CAN ONE BE NORMAL AND SINCERE IN THEIR POLITICAL APPROACH, AND TALK SUCH NONSENSE? PEUT-ON ÊTRE NORMAL ET SINCÈRE DANS SA DÉMARCHE POLITIQUE, ET PRONONCER DE TELLES BÊTISES ?







English version

From the top, the very high top, of all his geostrategic knowledge, Jonathan Ndoutoume-Ngome, having gone under the orders of Ali Bongo and wanting to keep his position of minister, estimates henceforth that the limitation of the presidential terms is not needed. In fact, the Zimbabweans have pestered Mugabe for nothing, and the Congolese of the two Congos are needlessly agitating against Sassou-Nguesso and Kabila; if we understand well the new political thought of Mr. Ndoutoume-Ngome.

If we understand our man very well, the countries that have imposed term limits to their Head of State or of Government, are all wrong and stupid.

In Africa, Jonathan Ndoutoume-Ngome wants to tell us that:

1. South Africa, whose new constitution written in 1996, says that the President can only serve for 2 terms of 5 years each, is wrong in their understanding of how politics works.

2. Benin, whose new constitution written in 1990, says that the President can only serve for 2 terms of 5 years each, is wrong in their understanding of how politics works.

3. Botswana, whose new constitution written in 1966, says that the President can only serve for 2 terms of 5 years each, is wrong in their understanding of how politics works.

4. Côte d’Ivoire, whose new constitution written in 2000, says that the President can only serve for 2 terms of 5 years each, is wrong in their understanding of how politics works.

5. Ghana, whose new constitution written in 1992, says that the President can only serve for 2 terms of 4 years each, is wrong in their understanding of how politics works.

6. Nigeria, whose new constitution written in 1999, says that the President can only serve for 2 terms of 4 years each, is wrong in their understanding of how politics works.

7. Senegal, whose president can only serve 2 terms of 5 years each, is wrong in their understanding of how politics works.


Elsewhere, in Argentina, Brazil, Canada, The USA, France, Japan, Israel etc., the Heads of States or Governments, have a define amount of time they can serve. Would Mr. Jonathan Ndoutoume-Ngome tell us that he knows something that no one in all of these countries knows about how to effectively and efficiently run a country?

Apparently, Mr. Jonathan Ndoutoume-Ngome is not the least bit disturbed by the notion of a “president-for-life”, maybe as long as he could be minister “for life” alongside that president.

However for many of us Gabonese, and many more around the world, term limits are a welcome check on authority and a way to rejuvenate and regenerate any country’s political system. Everywhere, history has shown us that term limits strengthen democratic institutions over the long term and help ensure peaceful political transition of power. Because of term limits:

1. Incumbents are less able to use the state’s institutions to manipulate elections or erode the power of rivals and political adversaries.
2. Leaders feel more pressure to deliver results and leave office with a positive legacy.
3. Individuals, no matter how powerful and popular, cannot become indispensable and more important than the State itself.
4. Political transitions are normal, regular, predictable events, so rival parties have little incentive to upset the system through coups or other means.
5. The need to change leadership encourages a rising generation of political leaders, fresh ideas and progress.

Dear Jonathan Ndoutoume-Ngome, you should be ashamed of yourself!

We will not give up!




Version française

Du haut, très haut, de toute sa connaissance géostratégique, Jonathan Ndoutoume-Ngome, passe sous les ordres d’Ali Bongo et voulant conserver son poste de ministre, estime désormais que la limitation des mandats présidentiels ne repose sur rien. En fait, les Zimbabwéen ont embêté Mugabe pour rien, et les Congolais des deux Congo s’agitent pour rien contre Sassou-Nguesso et Kabila ; si on comprend bien la nouvelle pensée politique du Sieur Ndoutoume-Ngome.

Si on comprend bien notre bonhomme, les pays qui ont imposé des limitations de mandat à leur chef d'État ou de gouvernement, sont dans le faux et la stupidité.

En Afrique, Jonathan Ndoutoume-Ngome veut nous dire que:

1. L'Afrique du Sud, dont la nouvelle constitution, rédigée en 1996, affirme que le président ne peut exercer que deux mandats de cinq ans chacun, se trompe et ne comprend pas comment fonctionne la politique.

2. Le Bénin, dont la nouvelle constitution, rédigée en 1990, affirme que le président ne peut exercer que deux mandats de cinq ans chacun, se trompe et ne comprend pas comment fonctionne la politique.

3. Le Botswana, dont la nouvelle constitution, rédigée en 1966, stipule que le président ne peut exercer que deux mandats de cinq ans chacun, se trompe et ne comprend pas comment fonctionne la politique.

4. La Côte d'Ivoire, dont la nouvelle constitution, rédigée en 2000, affirme que le président ne peut exercer que deux mandats de cinq ans chacun, se trompe et ne comprend pas comment fonctionne la politique.

5. Le Ghana, dont la nouvelle constitution, rédigée en 1992, affirme que le président ne peut exercer que deux mandats de quatre ans chacun, se trompe et ne comprend pas comment fonctionne la politique.

6. Le Nigéria, dont la nouvelle constitution, rédigée en 1999, affirme que le président ne peut exercer que deux mandats de quatre ans chacun, se trompe et ne comprend pas comment fonctionne la politique.

7. Le Sénégal, dont le président ne peut servir que deux mandats de cinq ans chacun, se trompe et ne comprend pas comment fonctionne la politique.

Ailleurs, en Argentine, au Brésil, au Canada, aux États-Unis, en France, au Japon, en Israël, etc., les chefs d'État ou de gouvernement ont un temps défini de service. Est-ce que M. Jonathan Ndoutoume-Ngome nous dirait qu'il sache quelque chose que personne d’autre dans tous ces pays ne sait, sur la façon dont un pays devrait être efficacement géré?

Apparemment, M. Jonathan Ndoutoume-Ngome n'est pas du tout interpelé par la notion de «président à vie», peut-être aussi longtemps qu'il pourrait être ministre « à vie » aux côtés de ce président.

Cependant, pour beaucoup d'entre nous Gabonais, et beaucoup d'autres dans le monde, les limitations de mandats sont un bon moyen de contrôler l'autorité, de revigorer et de régénérer le système politique de tout pays. Partout, l'histoire nous a démontré que les limitations de mandats renforcent les institutions démocratiques à long terme et contribuent à assurer une transition pacifique du pouvoir politique. En raison des limitations de mandats:

1. Les détenteurs du pouvoir sont moins à même d'utiliser les institutions de l'État pour manipuler les élections ou éroder le pouvoir des rivaux et des adversaires politiques.

2. Les leaders ressentent plus de pression pour obtenir des résultats et quitter leurs fonctions avec un bilan positif.

3. Les individus, aussi puissants et populaires soient-ils, ne peuvent se sentir indispensables et plus importants que l'État lui-même.

4. Les transitions politiques sont des événements normaux, réguliers et prévisibles, de sorte que les partis rivaux sont peu incités à bouleverser le système par des coups d'État ou d'autres moyens destructifs.

5. La nécessité de changer de leadership encourage constamment de nouvelles générations de leaders politiques, de nouvelles idées et le progrès.

Cher Jonathan Ndoutoume-Ngome, vous devriez avoir honte!


On ne lâche rien !

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