TO REPAIR HER LOW CREDIBILITY, SYLVIA BONGO WANTS TO EXPLOIT THE FIGHT AGAINST RITUAL CRIMES TO GET BACK IN THE SADDLE. EN MAL DE CRÉDIBILITÉ, SYLVIA BONGO VEUT EXPLOITER LA LUTTE CONTRE LES CRIMES RITUELS POUR SE REMETTRE EN SELLE
English version
In Bongo’s Gabon, to give a veneer of morality, albeit cracked, to their governance, the sovereign in power have systematically asked their wives to put on philanthropist coats of; an operetta for sure, but philanthropist coats anyway. Once we saw Josephine Bongo, between dance steps, pretending to be interested in the national childcare, a momentum that resulted in her name being given to a pediatric hospital located in Owendo, a suburb of Libreville. Then we saw coming loudly Edith Sassou who became Bongo, who between establishing clinics and other charities, would be conspicuous by ensuring to project an image of a lady of heart. Today it is Sylvia Bongo’s turn to try to make people forget the corruption in which she is immersed, on her father’s and her husband’s side, by "working" for the welfare of poor Gabonese. One is touched by such generosity! Having so far failed to present her foundation in a credible perspective, and given the lurid revelations of her lavish spending on the Place Vendome in Paris and the mysterious budget line of more than one billion CFA francs, which for years was registered in the Gabonese Finance Act to the benefit of her foundation, Sylvia Bongo believes that she can "cleanse her body" by joining, even late, the fight against ritual crimes. To this blog, if we cannot condemn her for the interest in this problem, after all even if corrupt she is still a human being, we however are not fooled by the exploitation she wants to make of this fight for which, thus far, she had remained indifferent.
The press releases of the Association for the Fight Against Ritual Crimes (ALCR) transparently inform us and we say bravo to them for that, of the contacts that were initiated by the Sylvia Bongo Foundation to meet that NGO in order to hop on its efforts and join this fight. If we cannot reject the objectives of the Foundation it their absolute value, after all it is about saving the lives of human beings and if the Sylvia Bongo Foundation can help that Gabonese people, foreign people, women and children living in Gabon are no longer butchered, it would be great. What we want to note is for free Gabonese citizens to understand that Sylvia Bongo’s gesture is neither sincere nor altruistic. It is an interested act, as is everything that Foundation does and we must never forget that.
In general and particularly in Gabon, we all know that morality and politics are far from good bedfellows. As scalded cat fears cold water, history has shown and demonstrated to us that morality and politics cannot be combined. The "moral" or "philanthropic" policies observed in Gabon are often a “politically correct" way to disguise the exploitation of man by man for the sole horizon and prospect of consolidating the power of those who believe that Gabon is their property. By integrating the fight against ritual crimes, Sylvia Bongo becomes the part of the regime which by joining this movement gaining momentum, provides a way for the rulers to claim to have "worked" in the awareness and the eradication of this scourge. This is their pure and simple objective; we must be aware of that. These are, dear readers, the narrow limits of the categorical imperative for which this Foundation must engage the ALCR; Ali Bongo must demonstrate to the public that he is not insensitive to this scourge and brandish the work of his wife with the ALCR as evidence of this commitment.
Here's why, dear readers, between two mundane events and expensive cocktails, Sylvia Bongo suddenly realized that ritual crimes were endemic in Gabon and there was an association called ALCR she could use in appropriating its struggle. Fortunately, we have our eyes wide open!
Version française
Au Gabon des Bongo, pour donner un vernis de moralité, au demeurant craquelé, à leur gouvernance sans partage de la chose publique, les souverains aux pouvoir ont systématiquement demandé à leurs épouses de revêtir des tuniques de philanthropes; d’opérette assurément, mais philanthropes tout de même. Jadis on a vu Joséphine Bongo, entre deux pas de danse, feindre de s’intéresser à la puériculture nationale, élan qui fut même poussé en donnant son nom d’entant à un hôpital pédiatrique situé à Owendo dans la banlieue de Libreville. Ensuite on a vu arriver de manière tonitruante Edith Sassou devenue Bongo qui elle aussi entre cliniques et bienfaisance à la tire, se mettra en évidence en s’assurant de projeter l’image de la dame de cœur. Aujourd’hui le tour revient à Sylvia Bongo d’essayer de faire oublier la corruption dans laquelle elle baigne et du côté de son père et de celui de son époux, en « œuvrant » pour le bien être du gabonais d’en bas. On est touché par tant de générosité! Ayant jusqu’ici échoué à présenter sa fondation sous une optique crédible; et compte tenu de ses scabreuses affaires de dépenses somptueuses sur la place Vendôme à Paris et la mystérieuse ligne budgétaire de plus d’un milliard de francs CFA qui depuis des années était inscrite dans la loi des finances Gabonais au bénéfice de sa fondation, Sylvia Bongo croit pouvoir « laver le corps » en joignant sur le tard, la lutte contre les crimes rituels. Pour ce blog, si on ne peut la condamner pour l’intérêt à ce fléau, après tout même corrompue elle reste un être humain; nous ne saurons nous laisser abuser par l’exploitation qu’elle veut faire de cette lutte dont jusqu’ici, elle était restée indifférente.
Les communiqués de l’Association de Lutte Contre les Crimes Rituels (ALCR) nous informent de manière transparente, nous leur disons bravo pour cela, sur les contacts qui ont été initiés par la Fondation Sylvia Bongo, pour rencontrer cette ONG afin de s’arrimer à ses efforts et joindre son combat. Si en valeur absolue on ne peut rejeter les objectifs de cette Fondation, après tout, il s’agit ici de sauver les vies d’êtres humains et si la Fondation Sylvia Bongo peut aider à ce que les gabonais, étrangers, hommes, femmes et enfants ne soient plus charcutés vivants au Gabon, se serait tant mieux. Ce que nous voulons relever est pour les gabonais libres de comprendre que le geste de Sylvia Bongo n’est ni sincère, ni altruiste. C’est un geste intéressé, comme l’est tout ce que fait cette Fondation et nous ne devons jamais l’oublier.
En général et au Gabon tout particulièrement, nous savons tous que la morale et la politique sont loin de faire bon ménage. Comme chat échaudé craint l’eau froide, l’histoire nous a démontré et convaincu que morale et politique ne pouvaient être confondues. La politique « morale » ou « philanthropique » qu’on observe au Gabon n’étant souvent qu’un habillage « politiquement correct » de l’exploitation de l’homme par l’homme avec pour seul horizon proposé la consolidation du pouvoir de ceux qui s’imaginent que le Gabon leur appartient. En intégrant la lutte contre les crimes rituels, Sylvia Bongo devient donc la partie du pouvoir qui en se joignant à ce mouvement qui prend de l’ampleur, donnera le moyen pour le régime de clamer avoir « travaillé » à la sensibilisation et à l’éradication de ce fléau. Ce qui ne serait que de la récupération pure et simple; nous devons en être conscient. Ce sont là, chers lecteurs, les limites étroites de l’impératif catégorique de cette Fondation de s’engager auprès de l’ALCR ; Ali Bongo doit pouvoir démontrer devant l’opinion qu’il n’est pas insensible à ce fléau et il brandira le travail de son épouse auprès de l’ALCR comme la preuve de cet engagement.
Voici pourquoi, chers lecteurs, entre deux toilettes couteuses et cocktails mondains, Sylvia Bongo s’est soudainement aperçue que les crimes rituels étaient endémiques au Gabon et qu’il y avait une association appelé l’ALCR qu’elle pouvait exploiter en s’appropriant sa lutte. Heureusement, nous avons les yeux grands ouverts!
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