THE EVASIVENESS OF THE PRESIDENTIAL SPOKESMAN! LA FUITE EN AVANT DU PORTE-PAROLE DE LA PRÉSIDENCE !
English version
Journalist's Question (at 33rd minute): What about the displaced
populations from "Behind the Assembly"?
Summary of the Spokesperson's Answer: Regarding the
redevelopment of the "Behind the Assembly" area, I've already
indicated that several categories of compatriots are impacted by the measures
you mentioned. There are those who have already received compensation, some
once, others twice, and even three times. It's essential to shed light on these
cases and take the time to unmask those of our compatriots who, in bad faith
and despite having been compensated, have not vacated the spaces. Indeed, many
cases involve individuals who were allocated construction plots and then resold
them in the concerned area. Similarly, it's necessary to examine potential
cases of those who have not been compensated. These situations will be studied,
and everyone will be held accountable for their actions. The State stands by
its actions and remains firm in its commitment to transforming the daily lives
of Gabonese men and women, starting with this zone. This is a strong will, and
specific situations will be examined.
Blog Comment: The administration knows that before displacing
populations, it's essential to follow several key steps to avoid chaos and
ensure fair treatment. It's crucial to begin with a complete census of all
people living in the area. This allows for identifying the exact number of
residents, their family composition, and their specific needs.
In parallel, it's vital to determine who holds valid land titles and
who are the occupants without legal right or title. This distinction is
fundamental for subsequent operations. Once this information is collected, it
becomes possible to offer adequate compensation to those with recognized rights
(landowners). For others, social rehousing solutions or aid programs should be
considered, depending on existing policies and individual situations.
Acting in disorder, by destroying homes before identifying everyone's
rights and planning solutions, can only lead to chaos, increased precariousness
for the populations, and social unrest. Prior planning is the key to a just and
humane displacement process. The Spokesperson's inappropriate response
highlights the regime's lack of an organized, rights-respecting, and socially
responsible approach in carrying out this operation.
Journalist's Question (at 36th minute): Where are Ali Bongo,
Sylvia Bongo, and Noureddin Bongo?
Summary of the Spokesperson's Answer: Thank you. What I can tell
you, because it's truly what's interesting, is the court decision. Regarding
the court decision, the Public Prosecutor has spoken on the details. You will
need to address the Public Prosecutor, who can provide you with more information
on the elements of the procedure concerning the personalities you mentioned.
Blog Comment: Here, the Presidential Spokesperson is performing
a "leading escape" or "flight forward" to avoid an
embarrassing question. He uses a communication strategy that consists of
deflecting the question to someone else, the Public Prosecutor, by claiming
that the latter has provided details on the matter, which is completely false.
Instead of answering the question, the spokesperson adopts a proactive stance
by redirecting the journalist to the Prosecutor, even though he himself knows that
the prosecutor merely stated that the Bongo-Valentin family had left the
territory to seek medical treatment. He did not indicate where they had gone
for treatment or for how long. That was the actual question.
Version française
Question d’un journaliste
(à la 33e minute) : Qu'en
est-il des populations déplacées de "Derrière l'Assemblée" ?
Résumé de la réponse du
Porte-Parole : Concernant
le réaménagement de la zone de "Derrière l'Assemblée", je vous ai
déjà indiqué que plusieurs catégories de compatriotes sont impactées par les
mesures que vous évoquez. Il y a ceux qui ont déjà bénéficié d'indemnités,
certains une fois, d'autres deux fois, voire trois fois. Il est essentiel de
faire la lumière sur ces cas et de prendre le temps de démasquer ceux de nos
compatriotes qui, de mauvaise foi et bien qu'ayant été indemnisés, n'ont pas
libéré les espaces. En effet, de nombreux cas concernent des individus qui se
sont vu attribuer des terrains de construction et les ont revendus dans la zone
concernée. De même, il est nécessaire d'étudier les cas éventuels de ceux qui
n'auraient pas été indemnisés. Ces situations seront examinées et chacun sera
tenu responsable de ses actes. L'État assume ses actions et reste ferme dans sa
volonté de transformer le quotidien des Gabonaises et des Gabonais, en
commençant par cette zone. C'est une volonté forte, et les situations
particulières seront étudiées.
Commentaire de ce blog : L'administration sait qu'avant de
déplacer des populations, il est essentiel de procéder à plusieurs étapes clés
pour éviter le chaos et garantir un traitement équitable. Il est primordial de
commencer par un recensement complet de toutes les personnes vivant dans la
zone. Cela permet de connaître le nombre exact d'habitants, leur composition
familiale et leurs besoins spécifiques.
En parallèle, il est crucial
de déterminer qui possède des titres fonciers valides et qui sont les occupants
sans droit ni titre. Cette distinction est fondamentale pour la suite des
opérations. Une fois ces informations recueillies, il devient possible d'offrir
des compensations adéquates aux personnes ayant des droits reconnus
(propriétaires fonciers). Pour les autres, il faudrait envisager des solutions
de relogement social ou des programmes d'aide, en fonction des politiques en
place et des situations individuelles.
Agir dans le désordre, en
détruisant les habitations avant d'avoir identifié les droits de chacun et
prévu des solutions, ne peut mener qu'au chaos, à une précarité accrue des
populations et à des contestations sociales. La planification préalable est la
clé d'un processus de déplacement juste et humain. La réponse inappropriée du
Porte-Parole met en lumière l'absence, de la part du régime, d'une démarche
organisée, respectueuse des droits et socialement responsable, dans l'exécution
de cette opération.
Question d’un journaliste
(à la 36e minute) : Où se
trouvent Ali Bongo, Sylvia Bongo et Noureddin Bongo ?
Résumé de la réponse du
Porte-Parole : Merci. Ce
que je peux vous dire, car c'est réellement ce qui est intéressant, c'est la
décision de justice. Pour ce qui est de la décision de justice, le Procureur de
la République s'est prononcé pour les détails. Il faudrait vous adresser au
Procureur de la République, qui pourra vous fournir plus d'informations sur les
éléments de la procédure concernant les personnalités que vous avez citées.
Commentaire de ce blog : Ici, le Porte-Parole de la Présidence
fait une "fuite en avant" pour éviter une question embarrassante. Il
utilise une stratégie de communication qui consiste à détourner la question
vers quelqu'un d'autre, le Procureur de la République, en affirmant que ce dernier
a fourni des détails à ce sujet, ce qui est absolument faux. Au lieu de
répondre à la question, le Porte-Parole adopte une posture proactive en
renvoyant le journaliste vers le Procureur, alors même qu'il sait que le Procureur
a simplement déclaré que les Bongo-Valentin avaient quitté le territoire pour
se faire soigner. Il n'a absolument pas indiqué où ils étaient allés se faire
soigner ni pour combien de temps. C'était pourtant cela la question.
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