THE "BERETS ROUGES' A GABONESE DEATH SQUAD! LES "BERETS ROUGES", UN ESCADRON DE LA MORT GABONAIS!

A bayonet like the one used to butcher Gaël Moundounga
Une baïonnette comme celle ayant servi à charcuter Gaël Moundounga


English version

A "death squad" is usually primarily defined as a military or paramilitary unit that carries out political assassinations and intimidation of the population as part of a government's terror strategy to subjugate the people. A fundamental characteristic of death squad is the full guarantee of impunity by their government. It is therefore this sentiment of total impunity that allows them to decide, as has been seen in Gabon, to just march into a given bar and maim, rape women and kill people; then go back to their barrack telling themselves that their mission has been accomplished, knowing that no one would ask them to account. Normal soldiers do not act like this, only those belonging to "death squads" do. The "Berets Rouges" are therefore a classical death squad. The "Berets Rouges" are probably the largest "special forces" outfit in Gabon. This squadron is led by a cousin of Ali Bongo and is therefore free of many of the controls that most normal governments employ to rein in such lethal forces and prevent them for maiming and abusing its defenseless and vulnerable population. No one really knows, who the members of the "Berets Rouges" are, how are they recruited and by which criteria? Also not known is the type of prior experience or expertise required to become member of that squad. The resulting squadron is therefore a dangerous and deadly covert unit, fully fitted with a bunch of unaccountable soldiers who have only one mission, maintain the Bongos in power. As the events of last weekend have shown, all these so called "soldiers" want to do is go out and kill people, for no apparent reason. In most normal countries in the world, such special forces are under the direct command of the defense ministry and cannot be deployed within the country until the defense ministry explicitly makes such a request. Instead, in Gabon, such forces can freely go to bars and kill people. It is inconceivable that in a country of laws, a squadron of paratroopers could decide to attack a group of people in a bar, with bayonets, commando style, if these soldiers did not know that total impunity was to be expected. This was a gratuitous violent crime and the poor Gael Moundounga died needlessly. In the past, the Gabonese death squads have targeted political leaders and activists. But recently, the death squads have begun to randomly kill peaceful Gabonese people as was seen in Port-Gentil in 2009 and this past weekend in Libreville and no one has ever been arrested for allegedly participating in these death squads. Several analysts of the political and social scene in Gabon have told this blog, in a warning fashion, that such death squad activities, led by the Berets Rouges, will further undermine the still shaky fabric of Gabonese society and make it even more difficult to implement democratic principles within the country. The phenomenon of random killings by death squads profoundly weakens the foundations of justice and human rights within the country; this is why justice must be done for Gaël Moundounga. It is a real danger that this kind of criminal activity by armed soldiers is allowed to occur in Gabon. This poses a serious threat to everybody in the country. The complicity of the governmental and judicial authorities in these criminal activities by the Berets Rouges, is very clear and explicit. Behind these extrajudicial executions of peaceful Gabonese people, is hidden the extermination and suffering of countless people whose potential will never be fulfilled. There is very little impetus by the Bongo regime, to build checks and controls around the berets Rouges, to prevent abuse. The killing of the young Gaël Moundounga demonstrates that the Berets Rouges seem to operate without the oversight that could prevent them from turning into a genocidal force. No rational government attempting to stay in power would allow death squads to intimidate and kill its population. Killing of unarmed citizens with impunity is only acceptable in dictatorships that enjoy the unconditional support of Western governments such as France, determined to maintain a client regime in power so the minerals of Gabon can continue to be plundered.

So goes Gabon.


Version française

Un "escadron de la mort» est habituellement et principalement défini comme étant une unité militaire ou paramilitaire qui effectue des assassinats politiques et d'intimidation envers la population, dans le cadre d'une stratégie de terreur utilisée par un gouvernement désireux de soumettre le peuple. Une caractéristique fondamentale des escadrons de la mort est la pleine garantie de l'impunité par leur gouvernement. C'est donc ce sentiment d'impunité totale qui leur permet de décider, comme cela a été vu au Gabon, d'aller dans un bar donné et mutiler, violer des femmes et tuer des gens; puis de retourner tranquillement dans leur caserne, se disant que leur mission a été accomplie, sachant que personne ne leur demanderait de rendre des comptes. Les soldats normaux n'agissent pas comme cela, seuls ceux appartenant à des "escadrons de la mort» le font. Les "Bérets Rouges" sont donc un classique escadron de la mort. Les "Bérets Rouges" sont probablement la plus importante «force spéciale» du Gabon. Cet escadron est dirigé par un cousin d'Ali Bongo et est donc libre de la plupart des restrictions que les gouvernements emploient normalement pour freiner ce type de forces létales afin de les empêcher d'abuser et de mutiler la population vulnérable et sans défense. Personne ne sait vraiment qui sont les membres des «Bérets Rouges», comment sont-ils recrutés et par quels critères? Aussi, on ne connait pas le type d'expérience préalable ou de compétences nécessaires pour devenir membre de cette troupe. L'escadron qui en résulte est donc une unité secrète, dangereuse et meurtrière; entièrement constitués d'un tas de soldats irresponsables qui ont une seule mission: maintenir les Bongo au pouvoir. Comme les événements du week-end dernier l'ont démontré, tout ce que ces soi-disant "soldats" veulent faire est de sortir des casernes et tuer les gens, sans raison apparente. Dans la plupart des pays normaux dans le monde, ce type de forces spéciales sont sous le commandement direct du ministère de la défense et ne peuvent pas être déployés dans le pays à moins que le ministère de la Défense n'en fasse explicitement la demande. Au lieu de cela, au Gabon, ces forces peuvent librement aller dans les bars et tuer des paisibles gabonais. Il est inconcevable que dans un pays de lois, un escadron de parachutistes puisse décider d'attaquer un groupe de personnes dans un bar, avec des baïonnettes, dans un style commando, sans que ces soldats ne sachent pas que l'impunité totale serait prévisible. Ce crime a été aussi violent que gratuit et le pauvre Gaël Moundounga est morts inutilement. Dans le passé, les escadrons de la mort gabonais prenaient pour cible les dirigeants politiques et des militants d'opposition. Mais récemment, les escadrons de la mort ont commencé à tuer au hasard de pacifique gabonais comme cela a été vu à Port-Gentil en 2009 et ce week-end dernier à Libreville et plus grave, personne n'a jamais été arrêté pour avoir participé à ces escadrons de la mort. Plusieurs analystes de la scène politique et sociale au Gabon ont dit à ce blog, d'une manière tenant lieu d'avertissement, que de telles activités d'escadron de la mort, menées par les Bérets Rouges, vont miner davantage le tissu encore fragile de la société gabonaise et rendront encore plus difficile l'application des principes démocratiques dans le pays. Le phénomène des meurtres aléatoires de gabonais par des escadrons de la mort affaiblit profondément les fondements de la justice et des droits de l'homme dans le pays, c'est pourquoi toute la justice doit être faite pour Gaël Moundounga. Il y a un réel danger que ce genre d'activités criminelles par des soldats armés continue de se produire au Gabon. Cela constitue une menace sérieuse pour tout le monde dans le pays. La complicité des autorités gouvernementales et judiciaires dans ces activités criminelles des Rouges Bérets, est très claire et explicite. Derrière ces exécutions extrajudiciaires de paisibles gabonais, se cachent des exterminations et des souffrances d'innombrables personnes dont le potentiel ne sera jamais ni connu ni rempli. Il y a très peu d'élan de la part du régime Bongo, pour construire des garde-fous de contrôle autour des Bérets Rouges, pour éviter les abus. Le meurtre du jeune Gaël Moundounga démontre que les Rouges Bérets semblent fonctionner sans toute surveillance qui pourrait les empêcher de se transformer en une force génocidaire. Aucun gouvernement raisonnable désireux de rester au pouvoir ne permettrait à des escadrons de la mort d'intimider et tuer sa population. Tuer des citoyens désarmés en toute impunité n'est acceptable que dans les dictatures qui bénéficient de l'appui inconditionnel des gouvernements occidentaux comme la France, déterminée à maintenir un régime client au pouvoir pour que les minerais du Gabon puissent continuer à être pillés.

Ainsi va le Gabon.

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