A REPORT OF EDUCATION REFORMS IN MIDDLE EAST AND NORTH AFRICAN COUNTRIES SHOWS THE WAY FORWARD. UN RAPPORT DES RÉFORMES DE L’ÉDUCATION DANS LES PAYS DU MOYEN ORIENT ET D’AFRIQUE DU NORD, MONTRE LA VOIE À SUIVRE

Students being gassed in Libreville
Elèves en train d’être gazés à Libreville
(Photo: France24)




English version


We are told that education is the builder of the future, so if it is on Ali Bongo-Seraphin Moundounga system that the Gabon of tomorrow would be built, God help us!


It is now clear that, in general, the educational professionals such as teachers, and consumers of education whom the students are, backhandedly reject all the bullshit proposed by the pair of Ali Bongo-Seraphin Moundounga. These teachers, pupils and students, and the parents are entitled to demand, and that is what they are doing now, the reformulation and reorganization of the Gabonese education system according to the requirements of the society which we want to live in the third millennium. The method of Billy clubs for students who dare to protest anything, and forced labor for teachers, some of whom can work for 5 years without wage and when payday arrives, it is sometimes 80,000 CFA francs a month (less than $200), as preferred by the pair Ali Bongo-Seraphin Moundounga has shown its narrow limits. The Gabonese people do not want that!


Teachers, youth and parents of Gabon expect that the education system that is offered to them be a system combining the highest level of performance of its youth with a greater equity of opportunity for success and an obvious measurable incentive to the teaching profession by the public service. Yet there are many examples and models in the world, Gabon could draw from. Caution, it is however not simply about cut and paste an incorrect type of system from another cultural and sociological context, to our national reality. What would be good to do in Gabon is to provide an opportunity to reexamine the relevant issues in educational, meaning its content, mode of operation, performance evaluation and distribution of power and authority, around the Gabonese education system. To be limited to the beating and gassing of students and pupils demonstrates only one thing: the incompetence of the regime!


As an example that could inspire Gabon, we have had no difficulty in procuring an excellent report published by the World Bank on the reforms of education in the Middle East and North Africa. This report presents the advantage of covering an area whose problems are fairly close to what we know in the countries south of the Sahara and also that is sociologically not too far from the requirements we experience. We publish this report below (in French only), take the time to read it and you will understand that almost everything is in there. Content, assessment methods, what works, what does not work, how to encourage teachers and students and how to measure success or failure, etc.


Happy reading




Version Français


On nous dit que l’éducation est bâtisseur de l’avenir, alors si c’est sur le système Ali Bongo-Séraphin Moundounga que sera bâtit le Gabon de demain, que Dieu nous garde!


Il est évident désormais que, dans leur ensemble, les professionnels de l’éducation que sont les enseignants, et les consommateurs de l’éducation que sont les élèves, rejettent d’un revers de la main toutes les simagrées proposées par la paire Ali Bongo-Séraphin Moundounga. Ces enseignants, élèves et étudiants, ainsi que leur parents ; sont en droit d’exiger, et c’est ce qu’ils font en ce moment, une reformulation et réorganisation du système éducatif gabonais s’accordant avec les exigences de la société dans laquelle nous voudrions vivre en ce début du troisième millénaire. La méthode de la chicote pour les élèves qui osent revendiquer quoi que ce soit, et du travail forcé pour des enseignants dont certains restent 5 ans sans salaires et quand ce salaire arrive, il est parfois de 80000 francs CFA; tant préféré par la paire Ali Bongo-Séraphin Moundounga, a montré ses étroites limites. Les Gabonais n’en veulent pas!


Les enseignants, la jeunesse et les parents du Gabon s’attendent à ce que le système éducatif qui leur soit proposé, soit un système alliant à terme le plus haut niveau de performance de ses jeunes avec la plus grande équité des chances à la réussite et une évidente incitation à la profession enseignante mesurable au traitement réservé par la fonction publique aux enseignants. Pourtant il y a de nombreux exemples et modèles de par le monde, dont le Gabon pourrait s’inspirer. Attention, il ne s'agit toutefois pas de simplement copier-coller un modèle inadapté venant d’un autre contexte culturel et sociologique, à notre réalité nationale. Ce qui serait bon de faire au Gabon est de se donner l'occasion de reposer les questions pertinentes en matière de contenu didactique, de mode de fonctionnement, d’évaluation des performances et de la répartition du pouvoir et de l'autorité des uns et des autres, à propos du système éducatif gabonais. Se limiter à la chicote et au gazage des étudiants et élèves ne démontre qu’une chose: l’incompétence du régime!


A titre d’exemple dont le Gabon pourrait s’inspirer, nous n’avons eu aucune peine à nous procurer un excellent rapport publié par la Banque Mondiale, sur les reformes de l’éducation dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Ce rapport présente l’avantage de couvrir une zone dont les problèmes sont assez proches de ce que nous connaissons dans les pays au sud du Sahara et aussi dont la sociologie n’est pas trop éloignée des exigences présentes chez nous. Nous vous publions ce rapport ci-dessous; prenez le temps de le lire et vous comprendrez que tout y est, ou presque. Les contenus, les méthodes d’évaluation, ce qui marche, ce qui ne marche pas, comment inciter et enseignants et étudiants et comment mesurer le succès ou l’échec, etc.


Bonne lecture


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