COULD FOOTBALL MASK THE HARSH REALITY OF PEOPLE LIVES IN GABON? LE FOOTBALL PEUT-IL CACHER LA RUDE RÉALITÉ DE LA VIE DES GENS AU GABON?

The clash between sporting fantasies and the reality of everyday life for ordinary Gabonese people
Le clash entre les fantasmes sportifs et la réalité de la vie de tous les jours des gabonais ordinaires





English version


For the past few days and probably over the next few weeks, the Gabonese government medias will attempt to use CAN 2012 as an opportunity to try to argue that the country is rapidly progressing toward development fueled by reforms and good governance. However, this blog believes that the football fanfare will not be able to mask the serious some underlying problems plaguing the country.

Despite what is being said or shown in government owned medias, the harsh reality remains the grinding poverty that continues to affect the majority of the people's lives. In fact according to a group of Gabonese businessmen operating in the construction's sector, CAN 2012 is serving as a boondoggle for a very few and carefully selected group of companies that are all either wholly owned by mostly controlled by members of the Gabonese ruling family, the Bongos. These companies are:

SOCOBA: a construction company that is led by Ali Bongo's brother in law.

ENTRACO: a construction company owned by the Bongos.

MIKA Service: a construction company controlled by the Bongos

Afrijet: an airline company owned by Corsicans and the Bongo family that is the only company allowed to charter flights for this competition.

The scenario is fairly simple: the Gabonese Sport or equipment ministries give construction contracts to these companies, then the treasury department pays them inflated amount for these services and the money goes back in the pockets of the Bongos. As simple as that, very smooth, just like butter. But while the Bongos and their friends are lining their own pockets, the plight of the Gabonese masses and poor remains unchanged. If the opulence of some is fairly obvious in Gabon, poverty is never very far behind, as can be seen just around the two highways of Libreville, "le Bord De Mer" and "La Voie Express", rickety neighborhoods with dusty streets, poor sanitation and no running water lurk around, even near the heart of town. Gabon has a history of more than 50 years of petroleum extraction and more than 40 years of Uranium and manganese exploitation, however, that wealth has yet to trickle through to the poor. Under such circumstances, usually, democracy is something the people could demand to speed up a proper distribution of wealth and better control of the state. But in Gabon, the Bongo regime has decided that democracy is something the people of Gabon do not need and will not have. So the misery must continue…

Against this backdrop, The CAN tournament does not seem to be that important when one takes into consideration the wealth of the country that is being squandered for the pleasure and entertainment of the few, despite the obvious misery of the many. Ordinary life remains a struggle for regular people, the vast majority of whom live below the poverty line with little or no access to regular electricity or clean running water and even less access to adequate health care. These people who are being asked by the regime to fill the stadium, do not see much of the money generated by the country's natural resources. Many of them would be lucky to live with 2 dollars a day. The gleaming new apartment complexes that are lining up along the "Bord De Mer" mostly belong to the Bongos and have been built by SOCOBA, ENTRACO and such companies which are also part of the Bongos portfolio. If most of these building appear empty, it is because not many Gabonese can afford to live in them with monthly rent being at a minimum of 2000 dollars. But at least, these buildings are tall and therefore can serve a very important function, which is to hide the crushing poverty just behind them.

If the Gabonese regime thinks that it would effectively use CAN 2012 as a smokescreen to disguise the grinding poverty that dominates the lives of most Gabonese people despite the vast riches of the country, it is sadly mistaken. Numerous free Gabonese will use this opportunity to remind the world, everyday, of the plight of the Gabonese people. CAN 2012 will be used to try to charm foreign visitors and impress the foreign media, but these superficial actions will not withstand the scrutiny applied by free Gabonese themselves.

So goes Gabon




Version française


Depuis quelques jours et probablement jusqu'à dans les semaines à venir, les médias gouvernementaux gabonais va tenter d'utiliser la CAN 2012 comme une opportunité pour faire valoir que le pays progresse rapidement vers un développement alimenté par les réformes et la bonne gouvernance. Toutefois, ce blog est d'avis que la fanfaronnade de football ne serait pas en mesure de masquer les graves problèmes sous-jacents qui affligent le pays.

Malgré ce qui est dit ou montré dans les médias gouvernementaux, la dure réalité reste la misère rude qui continue d'affecter la majorité des gens. En fait, selon un groupe d'hommes d'affaires gabonais opérant dans le secteur de la construction et des BTP, la CAN 2012 sert d'aubaine de pillage pour un groupe très restreint et soigneusement sélectionné de sociétés qui sont toutes soit entièrement détenues ou pour la plupart, contrôlées par des membres de la famille régnante du Gabon, les Bongos. Ces entreprises sont:

SOCOBA: une entreprise de construction qui est dirigé par le beau-frère d'Ali Bongo.

ENTRACO: une entreprise de construction détenue par les Bongos.

MIKA Service: une entreprise de construction contrôlée par les Bongos

Afrijet: une compagnie aérienne détenue par des Corses et la famille Bongo; qui est la seule compagnie autorisée à organiser des vols charters pour cette compétition.

Le scénario est assez simple: le ministère gabonais des sports ou celui de l'équipement donnent des contrats de construction de ces sociétés, alors le département du Trésor leur verse le montant gonflé pour ces services et l'argent va en boomerang dans les poches des Bongos et amis. C'est aussi simple que cela, très lisse, tout comme dans du beurre. Mais tandis que les Bongos et leurs amis s'en mettent plein les poches, le sort des masses gabonaises et celui des pauvres restent inchangés. Si l'opulence de certains est assez évidente au Gabon, la pauvreté n'est jamais très loin derrière, comme on peut le voir autour des deux boulevards de Libreville, "Le Bord De Mer" et "La Voie Expresse", les quartiers rachitiques avec des rues poussiéreuses, un assainissement médiocre et manque d'eau courante, rôdent autour, même près du cœur de la ville. Le Gabon a une histoire de plus de 50 années d'extraction de pétrole et plus de 40 années d'exploitation d'uranium et de manganèse; cependant, que cette richesse n'a toujours pas ruisselée vers les populations pauvres. Dans de telles circonstances, généralement, la démocratie est quelque chose que les gens pourraient demander afin d'accélérer une bonne répartition des richesses et un meilleur contrôle de l'Etat. Mais au Gabon, le régime Bongo a décidé que la démocratie est quelque chose dont le peuple n'a pas besoin et ne va pas avoir. Alors la misère doit continuer ...

Dans ce contexte, le tournoi de la CAN ne semble pas être si important que cela lorsque l'on prend en compte la richesse du pays qui est gaspillée pour le plaisir et le divertissement d'un nombre restreint, malgré la misère évidente de la majorité. La vie reste une bataille de tous les instants pour les gabonais ordinaires, la grande majorité d'entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté avec peu ou pas d'accès à l'électricité ou régulièrement l'eau courante et encore moins accès aux soins de santé adéquats. Ces gens à qui le régime demande de remplir le stade, ne voient pas vraiment l'argent généré par les ressources naturelles du pays. Pour beaucoup d'entre eux ce serait une chance de vivre avec 2 dollars par jour. Les complexes de nouveaux appartements longeant le "Bord De Mer", pour la plupart appartiennent aux Bongos et ont été construits par SOCOBA, Entraco et des entreprises de ce type qui font également partie du portefeuille des bongos. Si la plupart de ces bâtiments apparaissent vides, c'est parce que peu de Gabonais peuvent se permettre d'y vivre, avec des loyers mensuels étant à un minimum de 2000 dollars. Mais au moins, ces bâtiments sont hauts et peuvent donc servir une fonction très importante, celle qui est de cacher la pauvreté écrasante, juste derrière eux.

Si le régime gabonais pense qu'il pourrait utiliser efficacement la CAN 2012 comme un écran de fumée pour dissimuler la misère impitoyable qui mine la vie de la plupart des gabonais malgré les richesses immenses du pays, il se trompe. De nombreux gabonais libres saisiront aussi cette occasion pour rappeler au monde, au quotidien, le sort du peuple gabonais. La CAN 2012 sera utilisé pour tenter de séduire les visiteurs étrangers et d'impressionner les médias étrangers, mais ces démarches superficielles ne résisteront pas à l'examen appliqué fait par les gabonais libres eux-mêmes.

Ainsi va le Gabon

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