A GOVERNANCE MADE OF ILLUSIONS AFTER ILLUSIONS. UNE GOUVERNANCE ALLANT D'ILLUSION EN ILLUSION






English version


There is no problem in Gabon, hammered a few months ago on Gabon Television, Madam the Mayor of the municipality of Owendo. Absolutely no problem with regard to social protection for all? To the quality of public education and health care, that everyone envies? To the factories, private companies and governments offices which are hiring a lot? To the ever-increasing income of households? No, what is going on is that the most zealous supporters of the regime are living in a different Gabon from that in which many citizens, who are increasingly pissed off, find themselves.

In real Gabon, discontent rumbles, and for good reasons. There is currently quite frankly, no real development at work in Gabon. We are here in the real world and not in the dithyrambic one described by the regime's propagandists. For those who deal with the facts coldly, everything that emerges from the rigorous analysis of economic indicators is that Gabon is experiencing a sham, a bluff and a governance of appearances; a regime that cares about bling bling and eye catching stuff! In Gabon today, after 3 years in power, the disappointing results of Ali Bongo, be they political or economic, are recognized unanimously. But the image-makers of the Gabonese monarchy are saying to the people: "Calm down good people, with Ali Bongo, you will soon have a golf course of 18 holes, where the compensated guests of the New York Forum Africa will play." This is the equatorial emergence, Gabonese style.

Three years after the electoral theft, it is universally accepted that the reconstruction and development announced to great fanfare has been a fiasco. Images of desolation are displayed on the faces of Gabonese people and the causes of this desolation are not only natural, though unfortunate floods affect people every day; they are also human, and especially in this country, in which unanimously, thinking people say that it is being forced to be run by incompetent folks. Between 30 August 2009 and 6 February 2013, 41 months have passed, the standard of living of the Gabonese people continues to decline. Incidentally, for those who like comparisons, Barack Obama was reelected on a balance of 48 months, a difference of 7 months. What is Ali Bongo's excuse, outside of his incompetence?

Yes dear readers, we have to talk about capabilities, because when you look at the figures coldly, not those provided by the regime, especially not those provided by the regime; but the numbers coming from economic agencies not subjected to Ali Bongo infomercials, what do we see? That the unhealthy propaganda orchestrated around vuvuzela sounds promising growth rates up to 8% that the Gabonese economy would reach, has managed to swindle only members of the regime, because in retrospect, when the real growth figures are compiled, Gabon's economic performance is nothing extraordinary in regard to the amount of raw materials getting out of the country and the significant increase in the prices of these raw materials.

When we take the figures from the World Bank, figures officially used to evaluate the Gabonese economy; since 2010 this growth rate is around 5% and this rate is due to commodity prices. It is far from 7-8% promised in infomercials by propagandists. The World Bank puts the unemployment rate at 30%, meaning that 1 out of 3 Gabonese is unemployed. The World Bank also says that the spending spree of the regime has contributed to the increase of the government deficit ratio to GDP to around 14%. The World Bank recommends a more balanced ratio of around 10% of GDP. We recommend to our readers to look for themselves at the World Bank reports on Gabon and compare the outlandish statements made by the griot of emergence Ali Bongo's style. Is it necessary to speak of rising food prices since 2009, which shows how households are penalized? Must we remind people that at the same time, the minimum wage provisions remain unchanged because the minimum wage continued to be 80,000 CFA francs for the majority of employees at this level?

But Ali Bongo will put an end to the economic horror experienced by the Gabonese people by offering them to go relax playing golf, a sport they have no financial means to practice.

So goes Bongos' Gabon.





Version française


Il n'y a aucun problème au Gabon, martelait il y a encore quelques mois sur Gabon Télévision, madame le Maire de la commune d'Owendo. Absolument pas de problème au regard de la protection sociale accessible à tous? De la qualité reconnue des services publics d’éducation et de santé, que tout le monde nous envie? Des usines, entreprises privées et administrations qui embauchent à tour de bras? Des revenus toujours croissants des ménages? Non, il se trouve que les partisans les plus zélés du régime vivent dans un Gabon différent de celui dans lequel vivotent les nombreuses populations qui ne décolèrent plus.

Dans le Gabon réel, le mécontentement gronde; et pour cause. Il n’y a actuellement en toute franchise, aucun développement réel en marche Gabon. Nous sommes ici dans le réel et non dans le dithyrambisme des propagandistes du pouvoir. Pour ceux qui regardent les faits froidement, tout ce qui ressort de l’analyse rigoureuse des indicateurs économiques, est que le Gabon soit en proie a des simulacres, a du bluff et à une gouvernance d'apparence bref en un régime tout en bling bling et en m'as-tu vu! Aujourd'hui au Gabon, après 3 ans de pouvoir, la maigreur des résultats d'Ali Bongo, aussi politiques qu'économiques, est reconnue de manière unanime. Mais les faiseurs d'images de la monarchie gabonaise disent au peuple: " Calmez-vous braves gens, grâce à Ali Bongo, vous aurez bientôt un parcours de golf de 18 trous, sur lequel viendront jouer les invités rémunérés du Forum New York Africa." C'est ça l'émergence équatoriale à la gabonaise.

Trois ans après l'usurpation, il est universellement admis que la reconstruction et le développement annoncés à grand renfort de publicité a été un fiasco. Les images de la désolation sont affichées sur les visages des gabonais et les causes de cette désolation ne sont pas uniquement naturelles, même si les inondations font des malheureux tous les jours; elles sont aussi et surtout humaines dans ce pays qui, à l'unanimité des gabonais pensants, est forcé de n'être dirigé que par des incapables. Entre le 30 Aout 2009 et le 6 Février 2013, 41 mois se sont écoulés, la vie des gabonais continue de régresser. Au passage, pour ceux qui aiment les comparaisons, Barack Obama a été réélu sur un bilan de 48 mois; une différence de 7 mois. Quelle est l'excuse d'Ali Bongo, en dehors de l'incapacité?

Oui chers lecteurs, nous devons bien parler d'incapacité, car quand on regarde froidement les données chiffrées, pas celles communiquées par le régime, surtout pas celles communiquées par le régime; mais les chiffres d'organismes économiques sérieux non soumis aux publi-reportages d'Ali Bongo, que constate-t-on? Que la propagande malsaine qui a orchestré du vuvuzelage autour des taux de croissance allant jusqu'à 8% que l’économie gabonaise allait atteindre, n'a réussi à flouer que les membres du régime, car à posteriori, quand les chiffres de la croissance réelle sont compilés, les performances économiques du Gabon n'ont rien d'extraordinaire au regard de la quantité de matières premières qui sort du pays et de la hausse considérable du prix de ces matières premières. Quand nous prenons les chiffres de la Banque Mondiale, donc les donnés officielles servant à évaluer le Gabon; depuis 2010 c'est un taux autour de 5% que connait le pays et ce taux est dû aux prix des matières premières. On est loin des 7 à 8% promis dans les publi-reportages des propagandistes. La Banque Mondiale place le taux de chômage à 30%, c'est-à-dire 1 gabonais sur 3 est sans emploi. La Banque Mondiale nous dit aussi que les dépenses folles du régime ont contribué à augmenter le ratio du déficit public au PIB à près de 14%. La Banque Mondiale recommande un ratio plus équilibré autour de 10% du PIB. Nous conseillons à nos lecteurs de lire d'eux-mêmes les rapports de la Banque Mondiale sur le Gabon et de les comparer aux déclarations farfelues des chantres de l'émergence façon Ali Bongo. Est-il besoin de parler de la hausse des prix des produits alimentaires depuis 2009, qui montre à quel point les ménages son pénalisés? Faut-il rappeler que dans le même temps, les dispositions relatives au salaire minimum restent inchangées car le salaire minimum continu à être de 80000 francs CFA pour la majorité des salariés de cette tranche?

Mais Ali Bongo viendra mettre fin à l’horreur économique vécue par les gabonais, en leur proposant d'aller se détendre en jouant au golf, un sport dont ils n'ont nullement les moyens financiers de pratiquer.

Ainsi va le Gabon des Bongo.

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