THE FIRST 4 POST-ELECTION ACTS INDICATE THAT THE C'BON REGIME IS OFF TO A VERY BAD START! LES 4 PREMIERS ACTES POST ÉLECTION INDIQUENT QUE LE RÉGIME C’BON EST TRÈS MAL PARTI !
English version
Since its election on April 12, 2025, which saw him officially endorsed
with 95% of the votes, and by carefully observing the actions taken (not the
promises made), we can, surely, draw a pessimistic and critical assessment of
the path taken by the newly installed C'BON regime.
This assessment revolves around the following points:
·
Act 1 post-election: The incredible release of
the Bongo-Valentin.
·
Act 2 post-election: The loss of Gabon's
sovereignty over the Mbanié, Cocotiers, and Conga islands.
·
Act 3 post-election: The demolition of Gabonese
homes, reducing their occupants to homelessness.
·
Act 4 post-election: The resurgence of
widespread power outages, despite the Kapowership contract costing billions per
month.
The C'BON regime appears to be struggling and terribly floundering,
encircled by its own inconsistencies. We criticize the choices and directions
of this regime, which is rushing into prestige projects instead of addressing
what is most urgent: roads, healthcare, education, agriculture, etc.
We denounce the resumption, by the C'BON administration, of the Bongo
regime's flaws, notably corruption, excessive bureaucracy, waste, and a
disconnect from rural realities. The new Oliguist elites, like their
predecessors, either don't know how or don't want to tackle the fundamental
problems of Gabon's development.
The C'BON regime, like its predecessors, appears to be primarily a
clientelist regime. This means that the system in place remains characterized
by informal, personalized, and asymmetrical exchange relationships between
individuals or groups holding power and the country's resources, and other
individuals or groups who provide them with support in exchange for favors,
services, or benefits; these are the famous "catfish eaters." In
other words, it is a form of social and political relations where access to resources,
public services, employment, or other advantages depends less on merit-based
rules than on personal connections and services rendered to a political
"patron."
While the transition was supposed to "restore" institutions,
we observe that, unlike a system based on clear institutions and laws, the
C'BON regime relies on direct and often unwritten ties between individuals.
Favors are not granted based on objective criteria but selectively and at the
discretion of the C'BON regime. This inevitably leads to arbitrariness and
injustice.
We also note a lack of strong ideological political content from C'BON.
The C'BON regime has emptied politics of its ideological substance. Adherence
is obtained through concrete material benefits rather than through commitment
to a program or values.
This blog reaffirms, as we always have, that Gabon could develop
rapidly if its governance model were fundamentally rethought. We emphasize the
need for an agricultural revolution, respect for the land and farmers, a
restructuring of education and leadership training, as well as a fairer and
more efficient management of resources.
The C'BON regime is moving from one error to another, and illusions no
longer enchant the people. It is off to a very bad start.
Version française
Depuis son élection du 12
avril 2025, qui l'a plébiscité avec officiellement 95% des suffrages, et en
observant attentivement les actes posés (non pas les promesses faites), nous
pouvons, sans risque de nous tromper, dresser un constat pessimiste et critique
sur la voie prise par le régime C'BON nouvellement installé.
Ce constat s'articule autour
des points suivants :
·
Acte
1 post-élection : La libération rocambolesque des Bongo-Valentin.
·
Acte
2 post-élection : La perte de la souveraineté du Gabon sur les îles Mbanié,
Cocotiers et Conga.
·
Acte
3 post-élection : La destruction des maisons des Gabonais et leur réduction à
devenir des sans-abris.
·
Acte
4 post-élection : La recrudescence des délestages sauvages, malgré le contrat
Kapowership qui coûte des milliards par mois.
Le régime C'BON nous paraît
être en difficulté et piétine terriblement, encerclé par ses propres
incohérences. Nous critiquons les choix et orientations de ce régime qui
s'engouffre dans des projets de prestige, au lieu de se lancer dans ce qui est
le plus urgent : la route, la santé, l'éducation, l'agriculture, etc.
Nous dénonçons la reprise,
par l'administration C'BON, des travers du pouvoir Bongo, notamment la
corruption, la bureaucratie à outrance, le gaspillage et l'éloignement des
réalités paysannes. Les nouvelles élites oliguistes, comme celles qui les ont
précédées, ne savent pas ou ne veulent pas s'attaquer aux problèmes
fondamentaux du développement du Gabon.
Le régime C'BON s'annonce,
comme ses prédécesseurs, être principalement un régime clientéliste.
C'est-à-dire que le système en place reste caractérisé par des relations
d'échange informelles, personnalisées et asymétriques entre des individus ou
des groupes détenant le pouvoir et les ressources du pays, et d'autres
individus ou groupes qui leur apportent un soutien en échange de faveurs, de
services ou de bénéfices ; ce sont les célèbres "mangeurs de
silures". En d'autres termes, il s'agit d'une forme de relations sociales
et politiques où l'accès aux ressources, aux services publics, à l'emploi ou à
d'autres avantages dépend moins des règles du mérite que des liens personnels
et des services rendus à un "patron" politique.
Alors que la transition
était supposée "restaurer" les institutions, nous constatons que,
contrairement à un système basé sur des institutions et des lois claires, le
régime C'BON repose sur des liens directs et souvent non écrits entre individus.
Les faveurs ne sont pas attribuées sur la base de critères objectifs, mais de
manière sélective et à la discrétion du régime C'BON. Cela entraîne
inévitablement l'arbitraire et l'injustice.
Nous notons aussi une
absence d'un contenu politique idéologique fort chez C'BON. Le régime C'BON a
vidé la politique de son contenu idéologique. Les adhésions sont obtenues par
des bénéfices matériels concrets plutôt que par l'adhésion à un programme ou à
des valeurs.
Ce blog réaffirme, comme
nous le faisons depuis toujours, que le Gabon pourrait se développer rapidement
si son modèle de gouvernance était repensé en profondeur. Nous insistons sur la
nécessité d'une révolution agricole, du respect de la terre et des paysans,
d'une refonte de l'éducation et de la formation des cadres, ainsi que d'une
gestion plus juste et efficace des ressources.
Le régime C'BON va d'erreurs
en erreurs, et les illusions n'enchantent plus le peuple. Il est très mal
parti.

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