THE ECONOMIST ANALYSES THE ECONOMIC SITUATION OF GABON. THE ECONOMIST ANALYSE LA SITUATION ECONOMIQUE DU GABON








English version


The Economist magazine as its name indicates is an economic magazine considered to be the most serious in that field in the world. This magazine publishes an economic forecast about all countries of the world. This blog has obtained that forecast and as you can see below, it is far from the rosy pictures painted by Ali Bongo and his team.


Below is the forecast of The Economist about Gabon

Gabon at a glance: 2013-17 (overview)


In brief, the president, Ali Bongo Ondimba, will continue to secure his rule over the country and the governing Parti démocratique gabonais in the 2013-17 forecast period. However, grievances about his election and reform programme will lead to protests and strikes. Real GDP growth is forecast to slow to an annual average of 3.5% in 2013-17, following estimated expansion of 3.9% in 2012. Growth will be supported by investment and sectors such as wood and manganese.


The president, Ali Bongo Ondimba, will continue to consolidate his rule over the country and the Parti démocratique gabonais (PDG), having fended off several opposition challenges. The possibility of unrest remains a concern, but poses no fundamental threat to stability. Trade unions, however, are increasingly coercing the government into potentially expensive concessions. Turning Gabon into an "emerging" economy will remain the guiding policy principle, but success will depend on the government's ability to develop much-needed infrastructure and diversify into higher value-added activities.


Political outlook

Gabon's fragmented opposition made a united call for a national sovereign conference on "democratic political change" at a gathering in Mouila in September. In late November the leaders of 11 opposition parties signed a charter officially launching the Union des forces du changement (UFC), an umbrella organisation that was established at Mouila, although nine opposition parties present in September refused to sign.

Economic policy outlook

The National Assembly passed the 2013 budget on November 23rd. Compared with the amended 2012 budget of CFAfr2.76trn (US$5.4bn), the overall 2013 budget rises by 13.9% to CFAfr3.14trn, with a surplus of CFAfr224bn.

Economic forecast

The Economist Intelligence Unit forecasts that real GDP growth will ease in 2013 to 3.2%, supported by strong capital investment as oil output slides. Labour unrest in various sectors will remain a threat to productivity. The current-account surplus is forecast to narrow from an estimated 25.3% of GDP in 2012 to 15.6% in 2013-14, as commodity prices fall and oil output at best stagnates. The fiscal surplus is forecast to narrow to an average of 2.8 of GDP in 2013-14.

The government's goal of 5,000 housing units per year remains unrealistic, despite the increased infrastructure budget.



Version française


Le magazine The Economist, comme son nom l'indique, est une publication économique considérée comme la plus sérieuse dans ce domaine dans le monde. Cette revue publie des analyses et prévisions économiques de tous les pays du monde. Ce blog a examiné ces analyses et prévisions et comme vous pouvez le voir ci-dessous, elles sont loin d'être identiques aux prévisions à l’eau de rose qui n’arrêtent pas d’être peintes par Ali Bongo et son équipe.


Ci-dessous les prévisions de The Economist sur le Gabon

Le Gabon en un coup d'œil: 2013-17 (vue d'ensemble)

En bref, le président Ali Bongo Ondimba continuera à sécuriser son pouvoir sur le pays et le Parti Démocratique Gabonais pendant la période prévisionnelle allant de 2013 à 2017. Cependant, les griefs au sujet de son élection et de ses décisions conduiront à des manifestations et à des grèves. La croissance réelle du PIB devrait ralentir à une moyenne annuelle de 3,5% de 2013 à 2017, suite au taux de croissance estimée à 3,9% en 2012. La croissance sera soutenue par des investissements et des secteurs tels que le bois et le manganèse.

Ayant survécu à plusieurs défis de l’opposition, le président Ali Bongo Ondimba continuera de consolider son pouvoir sur le pays et le Parti PDG. La possibilité de troubles demeure une préoccupation, mais ne pose aucune menace fondamentale pour la stabilité. Les syndicats sont toutefois de plus en plus en train de contraindre le gouvernement à faire des concessions potentiellement coûteuses. Faire du Gabon une économie «émergente» restera le principe directeur des politiques du pays, mais le succès dépendra de la capacité du gouvernement à développer les indispensables infrastructures et d’opérer une diversification vers des activités à fortes valeurs ajoutées.

Perspectives politiques

L’opposition fragmentée du Gabon a lancé un unanime appel pour la tenue d’une conférence nationale souveraine sur le «changement politique démocratique» lors d'un rassemblement à Mouila en Septembre dernier. À la fin Novembre les dirigeants de 11 partis d'opposition ont signé une charte de lancement officiel de l'Union des forces du changement (UFC), une organisation qui a été créée à Mouila, bien que neuf partis d'opposition présents en Septembre aient refusé de signer.

Perspectives de la politique économique

L'Assemblée Nationale a adopté le budget 2013, le 23 Novembre. Par rapport au budget de 2012, qui fut amendé à 2760 milliards de francs CFA (US $ 5,4 milliards), l'ensemble du budget 2013 augmente de 13,9 % et s’élève à 3140 milliards de francs CFA, avec un surplus de 224 milliards de francs CFA.

Perspectives économiques

L’unité d’analyse de The Economist, prévoit que la croissance réelle du PIB va s’abaisser en 2013 à 3,2%, soutenue par des investissements en capitaux compte tenu du déclin de la production pétrolière. L'agitation ouvrière dans divers secteurs restera une menace pour la productivité. Le contenu du compte courant devrait se réduire, passant d'environ 25,3% du PIB en 2012 à 15,6% en 2013-14, car les prix des matières premières et la production du pétrole, vont au meilleur des cas, stagner. L'excédent budgétaire devrait être ramené à une moyenne de 2,8 du PIB en 2013-14.

L'objectif du gouvernement de construire 5000 logements par an reste irréaliste, malgré l’augmentation du budget des infrastructures.

Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !