YOU CAN'T DESTABILIZE YOUR POPULATION UPSTREAM AND THEN COMPLAIN ABOUT SOCIAL PROBLEMS DOWNSTREAM! ON NE PEUT PAS DESTABILISER SA POPULATION EN AMONT ET ENSUITE SE PLAINDRE DES PROBLÈMES SOCIAUX EN AVAL !

 



 

 

English version

 

C'BON has embarked on a perilous path for both itself and Gabon: the destruction of homes, even shantytowns, without adequate rehousing solutions for the displaced, is an approach that will inevitably lead to an aggravation of social problems rather than their resolution.

 

When the C'BON regime decided to destroy the homes of many families without offering them viable alternatives, it merely displaced the problem. The dislodged populations, often already in highly precarious situations, find themselves homeless, lose their informal social and economic balances, and are forced to seek new refuges, often under even more precarious conditions. All of this risks leading to a multitude of negative consequences.

 

Without housing, these populations end up on the streets or in makeshift shelters, worsening their economic and social situation. We know the difficulty Gabonese people face in accessing water and electricity under normal circumstances; one can imagine that these displaced individuals will have even greater difficulty accessing basic infrastructure (drinking water, electricity) in their improvised new living areas, which risks fostering distress and the spread of diseases.

 

Even more dramatically, despair and precariousness may push some displaced individuals toward illegal activities to survive. The new informal gathering places for these displaced populations may also become no-go zones. These forced displacements and the resulting domestic instability risk making it difficult for children to continue their schooling, jeopardizing their future and pushing them toward delinquency. Displaced communities will be broken and fragmented.

 

It is clear that even if the destruction of these homes is justified by the C'BON regime as an urban beautification measure or social cleansing, given that it was carried out without economic support, human assistance, or proper planning, it is doomed to fail. For such an intervention to be effective and just, it must imperatively be part of an inclusive urban development approach, including dignified and concerted rehousing for the displaced, social and economic support with the implementation of professional integration programs, training, and psychological assistance to help populations reintegrate, etc.

 

In short, destroying homes without offering lasting solutions is a self-defeating approach that solves nothing and only exacerbates social problems. A responsible policy demands a long-term vision and a genuine consideration of the dignity and rights of the affected populations.

 

 

 

 

Version française

 

C'BON s'est engagé dans une voie périlleuse pour lui et pour le Gabon : la destruction des habitations, fussent-elles des bidonvilles, sans solution de relogement adéquate pour les déplacés, est une approche qui mènera inévitablement à une aggravation des problèmes sociaux plutôt qu'à leur résolution.

 

Lorsque le régime C'BON a décidé de détruire les logements de nombreuses familles sans leur offrir d'alternatives viables, il n'a fait que déplacer le problème. Les populations délogées, souvent déjà en situation de grande précarité, se retrouvent sans abri, perdent leurs équilibres sociaux et économiques informels, et sont contraintes de chercher de nouveaux refuges, souvent dans des conditions encore plus précaires. Tout ceci risque d'entraîner une multitude de conséquences négatives.

 

Sans logement, ces populations se retrouvent à la rue ou dans des abris de fortune, aggravant leur situation économique et sociale. On connaît la difficulté des Gabonais à avoir accès à l'eau et à l'électricité en temps normal ; on imagine que ces déplacés auront encore plus de difficultés à avoir accès à des infrastructures de base (eau potable, électricité) dans leurs nouveaux lieux d'habitation improvisés, ce qui risque de favoriser le mal-être et la propagation des maladies.

 

Encore plus dramatique, le désespoir et la précarité pourront pousser certains déplacés vers des activités illégales pour survivre. Les nouveaux lieux de rassemblements informels de ces populations déplacées pourront également devenir des zones de non-droit. Ces déplacements forcés et l'instabilité domestique qui en résultera risquent de rendre difficile la poursuite de la scolarité pour les enfants, hypothéquant leur avenir et les poussant plutôt vers la délinquance. Les communautés déplacées seront brisées et fragmentées.

 

Il est clair que même si la destruction de ces habitations est justifiée par le régime C'BON comme une mesure d'embellissement urbain ou de nettoyage social, vu qu'elle s'est faite sans accompagnement économique, humain et planification, elle est vouée à l'échec. Pour qu'une telle intervention soit efficace et juste, elle doit impérativement s'inscrire dans une démarche de développement urbain incluant le relogement digne et concerté des déplacés, l'accompagnement social et économique avec la mise en place de programmes d'aide à l'insertion professionnelle, de formation et de soutien psychologique pour aider les populations à se réintégrer, etc.

 

En somme, détruire des habitations sans offrir de solutions pérennes est une approche suicidaire qui ne résout rien et ne fait qu'exacerber des problèmes sociaux. Une politique responsable exige une vision à long terme et une réelle prise en compte de la dignité et des droits des populations concernées.

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