO MORE CONSIDERATION FROM THE GABONESE AUTHORITIES! LA DÉPOUILLE DE MAÎTRE FABIEN MÉRÉ A DROIT À PLUS DE CONSIDÉRATION DE LA PART DES AUTORITÉS GABONAISES !
English version
In war
schools, such as Saint-Cyr in France or West-Point in the USA, young officers
in training are taught the principles of military chivalry. One of these principles
is respect for the dead, even when they are considered enemies. You see, dear
readers, in death even your fiercest and worst enemy deserves respect.
Throughout
his political career, Maître Fabien Méré fought the regime in power in Gabon.
This is not why this regime should not let his body receive the last blessing
of those who respected him. If we are all equal in law before the republic,
then our mutual animosities, born of our differences in political obedience,
should not follow us in the great beyond. The announcement of the death of one
of the parties should be an opportunity to declare a ceasefire, even temporarily,
to allow the spirit of the deceased and that of his survivors, to accompany
each other until the definite and separating burial. Not knowing this is an act
of savagery and ignorance that should be highly punished, in our cultures where
the invisible constantly watches over us.
Many among those
in power remember what they did to André Mba-Obame and how Ali Bongo, who
believed he had eliminated his "troublesome brother", is now dying in
front of us all, despite what the regime wants to hide. Everything has to be
paid for here on earth eventually. You don't make people suffer with impunity,
especially when it's not worth it. What does the regime gain from continuing to
seek to humiliate and make Attorney Fabien Méré suffer? He is already dead!
May the
regime let Attorney Méré's remains be accompanied to his final resting place in
the way those closer to him would like it to be.
Dans les écoles de
guerre, telles Saint-Cyr en France ou West-Point aux USA, on apprend aux jeunes
officiers en formation, les principes de la chevalerie militaire. Un de ces
principes est le respect des morts, même lorsque ceux-ci sont considérés comme étant
des ennemis. Voyez-vous, chers lecteurs, dans la mort, même votre pire et féroce
ennemi a droit au respect.
Tout au long de sa
carrière politique, Maître Fabien Méré a combattu le régime au pouvoir au Gabon.
Ce n’est pas pour cela que ce régime ne devrait pas laisser son corps recevoir
la dernière onction de ceux qui le respectaient. Si nous sommes tous égaux en
droit devant la république, alors nos animosités mutuelles nées des nos différences
d’obédiences politiques, ne devraient pas nous poursuivre jusque dans l’au-delà.
L’annonce du décès de l’une des parties devrait être l’occasion de déclarer un
cesser le feu, même temporaire, pour permettre à l’esprit du défunt et à celui
des ses survivants, de s’accompagner mutuellement jusqu’à la mise en terre définitivement
séparatrice. Ne pas le savoir est un acte de sauvagerie et d’inculture qui
devrait se payer très cher, dans nos cultures où l’invisible nous surveille en
permanence.
Que ceux qui sont au
pouvoir se souviennent de ce qu’ils ont fait à André Mba-Obame et comment Ali
Bongo qui croyait avoir éliminé son « frère gênant », est en train de
périr devant nous tous, en dépit de ce que le régime veut cacher. Tout se paie ici-bas
éventuellement. On ne fait pas souffrir les gens impunément, surtout lorsque
cela n’en vaut pas la peine. Que gagne le régime à continuer à chercher à
humilier et faire souffrir Maître Fabien Méré ? Il est déjà mort !
Que le régime laisse la dépouille
de Maître Méré être accompagnée à sa dernière demeure de la manière dont ceux
qui lui sont proches voudraient que cela se fasse.
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