SO MANY SPECIAL ADVISORS! QUE DE CONSEILLERS SPÉCIAUX!

 

English version

In Emmanuel Macron's cabinet at the Élysée, two people hold the title of "special advisor”:

• Tristan Bromet (Special Advisor)
• Constance Bensussan (Special Advisor for Social Affairs, Education, and Fight Against Inequalities)

C'BON, for his part, has already appointed at least thirty special advisors.

Dear readers, being a special advisor to a Head of State should not be within reach of just any clown. It is normally a position reserved for extremely gifted individuals.

When one knows who occupies this position elsewhere, it's shameful to see how it's debased in Gabon. In France, for example, Jacques Attali held the position of special advisor to the President of the Republic from Mitterrand's election in 1981 and remained so until 1991, the year he took over as head of the EBRD (European Bank for Reconstruction and Development). During all that time, he was the only special advisor to Mitterrand. His role was very extensive, covering a wide range of economic, social, and international subjects. He was also the President's "sherpa," meaning he represented him and prepared dossiers for international summits, particularly the G7. He also documented much of this experience in his monumental memoirs titled "Verbatim."

But when we look at C'BON's appointments, we notice that mediocre, insignificant people, without political or intellectual stature, become special advisors.

Dear readers, do you think there are fifty Gabonese people who could live up to this position if the Attali standard were applied to them?

They claim to want excellence but promote incompetents!

Version française

Dans le cabinet d'Emmanuel Macron à l'Élysée, deux personnes portent le titre de "conseiller spécial" :

• Tristan Bromet (Conseiller spécial)
• Constance Bensussan (Conseillère spéciale social, éducation et lutte contre les inégalités)

C'BON, quant à lui, a déjà nommé au moins une trentaine de conseillers spéciaux.

Chers lecteurs, être conseiller spécial d'un Chef d'État ne devrait pas être à la portée de n'importe quel guignol. C'est normalement un poste réservé à des personnes extrêmement douées.

Quand on sait qui occupe ce poste ailleurs, on a honte de voir comment il est galvaudé au Gabon. En France par exemple, Jacques Attali a occupé le poste de conseiller spécial du Président de la République dès l'élection de Mitterrand en 1981 et l'est resté jusqu'en 1991, année où il prend la tête de la BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement). Il fut pendant tout ce temps le seul, conseiller spécial de Mitterrand. Son rôle était très étendu, couvrant un large éventail de sujets économiques, sociaux et internationaux. Il était également le "sherpa" du Président, ce qui signifie qu'il le représentait et préparait les dossiers pour les sommets internationaux, notamment le G7. Il a d'ailleurs consigné une grande partie de cette expérience dans ses mémoires monumentales intitulées "Verbatim".

Mais quand on regarde les nominations de C'BON, on remarque que des gens médiocres, insignifiants, sans envergure politique ni intellectuelle, deviennent conseillers spéciaux.

Chers lecteurs, pensez-vous qu'il y ait une cinquantaine de Gabonais pouvant être à la hauteur de ce poste si on leur appliquait le barème d'Attali ?

Ils disent vouloir l'excellence mais font la promotion des tocards !