WILL THE FAMILY OF GAËL MOUNDOUNGA KNOW JUSTICE? JUSTICE SERA-T-ELLE FAITE POUR LA FAMILLE DE GAËL MOUNDOUNGA?
English
version
Last
Saturday, a group of Gabonese soldiers from a paratrooper regiment called
“Beret rouge”, savagely attacked Gabonese civilians in a bar in Libreville,
killing a 22 year old by the name of Gaël Moundounga. Many Gabonese citizens
are outraged by this callous murder and asking whether these soldiers would be
tried by a proper civilian court so justice can be done on behalf of the young
Moundounga and his family.
Soldiers
who think they are untouchable because of their status and the nature of the
Gabonese regime, should face the maximum sentence after being charged with the
murder of this unarmed civilian who apparently did nothing to them. The
horrific stabbing using a bayonet should not remain unpunished, because such
examples of impunity put every Gabonese citizen in danger because these
criminal soldiers only become more emboldened in their murderous thirst for
innocent Gabonese blood. This blog understand the anger and furor or the young
people of the Akébé neighborhoods, who have exposed the corpse of the victim in
the street for the entire nation to observe the result of the murderous action
of these criminal soldiers. Many Gabonese are horrified to read in the
newspapers that an uniformed soldier stabbed the 22-year-old Gaël Moundounga,
multiple times at point blank range as he begged for mercy, then watch him
bleed to death before fleeing with its fellow soldiers.
Those
in power like to say that Gabon is a country of law. Here is an opportunity for
them to demonstrate that fact by allowing the entire group of soldiers who
committed this horrible act to be identified and arrested so the civilian court
system could formally frame the charges of murder and terrorism against them. The
brutality and savagery of this slaying amplifies and demonstrates the strong
criticism of Gabonese security forces which have consistently attacked and
terrorized the civilian population. The Gabonese population remembers that not
too long ago, the same paratroopers were guilty of severe human right violations
in the Minkébé region, but at that time the Gabonese authorities were able to
camouflage these exactions because the victims were African foreigners. But in
the present case, the young Gaël is Gabonese and his family deserves clear
answers. The soldiers who participated in this act of terrorism must stand
trial before a civilian court instead of a military tribunal, as their crime
was perpetrated on civilian in a civilian environment. The Gabonese government
must immediately take the rare step of ordering the head of the army to
identify and put under arrest all soldiers involved in this murder. The Gabonese
army must comply.
The state
prosecutor, Sidonie Flore Ouwe, has announced that a judicial inquiry has been
launched into the death of Gael Moundounga, but given the record of such
inquiries in Gabon, one has to fear that nothing serious would come of it. To
get results, the Gabonese population should mobilize and ask that justice be
done in the name of Gael Moundounga and his family. This young man was a human
being and did not deserve to die like an animal at the hands of a criminal
soldier in the middle of the night.
So
goes Gabon
Version française
Samedi dernier, un groupe de soldats gabonais d'un
régiment parachutiste communément appelé "béret rouge", a sauvagement
attaqué des civils dans un bar de Libreville, tuant un jeune homme de 22 ans répondant
au nom de Gaël Moundounga. Beaucoup de citoyens gabonais sont indignés par cet odieux
assassinat et se demandent si ces soldats seraient jugés par un tribunal
compétent afin que justice puisse être faite au nom du jeune Moundounga et de sa
famille.
Les soldats qui pensent qu'ils sont intouchables à cause
de leur statut et la nature du régime gabonais, devraient faire face à la peine
maximale après avoir été accusés d’avoir assassiné ce civil non armé qui ne
leur avait apparemment rien fait. Cette mort horrible à coups de baïonnette ne
doit pas rester impunie, parce que de tels exemples d'impunités mettent chaque
citoyen gabonais en danger car ces soldats criminels deviennent plus enhardis
dans leur soif meurtrière de sang gabonais innocent. Ce blog comprend la colère
et la fureur de ces jeunes des quartiers Akébé, qui ont exposé le cadavre de la
victime dans la rue pour que toute la nation puisse se rendre compte du
résultat de l'action meurtrière de ces soldats criminels. Beaucoup sont
gabonaises sont horrifiés de lire dans les journaux qu'un soldat en uniforme a charcuté
le jeune Gaël Moundounga à plusieurs reprises à bout portant, pendant qu’il
implorait la pitié ; puis le regarda saigner à mort avant de s’enfuir avec
ses camarades soldats.
Ceux au pouvoir aiment bien dire que le Gabon est un pays
de droit. Voici une occasion pour eux de démontrer ce fait en permettant à
l'ensemble du groupe de soldats qui ont commis cet acte horrible, d'être
identifié et arrêté de sorte que le système judiciaire civil puissent
formellement instruire les accusations d’assassinat et de terrorisme contre
eux. La brutalité et la sauvagerie de ce meurtre amplifie et démontre la forte
critique des populations envers les forces de sécurité gabonaises qui ont souvent
systématiquement attaqué et terrorisé la population civile. La population
gabonaise se souvient qu’il n’y a pas très longtemps, les mêmes parachutistes s’étaient
rendus coupables de graves violations des droits de l’homme dans la région de
Minkébé. Mais à cette occasion, les autorités gabonaises avaient réussi à
camoufler ces exactions parce que les victimes étaient des étrangers africains.
Mais dans le cas présent, le jeune Gaël est bel et bien gabonais et sa famille à
droit à des réponses claires. Les soldats qui ont participé à cet acte de
terrorisme doivent comparaitre devant un tribunal civil au lieu d'un tribunal
militaire, car leur crime a été perpétré sur des civils, dans un environnement
civil. Le gouvernement gabonais doit immédiatement passer à l'acte rares de
commander au chef d’état-major de l'armée d’identifier et mettre sous
arrestation tous les soldats impliqués dans cet assassinat. L'armée gabonaise
doit s’y conformer.
Le Procureur de la République, Sidonie Flore Ouwe, a
annoncé qu'une enquête judiciaire devait être lancée sur la mort de Gaël
Moundounga, mais étant donné l’historique de ces enquêtes au Gabon, on a à
craindre que rien de sérieux n’en ressorte. Par conséquent, pour obtenir des
résultats, la population gabonaise devrait se mobiliser et demander que justice
soit faite au nom de Gaël Moundounga et sa famille. Ce jeune homme était un
être humain et ne méritait pas de mourir comme un animal aux mains d'un soldat
criminel au milieu de la nuit.
Ainsi
va le Gabon
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