THE CALLS FOR A PEACE OF THE BRAVES ARE ONLY A SUBTERFUGE BY THE REGIME TO TELL THOSE WHO WANT TO HEAR THAT THE TABLE IS SET! LES APPELS À LA PAIX DES BRAVES NE SONT QU’UN SUBTERFUGE DU RÉGIME POUR DIRE À QUI VEUT L’ENTENDRE QUE LA TABLE EST PRÊTE !
English version
The first time the phrase "Peace of the Braves"
entered Gabonese political language, it was enunciated by the late lawyer,
Pierre-Louis Agondjo-Okawe, when he invited the Gabonese opposition to go and
negotiate with the Bongo regime in Paris, in 1994. From this peace of the braves
emerged the Paris agreements which allowed many opposition members to enter the
government and Omar Bongo to remain in power. It was a political scam.
There have been other peace of the braves
since: the Arambo Accords; those of Agondje, for example. The results were the
same. No progress for Gabon.
With such results, how can one still offer to
the Gabonese people, another peace of the braves?
The regime believes that the only thing that
interests Gabonese politicians is money; and to distribute this money to them, they
need a negotiation mechanism that would neutralize these politicians by serving
them a very corruptive negotiating table. This corruptive negotiating table is
nothing more than the peace of the braves that the corrupters want and the
corrupt are hungry to join and participate to the feast.
Version française
La première fois que la formule
« Paix des Braves » entra dans le langage politique gabonais, elle
fut énoncée par l’avocat aujourd’hui disparu, Pierre-Louis Agondjo-Okawe, quand
il invita l’opposition Gabonaise à aller négocier avec le régime Bongo à Paris,
en 1994. De cette paix des braves en sortirent les accords de Paris qui ont
permis a de nombreux opposants de rentrer dans le gouvernement et à Omar Bongo
de se maintenir au pouvoir. Ce fut une escroquerie politique.
Il y a eu d’autres paix
des braves depuis : les accords d’Arambo ; ceux d’Agondje, par
exemple. Les résultats ont été les mêmes. Aucun progrès pour le Gabon.
Avec de tels résultats, comment
peut-on encore proposer aux Gabonais une autre paix des braves ?
Le régime estime que la
seule chose qui intéresse les politiciens Gabonais, soit l’argent ; et
pour leur distribuer cet argent, il faille un mécanisme de négociation qui
permettrait de neutraliser ces politiciens en leur servant une table de négociation
très corruptive. Cette table de négociation corruptive n’est rien d’autre que
cette paix des braves que les corrupteurs veulent et dont les corrompus
salivent d’envie de participer au festin.
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