WHY DOES C’BON VISIT HIS VICTIMS ? POURQUOI C’BON REND-T-IL VISITE À SES VICTIMES ?
English version
A few days after
rendering thousands homeless by destroying their homes, C'BON visited them,
claiming to act out of compassion. By doing so, he sends a deeply cynical and
manipulative message, because this gesture, far from being a sign of remorse or
genuine solicitude, aims at most to consolidate his power and control the
communication narrative.
When deporting people
to concentration camps during World War II, SS officers often paid a final
visit to the deportees. Psychologists and psychiatrists who study these
behaviors say it was a way for these officers to assert their absolute power
and impunity over the deportees. This behavior is covered in Machiavelli's
writings.
For Machiavelli, the
Prince must always demonstrate that he has the power to inflict suffering and,
despite this, to present himself before those he has oppressed without fear of
reprisal. This is an ultimate manifestation of his impunity. He can dictate
suffering and then dictate how that suffering is perceived, including
disguising it as a necessary evil whose consequences nonetheless warrant his
compassion, since he is so good, isn't he? In doing so, he reinforces the idea
that he is above all justice and can act as he pleases.
By donning the cloak
of compassion, the Prince seeks to whitewash his image in the eyes of public
opinion, both national and international. He hopes to mitigate the condemnation
of his actions and present himself as a humane, even benevolent, leader, even
if he is responsible for the suffering inflicted. This is a macabre public
relations operation, aimed at diverting attention from his crimes.
C'BON's visit is also
a form of intimidation. Victims are forced to face their tormentor, who now
presents himself as a benefactor. This strengthens their feeling of
powerlessness and discourages any form of resistance or testimony. C'BON exerts
psychological control by dictating the nature of the interaction and forcing
his victims to endure his presence.
By ostentatiously
displaying compassion, C'BON implicitly denies the extent of his crimes and his
direct responsibility. He attempts to present the suffering of those displaced
as an unintentional consequence, rather than the direct result of his orders.
His supposed compassion becomes a means of minimizing the gravity of the acts
committed.
For the general
populace, this is a warning. C'BON says: "I have broken you, and I can
even afford to come and 'comfort' you. Your fate is in my hands." For the
rest of the population, those not yet displaced, it is a message of required
docility: "Even the victims eventually submit to me. You'd better not defy
me."
Dear readers, C'BON's
visit to his victims is a cold and strategic calculation aimed at consolidating
his power, manipulating perceptions, and keeping the people under his control.
Version française
Pouvez vous traduire ce texte en anglais ?
Quelques jours après avoir mis des milliers de gens à la rue en détruisant
leurs maisons, C’BON leur a rendu visite en prétendant agir par compassion. En
faisant cela, il envoie un message profondément cynique et manipulateur, car ce
geste, loin d'être un signe de remords ou de véritable sollicitude, vise tout
au plus à asseoir son pouvoir et à contrôler le narratif communicationnel.
Quand ils déportaient les gens vers les camps de concentration pendant la
seconde guerre mondiale, les officiers SS rendaient souvent une dernière visite
aux déportés. Les psychologues et psychiatres qui étudient ces comportements
disent que c’était une façon, pour ces officiers, d’affirmer aux déportés leur pouvoir
absolu et leur impunité. Ce comportement est couvert dans écrits de Machiavel
Pour Machiavel, le Prince doit toujours démontrer qu'il a le pouvoir de
faire souffrir et, malgré cela, de se présenter devant ceux qu'il a opprimés
sans craindre de représailles. C'est une manifestation ultime de son impunité.
Il peut dicter la souffrance et ensuite dicter la manière dont cette souffrance
est perçue, y compris en la déguisant en mal nécessaire dont les conséquences méritent
tout de même sa compassion, vu qu’il est si bon le Prince, n’est-ce pas ?
Ce faisant, il renforce l'idée qu'il est au-dessus de toute justice et qu'il
peut agir comme bon lui semble.
En se drapant du manteau de la compassion, le Prince cherche à blanchir son
image aux yeux de l'opinion publique, tant nationale qu'internationale. Il
espère atténuer la condamnation de ses actes et se présenter comme un dirigeant
humain, voire bienveillant, même s'il est responsable des souffrances infligées.
C'est une opération de relations publiques macabre, visant à détourner
l'attention de ses crimes.
Cette visite de C’BON est aussi une forme d'intimidation. Les victimes sont
forcées de faire face à leur bourreau, qui se présente désormais comme un bienfaiteur.
Cela renforce leur sentiment d'impuissance et les décourage de toute forme de
résistance ou de témoignage. C’BON exerce un contrôle psychologique en dictant
la nature de l'interaction et en forçant ses victimes à endurer sa présence.
En affichant ostensiblement de la compassion, C’BON nie implicitement
l'ampleur de ses crimes et sa responsabilité directe. Il tente de présenter la
souffrance des déguerpis comme une conséquence involontaire, plutôt que le
résultat direct de ses ordres. Sa supposée compassion devient un moyen de
minimiser la gravité des actes commis.
Pour le peuple en général, c'est un avertissement. C’BON dit : "Je
vous ai brisés, et je peux même me permettre de venir vous réconforter. Votre
sort est entre mes mains." Pour le reste de la population, les non encore déguerpis,
c'est un message de docilité requise : "Même les victimes finissent par se
soumettre à moi. Vous feriez mieux de ne pas me défier."
Chers lecteurs, la visite de C’BON à ses victimes est un calcul froid et
stratégique destiné à consolider son pouvoir, manipuler les perceptions et
maintenir le peuple sous son control.

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