HENRI-CLAUDE OYIMA RESPONDS TO THE FITCH RATING AGENCY! HENRI-CLAUDE OYIMA RÉPOND À L’AGENCE DE NOTATION FITCH!

 



 English version

 

Fitch Ratings recently announced that they were maintaining Gabon's sovereign rating at the mediocre rating of 'CCC' because this rating reflected a high level of perceived risk in the Gabonese economy. These risks are:

 

1.      Persistent Dependence on Oil Revenues: Fitch highlights Gabon's ongoing reliance on volatile oil revenues, which makes its economy vulnerable to global oil price fluctuations.

2.      Public Finance Management Challenges: The agency points to continued difficulties in managing public finances.

3.      A significant increase in public spending (estimated at 15% in 2024), driven by a rise in the wage bill and a surge in capital investments.

4.      A budget deficit of 2.5% of GDP on a commitment basis in 2024, with expectations of continued deficits in 2025 (2.4%) and 2026 (2.1%).

5.      Accumulation of arrears, estimated at 2.8% of GDP in 2024, which brings the budget closer to balance on a cash basis.

6.      Limited Access to Financing: Gabon faces constraints in accessing external and regional financing.

7.      Unclear Political Transition: While Fitch did acknowledge the successful presidential elections in April 2025 and the accession of transitional President Brice Oligui, they noted that the details of the new government's economic and budgetary programs are still being clarified.

8.      Debt Outlook: Gabon's debt is forecast to remain stable at around 75.3% of GDP in 2025 and 74.3% in 2026. The country refinanced its 2025 maturity, reducing short-term default risk despite liquidity constraints.

 

To this very bad rating, Gabon's Minister of Economy, Finance, Debt and Participations, Henry-Claude Oyima, responded in a statement on June 24, 2025, that Fitch's decision did not fully reflect several positive signals of political and economic stabilization. Namely:

1.      The success of the institutional transition and transparent presidential election.

2.      The new executive's budgetary commitment to return to primary budget balance (excluding investments) by 2026.

3.      Revival of financial cooperation with international partners due to reforms in governance, anti-corruption, and budget transparency.

4.      Progress in debt management

 

Dear readers, you see that everything we are being told about the good health of the Gabonese economy is nothing but lies.

 

 

 

 

 

Version française

 

L’agence Fitch Ratings a récemment annoncé le maintien de la note souveraine du Gabon à un médiocre 'CCC', estimant que cette note reflétait un niveau élevé de risque perçu dans l'économie gabonaise. Ces risques sont les suivants :

  1. Dépendance persistante aux revenus pétroliers : Fitch souligne la dépendance continue du Gabon à des revenus pétroliers volatils, ce qui rend son économie vulnérable aux fluctuations des prix mondiaux du pétrole.
  2. Défis de gestion des finances publiques : L'agence signale des difficultés persistantes dans la gestion des finances publiques.
  3. Une augmentation significative des dépenses publiques (estimée à 15 % en 2024), tirée par une hausse de la masse salariale et une augmentation des investissements en capital.
  4. Un déficit budgétaire de 2,5 % du PIB sur une base d'engagements en 2024, avec des prévisions de déficits continus en 2025 (2,4 %) et 2026 (2,1 %).
  5. Une accumulation d'arriérés, estimée à 2,8 % du PIB en 2024, ce qui rapproche le budget de l'équilibre sur une base de trésorerie.
  6. Accès limité au financement : Le Gabon est confronté à des contraintes pour accéder aux financements externes et régionaux.
  7. Transition politique incertaine : Bien que Fitch ait reconnu le succès de l’élection présidentielle d'avril 2025 et l'accession au pouvoir du président de transition Brice Oligui, l'agence a noté que les détails des programmes économiques et budgétaires du nouveau gouvernement sont toujours en cours de clarification.
  8. Perspectives de la dette : La dette du Gabon devrait rester stable, autour de 75,3 % du PIB en 2025 et 74,3 % en 2026. Le pays a refinancé son échéance de 2025, réduisant ainsi le risque de défaut à court terme malgré les contraintes de liquidité.

Face à cette très mauvaise note, le Ministre Gabonais de l'Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Henry-Claude Oyima, a répondu dans un communiqué daté du 24 juin 2025 que la décision de Fitch ne reflétait pas pleinement plusieurs signaux positifs de stabilisation politique et économique. À savoir :

  1. Le succès de la transition institutionnelle et de l'élection présidentielle transparente.
  2. L'engagement budgétaire du nouvel exécutif à retrouver l'équilibre budgétaire primaire (hors investissements) d'ici 2026.
  3. La relance de la coopération financière avec les partenaires internationaux grâce aux réformes en matière de gouvernance, de lutte contre la corruption et de transparence budgétaire.
  4. Les progrès dans la gestion de la dette.

Chers lecteurs, vous voyez que tout ce qu'on nous raconte sur la bonne santé de l'économie gabonaise n'est que mensonge.

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