BEFORE THE DRIFTING OF THE BONGO REGIME, WHERE HAVE THE GABONESE INTELLECTUALS GONE? DEVANT LES DÉRIVES DU RÉGIME BONGO, OÙ SONT PASSÉS LES INTELLECTUELS GABONAIS ?

 


English version

 

Recently, we have witnessed Gabonese citizens losing their lives as a result of decisions made by the police, simply because they were suspected of having banged on pots and pans. A gesture that the Bongo regime considers proscribed and therefore punishable, for those who dare to carry it out, by execution in the middle of the street, without any form of trial.

 

Recently, a deceased Gabonese lawyer was denied access to Republican spaces for his funeral; simply because he was against the Bongo regime.

 

Dear readers, faced with the gravity of such events, in a normal society, we would have seen what this society counts as thinkers, giving voice to show the way. But in Gabon, apart from Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi, Raymond Ndong-Sima, Guy Nang-Békalé, Luc Bengono-Nsi, Alexandre Barro-Chambrier and a few others who wrote their disagreements on their social media or via video; we haven't read or heard many people. Young Gabonese are looking for landmarks. Dear intellectuals, give them to them!

 

We will not say more for the moment out of respect for those we are calling out, who will know who they are. Now is not the time for silence. We must react because the moment is serious!

 

 Version française

 

Récemment, on a vu des Gabonais perdre la vie sur décisions de la force publique, simplement parce qu’ils étaient soupçonnés d’avoir tapé sur des casseroles. Un geste que le régime Bongo considère comme proscrit et par conséquent passible, pour celui qui ose l’accomplir, d’une exécution en pleine rue, sans autre forme de procès.

 

Récemment, un avocat Gabonais décédé s’est vu refuser l’accès a des espaces républicains pour ses funérailles ; simplement parce qu’il était opposant au régime Bongo.

 

Chers lecteurs, devant la gravité de tels évènements, dans une société normale, on aurait vu ce que cette société compte comme penseurs, donner de la voix pour montrer la voie. Mais au Gabon, en dehors de Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi, de Raymond Ndong-Sima, de Guy Nang-Békalé, Luc Bengono-Nsi, Alexandre Barro-Chambrier et quelques autres qui ont écrit leurs désaccords sur leur réseaux sociaux ou publie des vidéos a cet égard ; nous n’avons ni lu, ni entendu grand monde. Les jeunes Gabonais cherchent des repères. Chers intellectuels, donner les leur !

 

Nous n’en dirons pas plus pour l’instant par respect pour ceux que nous interpellons, qui se reconnaitront. L’heure n’est pas au silence. Il faut réagir car le moment est grave !

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