IS GABON SO FRAGILE THAT IT BARS KEMI SEBA FROM THE TERRITORY? LE GABON EST-IL SI FRAGILE AU POINT D’INTERDIRE KEMI SEBA DE SÉJOUR ?
English version
The regime C’BON has
barred the activist Kemi Seba from entering Gabon to give a series of
conferences. This blog finds this decision ridiculous and even amusing, given
that not too long ago, C’BON bragged that he was not afraid of anything.
We all know that dissenters,
especially those with intellectual or public platforms, can challenge the
official narrative, expose regime weaknesses, and inspire others to oppose the authorities.
This is what C’BON is afraid of, because he knows that authoritarian regimes
thrive on a controlled flow of information and the suppression of any
alternative viewpoints.
C’BON aims to project
an image of unwavering authority and widespread support in Gabon; and as such, any
dissenters, both inside and outside the country, such as Kemi Seba, would undermine
this image and can create cracks in C’BON's façade.
C’BON likes to
control the local media and restrict freedom of speech to manipulate public
perception and spread propaganda. Kemi Seba could disrupt this control by
providing alternative information.
Dear readers, as you
have consistently noticed, C’BON is
afraid of intellectual disagreement. While it might seem paradoxical for a
seemingly all powerful person in Gabon to fear ideas, intellectual dissent
poses a fundamental challenge to him, because he relies only on a cult of
personality, and he knows that intellectual arguments would inevitably expose
the flaws or inconsistencies in his system.
We know that
intellectuals often bring facts, analyses, and different perspectives that can
contradict the regime's propaganda, to have Kemi Seba give a conference within
Gabon could erode C’BON standing among the public.
Baring Kemi Seba from
entering the country is in itself an act of censorship. It is a calculated
strategy that aims to protect a system built on concentrated power, limited
freedoms, and a manufactured reality. The absence of dissent in Gabon helps
prevent the emergence of alternative leadership or the mobilization of the
populace, which are crucial for the longevity of authoritarian rule, such as
that of C’BON.
Version française
Le régime C’BON a interdit à l'activiste Kemi Seba d'entrer au Gabon pour
donner une série de conférences. Ce blog trouve cette décision ridicule et même
amusante, étant donné qu'il n'y a pas si longtemps, C’BON se vantait de n'avoir
peur de rien.
Nous savons tous que les dissidents, en particulier ceux qui ont des
plateformes intellectuelles ou publiques, peuvent contester le récit officiel,
exposer les faiblesses du régime et inspirer les gens à s'opposer aux
autorités. C'est ce dont C’BON a peur, car il sait que les régimes autoritaires
prospèrent grâce à un flux d'informations contrôlé et à la suppression de tout
point de vue alternatif.
C’BON vise à projeter une image d'autorité inébranlable et de soutien
généralisé au Gabon ; et à ce titre, tout dissident, tant à l'intérieur qu'à
l'extérieur du pays, comme Kemi Seba, saperait cette image et pourrait créer
des fissures dans la façade de C’BON.
C’BON aime contrôler les médias locaux et restreindre la liberté
d'expression pour manipuler la perception publique et diffuser de la
propagande. Kemi Seba pourrait perturber ce contrôle en fournissant des
informations dissonantes.
Chers lecteurs, comme vous l'avez constamment remarqué, C’BON a peur des
désaccords intellectuels. Bien qu'il puisse sembler paradoxal pour une personne
apparemment toute-puissante au Gabon de craindre les idées, la dissidence
intellectuelle représente un défi fondamental pour lui, car il ne s'appuie que
sur un culte de la personnalité, et il sait que les arguments intellectuels
exposeraient inévitablement les failles ou les incohérences de son système.
Nous savons que les intellectuels apportent souvent des faits, des analyses
et des perspectives différentes qui peuvent contredire la propagande du régime.
Le fait que Kemi Seba donne une conférence au Gabon pourrait nuire à la
position de C’BON auprès du public.
Interdire à Kemi Seba d'entrer dans le pays est en soi un acte de censure.
C'est une stratégie calculée qui vise à protéger un système bâti sur un pouvoir
concentré, des libertés limitées et une réalité fabriquée. L'absence de
dissidence au Gabon contribue à empêcher l'émergence d'une vision alternative
ou la mobilisation de la population, ce qui est crucial pour la longévité d'un
régime autoritaire, tel que celui de C’BON.
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