THE REGIME WANTS TO REMOVE THE CONSCIOUSNESS OF THE GABONESE PEOPLE. LE RÉGIME VEUT ENLEVER AU PEUPLE GABONAIS SA CONSCIENCE

Picture of the Nzeng-Ayong’s concert
Image du concert de Nzeng-Ayong
(Photo : T. A.)



English Version

On July 14, France lost 80 people tragically in Nice on the French Riviera. A great jazz festival to be held from 16 to 20 July, was canceled by the organizers; and a concert of the great international superstar Rihanna, to be held at the stadium Allianz Riviera, on Friday, 15 July, was cancelled, despite the fact that tens of thousands of people had bought their tickets. Dear readers, in real countries when there are national tragedies, the hearts cannot be at partying. The collective national consciousness and mourning families are respected; the flags are flown at half-mast. France has 65 million inhabitants.

In Gabon, on this Saturday, 6 August 2016, lost 30 people in road accidents. There are actually about a million Gabonese; This means that France has more than 60 times the population of Gabon. So Gabon losing 30 people in a day is the equivalent of 30x60 = 1800 people killed in France in one day. But in Gabon, the regime held on the same Saturday, 6 August, a concert at the stadium of Nzeng Ayong. No flag was flown at half-mast and no official messages of condolences were sent to the families of victims.

The actions of Gabon's regime left us to conclude that it does not intend to encourage the development of a collective consciousness in the country. If freedom is by definition the ability to act independently, that is to say without being forced to do so, and being aware of the consequences of one’s actions; conscious people are extremely dangerous for a dictatorship. An unconscious and amnesiac people, who only seek to have fun, cannot be free because they do not know what freedom is. To have consciousness or self-knowledge is to know who we are and what we want; is to know one’s values. But this kind of knowledge seems to hinder the regime as it develops a more nationalistic people who are respectful of their values.

Having a national consciousness is actually to have a memory of the past. It is being conscious of one past and one culture. Consciousness, like memory opposes oblivion. But the Ali Bongo regime, which is based only on lies, asks the Gabonese people, especially the youth, to only live in the present. Isn’t its slogan, every time one of their many lies is discovered: "let's move on"? The regime wants to make the Gabonese people into a partying bunch, because such people are incapable of opposing an impostor president and the replacement of its indigenous population by the massive importation of a replacement population that owes everything to this impostor.

A partying people has no national project, it makes no Commitments, it lives day to day. A people without a conscience is not a real people; it is simply a collection of Individuals that exist side by side; an aggregation of people without a collective soul. It is not a set toward a define project and a common future, because It is not cemented by a common consciousness. A thinker said: "the living are ruled by the dead;" however, when the dead are no longer honored, the living lose their values.




Version française

Le 14 juillet dernier, la France perdait 80 personnes tragiquement à Nice, sur la Côte d’Azur. Un grand festival de jazz devant se dérouler du 16 au 20 juillet, fut annulé par ses organisateurs ; et un grand concert de la super star mondiale Rihanna devant se tenir au stade Allianz Riviera, le vendredi 15 Juillet, fut supprimé, malgré le fait que des dizaines de milliers de personnes avaient acheté leurs tickets. Chers lecteurs, dans les vrais pays, quand il y a des tragédies nationales, le cœur ne peut pas être à la fête. On respecte la conscience nationale collective et le deuil des familles ; on met les drapeaux en berne. La France a 65 millions d’habitants environ.

Le Gabon, ce samedi 6 Aout 2016, a perdu 30 personnes dans des accidents de la route. Il n’y a en réalité qu’un petit million de Gabonais environ ; ce qui veut dire que la France fait plus de 60 fois la population du Gabon. Donc quand le Gabon perd 30 personnes en un jour, c’est l’équivalent de 30x60=1800 personnes en France de tués en une journée. Mais au Gabon, le régime a organisé ce même samedi 6 Aout, un concert au stade de Nzeng Ayong. Aucun drapeau de fut mis en berne et aucun message de condoléances officielles n’a été adressé aux familles des victimes.

Les agissements du régime gabonais nous laissent conclurent qu’il n’entend pas encourager le développement d’une conscience collective dans le pays. Si la liberté est par définition le pouvoir d’agir avec indépendance, c'est-à-dire sans contrainte et en ayant conscience des conséquences de ses actions ; un peuple conscient est donc extrêmement dangereux pour une dictature. Un peuple inconscient et amnésique, qui ne sait que s’amuser, ne peut être libre car il ne sait même pas ce qu’est la liberté. Avoir la conscience ou la connaissance de soi, c’est savoir qui on est et ce que l’on veut ; c’est connaitre ses valeurs. Or ce type de connaissance semble faire obstacle au régime car il développe un peuple plus nationaliste et plus respectueux de ses valeurs.

Avoir une conscience des évènements nationaux c’est en fait avoir la mémoire du passé. C’est avoir la conscience de son passé et de sa culture. La conscience, comme la mémoire s’oppose à l’oubli. Mais le régime Ali Bongo, qui n’est basée que sur le mensonge, ne demande aux Gabonais, surtout à la jeunesse, de ne vivre qu’au présent. Son mot d’ordre à chaque fois qu’un de leurs nombreux mensonges est découvert, n’est-il pas : « passons à autre chose» ? Le régime veut faire des Gabonais un peuple de fêtards, car un tel peuple est incapable de s’opposer à un président imposteur, et au remplacement de sa population autochtone par l’importation massive d’une population de rechange qui devrait tout à cet imposteur.

Un peuple de fêtards n’a aucun projet national, il ne prend aucun engagements, il vit au jour le jour. Un peuple sans conscience n’est pas un peuple, mais simplement une collection d’individus qui existent côte à côte ; une agrégation de personnes sans âme collective. C’est un ensemble qui ne se projette pas vers un même futur, parce qu’il n’est pas cimenté par une conscience commune. Un penseur disait que « Les vivants sont toujours gouvernés par les morts », mais quand les morts ne sont pas honorés, les vivants perdent leurs valeurs.

Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !