THE ARGUMENTS OF SIR CASIMIR OYE MBA THAT WE ARE PROBLEMATIC TO US. LES ARGUMENTS DE MONSIEUR CASIMIR OYE MBA QUI NOUS SONT PROBLÉMATIQUES

English version

The interview granted by Mr. Casimir Oye-Mba to the television channel TV + was of great quality and allowed the Gabonese observers that we are, to once again appreciate the intrinsic qualities of the man and his love for Gabon. But dear readers, that's not the problem!

Here are the arguments of Mr. Oye-Mba that we found very seriously problematic and unacceptable:

1. To dialogue with Ali Bongo to get out of the crisis: for this blog, one must be naive to think that after engaging in a grotesque and obvious electoral fraud; after openly attacking the headquarters of his main political opponent during the announcement of the results; after tracking down the observers representing the European Union and driving them out of the country practically manu militari; Ali Bongo would suddenly be magnanimous and remorseful to recognize his electoral defeat and voluntarily surrender power to Jean Ping. No Mr. Oye-Mba, this idea is to be rejected because this blog thinks that even you who propose it, do not believe it at all. To negotiate with Ali Bongo is to be ready for a compromise that would necessarily leave him in power; and this is unacceptable to us!

2. To go to the legislative elections because it is with the same faulty system that Jean Ping won the presidential election: we answer to Mr. Oye-Mba that precisely, the current system is such that even after having openly won the presidential election, Jean Ping was denied access to power; therefore, even if the opposition largely won the legislative elections, what guarantees do you have that the result of the ballot box would be respected by Ali Bongo? How to ask the Gabonese people to go to a new election when the winner of the previous one has not yet been established within his rights? Are elections simply a mechanical exercise, or should they serve for the political, economic and social advancement of the country? Once again, going to the elections in the current state of things seems naive and incoherent to us.

We will not give up!

Version française

L’interview qu’a accordé Monsieur Casimir Oye-Mba à la chaine de télévision TV+ nous a été de grande qualité et a permis aux observateurs Gabonais que nous sommes, d’encore une fois apprécier les qualités intrinsèques de l’homme et son amour pour le Gabon. Mais chers lecteurs, là n’est pas le problème !

Voici les arguments de Monsieur Oye-Mba que nous avons trouvé très gravement problématiques et inacceptables :

1. Dialoguer avec Ali Bongo pour sortir de la crise : pour ce blog, il faut être naïf pour penser qu’après s’être livré à une fraude électorale grotesque et évidente ; après avoir ouvertement attaqué le QG de son principal adversaire politique lors de la proclamation des résultats ; après avoir traqué les observateurs représentants l’Union Européenne et les avoir chassé du pays pratiquement manu militari ; Ali Bongo serait soudain animé de magnanimité et de remord pour reconnaitre sa défaite électorale et céder volontairement le pouvoir à Jean Ping. Non Monsieur Oye-Mba, cette idée est à rejeter car ce blog pense que même vous qui la proposez, n’y croyez pas du tout. Négocier avec Ali Bongo c’est être prêt à un compromis qui lui laisserait nécessairement le pouvoir ; et cela nous est inacceptable !

2. Aller aux élections législatives car c’est avec le même système défaillant que Jean Ping a remporté la présidentielle : nous répondons à M. Oye-Mba que justement, le système actuel est tel que même après avoir ouvertement remporté ostensiblement la présidentielle, Jean Ping s’est vu refuser l’accès au pouvoir ; par conséquent, même si l’opposition remportait largement les législatives, quelles garanties avez-vous que le résultat des urnes serait respecté par Ali Bongo ? Comment demander aux Gabonais d’aller à une nouvelle élection alors que le vainqueur de la précédente n’est pas encore rentré dans ses droits ? Les élections, sont-elles des exercices simplement mécaniques, ou doivent-elles servir à l’avancement politique, économique et social du pays ? Encore une fois, aller aux élections dans l’état actuel des choses nous parait naïf et incohérent.

On ne lâche rien !