THE C'BON-ERAMET TUG-OF-WAR! LE BRAS DE FER C’BON-ERAMET !
English version
Christel Bories, the President
of Eramet, recently expressed reservations about her company's ability to
implement a partial manganese transformation in Gabon by 2029. This is due to
several major challenges, despite the Gabonese government's intention to ban
crude manganese exports starting January 1, 2029.
The Eramet CEO
justified her skepticism by citing tight deadlines and significant technical
and financial challenges. Her argument centered on the fact that transforming
manganese ore into higher-value-added products (like ferromanganese or
silicomanganese) is a complex industrial process. It requires massive capital
investments, specific technologies, and cutting-edge technical expertise. She
considers a four-year timeframe (until 2029) to be extremely short for setting
up such large-scale infrastructure in Gabon.
Ms. Christel Bories
hinted that Gabon faces significant challenges in transport and infrastructure.
This includes the ongoing and costly modernization of the Trans-Gabon railway,
which is essential for transporting ore and processed products. Additionally,
manganese transformation involves not only processing plants but also access to
energy (competitively priced electricity), suitable port infrastructure for
exporting finished products, and a skilled workforce. Establishing this entire
value chain in such a short period is a considerable challenge.
For Ms. Christel
Bories, Eramet must ensure these investments are not only technically feasible
but also economically viable in the long term. According to her, rushing to
deploy transformation capacities without a thorough profitability study could
compromise the quality of their results.
Ultimately, Christel
Bories emphasizes that the imposed 2029 deadline is very ambitious and presents
major technical, financial, and logistical challenges that cannot be resolved
in such a short time for a complete and effective deployment. The ball is now
in C'BON's court to respond to Ms. Christel Bories' statement.
Version française
Christel Bories, la Presidente d'Eramet, a récemment exprimé des réserves sur la capacité de la société qu’elle dirige, à déployer une transformation partielle du manganèse au Gabon d'ici 2029 ; en raison de plusieurs défis majeurs, malgré l'intention du gouvernement Gabonais d'interdire l'exportation de manganèse brut à partir du 1er janvier 2029.
La Présidente d’Eramet a justifié son scepticisme en invoquant des délais
serrés et défis techniques et financiers. Son argument s’est centré sur le fait
que la transformation du minerai de manganèse en produits à plus forte valeur
ajoutée (comme le ferromanganèse ou le silicomanganèse), soit un processus
industriel complexe qui nécessite des investissements massifs en capitaux, des
technologies spécifiques et une expertise technique de pointe. Un délai de
quatre ans jusqu'en 202) est jugé par elle extrêmement court pour la mise en
place de telles infrastructures à grande échelle au Gabon.
Madame Christel Bories a laissé entendre que le Gabon faisait face à des
défis importants en matière de transport et d'infrastructures. Il y a d’abord la
modernisation du chemin de fer Transgabonais, essentielle pour l'acheminement
du minerai et des produits transformés, qui est un projet continu et coûteux ;
il faut y ajouter la transformation du manganèse qui implique non seulement des
usines de transformation, mais aussi l'accès à l'énergie (de l'électricité à un
coût compétitif), des infrastructures portuaires adaptées pour l'exportation
des produits finis, et une main-d'œuvre qualifiée. Mettre en place l'ensemble
de cette chaîne de valeur dans un laps de temps si court est un défi considérable.
Pour Madame Christel Bories, Eramet doit s'assurer que ces investissements
soient non seulement réalisables techniquement, mais aussi économiquement
viables sur le long terme. Selon elle, déployer des capacités de transformation
de manière précipitée sans une étude approfondie de rentabilité pourrait
compromettre la qualité de ses résultats.
En définitive, Christel Bories souligne que le calendrier imposé de 2029
est très ambitieux et pose des défis techniques, financiers et logistiques
majeurs qui ne peuvent être résolus en si peu de temps pour un déploiement
complet et efficace. La balle est donc dans le camp de C’BON qui devrait répondre
à la sortie de Madame Christel Bories.

Comments
Post a Comment