THE BONGO REGIME IS GOING FROM ABOMINATIONS TO ABOMINATIONS! LE RÉGIME BONGO VA D’ABOMINATIONS EN ABOMINATIONS!

 



 

 

 

 

English version

 

In African cultures, there is nothing more sacred than death. In the African cosmogony, life does not end with death. On the contrary, to die means to go and join the ancestors who are the guardians of the clan, the tribe and of the traditions. So, death is not an end but rather a beginning.

 

Funeral rites therefore represent in Africa, the portals through which the living prepare the dead to join their ancestors. Therefore, disrupting mourning or not allowing a dead person to receive the burial due to them, are unforgivable transgressions.

 

To die is therefore not to disappear, but rather to change dimension; to become a spirit, an ancestor. For this transition to take place, during the funeral, the body must be watched over, celebrated; both to pay tribute to deceased; but also to assert their social anchoring so that the ancestors would welcome them in the best possible conditions.

 

But in Gabon, the abominable Bongo dictatorship has no respect for the dead or for our traditions. This regime, not content with persecuting Gabonese people during their lifetime, has decided to continue this persecution after their death. The blind and savage repression that befell the remains of Attorney Fabien Méré upon his return to Libreville is absolutely intolerable.

 

 

 

 

Version française

 

Dans les culture Africaines, il n’y a rien de plus sacré que la mort. Dans la cosmogonie africaine la vie ne s’arrête pas à la mort. Au contraire, mourir signifie aller rejoindre les ancêtres qui sont les gardiens du clan, de la tribu et des traditions. Ainsi, la mort n’est pas une fin mais plutôt un commencement.

 

Les rites funéraires représentent donc en Afrique, les portails par lesquels les vivants préparent les morts à rejoindre leurs ancêtres. Par conséquent, perturber un deuil ou ne pas permettre à un mort de recevoir la sépulture qui lui est due, sont des transgressions impardonnables.

 

Mourir n’est donc pas disparaître, mais plutôt changer de dimension ; devenir esprit, ancêtre. Pour que cette transition se réalise, pendant les funérailles, la dépouille doit être veillée, célébrée ; à la fois pour lui rendre hommage mais aussi pour affirmer son ancrage social afin que les ancêtres l’accueillent dans les meilleures dispositions.

 

Mais au Gabon, l’abominable dictature des Bongo n’a aucun respect ni pour les morts, ni pour nos traditions. Ce régime, non content de persécuter les Gabonais de leur vivant, a décidé de continuer cette persécution après la mort. La répression aveugle et sauvage qui s’est abattue sur la dépouille de Maître Fabien Méré, a son retour à Libreville, est absolument intolérable.

 

Ce régime ne respecte absolument rien ; mais tôt ou tard, il devra rendre des comptes à qui de droit : le peuple Gabonais.

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