WHAT TO THINK OF THE SITUATION IN GABON, IF NOT TO REVOLT AGAINST IT? QUE PENSER DE LA SITUATION QUI PRÉVAUT AU GABON, SI CE N’EST S’EN RÉVOLTER ?

 



 

 

English version

 

Dear readers, what can we think of the general situation currently prevailing in Gabon, between the demolitions, the loss of the Mbanié, Cocotiers, and Conga islands, the clandestine release of the Bongo-Valentin family, if not feel a deep sense of disgust?

 

After all the electoral-populist fanfare by C’BON, we would want to have the faith of an altar boy, we would want to blindly trust C’BON and hope that he will make life easier for the people; but how can we escape this repugnant truth that is so obvious and undeniable it blinds us?

 

Just one month after his election with nearly 95% of the votes, the truth compels us to declare that C’BON has no conscience, no morals, no integrity, nothing but immense appetites; and in this, he is followed by all his sycophants, no less voracious than he. Therefore, for our salvation, what is happening in Gabon right now must stop.

 

Gabon becomes more unpleasant and unlivable every day. We can no longer stand idly by as events destroy lives and ruin families. We can no longer passively witness the destruction of the people and, consequently, of the country. Yes, we have the impression that, like the Bongo-Valentin family yesterday, C’BON is determined to ruin, exploit, and humiliate our unfortunate population.

 

Dear readers, history shows us that everywhere in the world, the internal revolt of the individual first manifests as a rupture and then reveals itself through disobedience.

 

Who are these people suffering from C’BON's bad decisions? Are they so different from us? The facts today are clear enough to convince us that the ongoing demolitions are illegal. What can be done? Who will rebuild the shattered lives?

 

Can parents who have seen their life's work destroyed by bulldozers tell their children that they will leave them something as an inheritance? Can they still walk with their heads held high, their hearts strong, confident in a future of happiness that will reign in the country?

 

When people's homes are demolished without offering them even temporary shelter, it attacks human dignity, freedom, faith in one's country and its authorities, the hope placed in an ideal of having a roof over one's head, the joy of living securely with family. These populations of Plaine-Orety are now doubly destitute and voiceless in the face of what is both unjust and cruel.

 

No, C’BON is taking a very worrying direction!

 

 

 

 

 

 

Version française

 

Chers lecteurs, que penser de la situation générale qui prévaut en ce moment au Gabon, entre les casses, la perte des îles Mbanié, Cocotiers et Conga, la libération en catimini des Bongo-Valentin, si ce n’est avoir le sentiment d’un profond dégoût ?

 

Après tout le cinéma électoralo-populiste fait par C’BON, on voudrait avoir la foi d’un enfant de chœur, on voudrait se fier aveuglément à C’BON et espérer qu'il rendra la vie plus facile au peuple ; mais comment échapper à cette vérité si répugnante qui est tellement évidente et sans appel qu’elle nous éblouit ?

 

Juste un mois après son élection avec presque 95 % des suffrages, la vérité nous oblige à déclarer que C’BON n’a ni conscience, ni morale, ni parole, rien que des appétits immenses ; et en cela il est suivi de tous ses obligés non moins voraces que lui. Il faut donc, pour notre salut, que ce qui se passe au Gabon en ce moment s’arrête.

 

Le Gabon devient tous les jours plus déplaisant et invivable. Nous ne pouvons plus assister les bras ballants à des événements qui détruisent des vies et ruinent des familles. On ne peut plus assister passivement à la destruction du peuple et, par voie de conséquence, du pays. Oui, on a l’impression que comme les Bongo-Valentin hier, C’BON est acharné à ruiner, exploiter et humilier notre malheureuse population.

 

Chers lecteurs, l’histoire nous démontre que partout dans le monde, la révolte interne de l’individu s’extériorise d’abord par la rupture et se révèle ensuite par la désobéissance.

 

Qui sont ces gens qui subissent les mauvaises décisions de C’BON ? Sont-ils si différents de nous ? Les faits aujourd’hui sont suffisamment clairs pour nous convaincre que les casses en cours sont illégales. Que faire ? Qui reconstruira les vies brisées ?

 

Les parents qui ont vu le travail de toute leur vie détruit par les bulldozers peuvent-ils dire à leurs enfants qu’ils leur laisseront quelque chose en héritage ? Peuvent-ils encore marcher la tête haute, le cœur solide, confiants dans l’avenir de bonheur qui régnera dans le pays ?

 

Quand on casse les maisons des gens sans leur proposer des abris même temporaires, on attaque la dignité humaine, la liberté, la foi en son pays et en ses autorités, l’espoir mis dans un idéal qui est celui d’avoir un toit, le bonheur de vivre en famille en sécurité. Ces populations de Plaine-Orety sont aujourd’hui doublement démunies et sans voix devant ce qui est à la fois injuste et cruel.

 

Non, C’BON est en train de prendre une direction très inquiétante !

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