WHEN A PUBLIC SERVICE VALUES LOYALTY MORE THAN COMPETENCE, NOTHING CAN WORK ! QUAND UNE FONCTION PUBLIQUE VALORISE PLUS LA LOYAUTÉ QUE LA COMPÉTENCE, RIEN NE PEUT MARCHER !

 



 

English version

 

Everywhere we look in Gabon, we see strong evidence in Gabon that highlight a critical issue in public administration and organizational effectiveness: Gabon’s public service is pitifully ineffective and inefficient, despite being made of a workforce that is by African standards, very educated and on paper very capable. The question is: why?

 

This blog comes to the conclusion that it is because in Gabon, the civil service is built on loyalty and not on competence. We must then elaborate on why loyalty over competence is problematic in public service.

 

When the public sees that positions are filled based on who someone knows or their personal allegiance rather than their ability to do the job, it erodes trust in government institutions. This leads to cynicism and a lack of faith in the public service's capacity to deliver the goals promised by the government.

 

Incompetent individuals, no matter how loyal, will struggle to perform their duties effectively. This leads to poor decision-making, wasted resources, missed opportunities, and ultimately, a decline in the quality of public services.

 

Today in Gabonese public service, there is a culture that prioritizes loyalty and thus stifle dissent, critical thinking, and new ideas. Competent individuals who might challenge the status quo or propose innovative solutions may be sidelined if they are not perceived as sufficiently loyal to existing power structures; meaning if they do not show absolute devotion, even caricatural devotion, to C’BON.

 

This overemphasis on loyalty in the public service, breeds nepotism and cronyism, where positions are given to friends and family regardless of qualifications. This naturally also opens the door to corruption as loyal but incompetent individuals may be more susceptible to improper influence.

 

The consequence is that dedicated public servants who see less competent but more loyal colleagues promoted over them then become demoralized, leading to reduced motivation, burnout, and a brain drain from the public sector. Today in Gabon, civil servants are greatly demotivated.

 

Normally, the public service is meant to deal with complex societal issues that require specialized knowledge, critical thinking, and problem-solving skills. If these roles are filled by individuals lacking competence, these problems will remain unaddressed and will worsen.

 

Competence should always be the bedrock of effective public service. Loyalty, while not inherently bad, should be directed towards the public good and the mission of the organization, not solely towards individuals or political factions. When personal loyalty supersedes professional capability, the fundamental purpose of public service—to serve the public effectively and efficiently—is undermined, leading to a system that is useless and that cannot work.

 

For Gabon, it is time to promote merit-based systems versus patronage systems in government, to ensure an effective and accountable public service. At the moment, we are far from that.

 

 

 

 

 

Version française

 

Partout où nous regardons au Gabon, nous voyons des preuves solides qui mettent en lumière un problème critique dans l'administration publique et l'efficacité organisationnelle : la fonction publique gabonaise est pitoyablement inefficace et inefficiente, malgré une main-d'œuvre qui est, selon les standards africains, très éduquée et, sur le papier, très capable. La question est : pourquoi ?

 

Ce blog arrive à la conclusion que c'est parce qu'au Gabon, la fonction publique est construite sur la loyauté et non sur la compétence. Nous devons alors élaborer sur les raisons pour lesquelles la loyauté au détriment de la compétence est problématique dans la fonction publique.

 

Lorsque le public constate que les postes sont pourvus en fonction des relations ou de l'allégeance personnelle plutôt que de la capacité à accomplir le travail, cela érode la confiance dans les institutions gouvernementales. Cela conduit au cynisme et à un manque de foi dans la capacité de la fonction publique à atteindre les objectifs promis par le gouvernement.

 

Les individus incompétents, aussi loyaux soient-ils, auront du mal à accomplir leurs tâches efficacement. Cela entraîne une mauvaise prise de décision, un gaspillage des ressources, des opportunités manquées et, finalement, une baisse de la qualité des services publics.

 

Aujourd'hui, dans la fonction publique gabonaise, il existe une culture qui privilégie la loyauté et, par conséquent, étouffe la dissidence, la pensée critique et les idées nouvelles. Les individus compétents qui pourraient remettre en question le statu quo ou proposer des solutions innovantes peuvent être mis de côté s'ils ne sont pas perçus comme suffisamment loyaux envers les structures de pouvoir existantes ; c'est-à-dire s'ils ne montrent pas une dévotion absolue, voire caricaturale, à C'BON.

 

Cette survalorisation de la loyauté dans la fonction publique engendre le népotisme et le clientélisme, où les postes sont attribués à des amis et à la famille, quelles que soient leurs qualifications. Cela ouvre naturellement la porte à la corruption, car les individus loyaux mais incompétents peuvent être plus sensibles aux influences inappropriées.

 

La conséquence est que les fonctionnaires dévoués qui voient des collègues moins compétents mais plus loyaux être promus à leur place se démoralisent, ce qui entraîne une réduction de la motivation, un épuisement professionnel et une fuite des cerveaux du secteur public. Aujourd'hui au Gabon, les fonctionnaires sont très démotivés.

 

Normalement, la fonction publique est censée traiter des questions sociétales complexes qui exigent des connaissances spécialisées, une pensée critique et des compétences en résolution de problèmes. Si ces rôles sont occupés par des individus manquant de compétence, ces problèmes resteront sans solution et s'aggraveront.

 

La compétence devrait toujours être le fondement d'une fonction publique efficace. La loyauté, bien que non intrinsèquement mauvaise, devrait être dirigée vers le bien public et la mission de l'organisation, et non uniquement vers des individus ou des factions politiques. Lorsque la loyauté personnelle l'emporte sur la capacité professionnelle, l'objectif fondamental de la fonction publique — servir le public de manière efficace et efficiente — est sapé, conduisant à un système qui est inutile et qui ne peut pas fonctionner.

 

Pour le Gabon, il est temps de promouvoir des systèmes basés sur le mérite plutôt que des systèmes de favoritisme au sein du gouvernement, afin d'assurer une fonction publique efficace et responsable. Pour l'instant, nous en sommes loin.

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