THE DECAY OF MOUNDOUNGA IS A TELLING SIGN OF ALI BONGO’S FAILURE. LA DÉCHÉANCE DE MOUNDOUNGA EST UN SIGNE ÉLOQUENT DE L’ÉCHEC D’ALI BONGO
Pupils marching in protest in Oyem in the north of
Gabon.
Les élèves
marchant en protestation à Oyem dans le nord du Gabon
(photo:
Ngoua)
English version
What is going on in Gabon in the education sector is the latest and more glaring evidence of the decay of the Ali Bongo regime. When students take to the street spontaneously, in several cities, with the same demands for their education, and that as a response, the regime has nothing better to offer than to close the schools indefinitely, this can only mean that Gabon has become a failed state!
What is a failed state? Noam Chomsky, a Massachusetts Institute of Technology (MIT) professor, provides a simple definition for that concept. For him, a failed state is one that cannot satisfy these 3 principles:
1. To provide security for the population
2. To guarantee the rights of the people
3. To maintain functioning democratic institutions
As you can clearly surmise, dear readers, Gabon fails miserably on all 3 accounts. Ritual murders are rampant in the country; children are being murdered for their organs; in total impunity for the perpetrators. There is therefore no security to speak of for the population. Students are in the streets asking for better study conditions; they are on hunger strikes asking for their rights to scholarships. The regime answer is to close the schools and send the security forces gas these students. In doing so, the regime is trampling on the fundamental rights of these students, to a better education, to a better life and to be able to express their views without being beaten or gazed. There is no reliable independent functioning democratic institutions in the country. All such institutions are manned by either Bongo family members, or people who are beholden to them. As you see, dear readers, Gabon hits the trifecta of Noam Chomsky’s definition of a failed state.
We can quote the usual the usual statistics confirming that Gabon is a failed state: the majority of the country’s wealth is detained by 1 or 2% of the population. About 75 percent of the population lives either at the poverty level or below it. The education system is in shamble, unemployment and underemployment are endemic; the public media have forfeited the right of the people to freedom of the press. They do not inform people but falsify the news for propaganda purposes.
But the evidence of the state of decay of the Bongo regime is being demonstrated by the youthful students of Gabon who reject this slapstick farce that this regime through Seraphim Moundounga, is trying to serve to them, instead of a fair, competitive and quality education. These youth are not wrong, because when they look at the importance of the education sector for a nation, and see to whom Ali Bongo has given this delicate and important function, particularly the cavalier manner in which Seraphin Moundounga leads the affairs of that important ministry, they can rightly say that the regime does not care about the future of the youth.
Because they have been at the head of Gabon for nearly half a century, a country rich in oil, natural gas and other precious minerals, having a microscopic population which has had the tendency to be passive; the Bongos have thought of themselves as indispensable and allowed to do almost anything they please. They think they have guarantees of protection by their Western friends, simply because they have invested most of the money they have stolen from the people in the West, mainly in France, with multiple investments in multinationals; in crazy luxury property "ventures", and other extravagant "pump money" which French politicians, middlemen and corrupt businessmen, crave. Thus believing that they could do anything they want, the Bongo thought they could impose to the Gabonese a destructive and genocidal for intelligence, education system.
When pupils and students began to say no to the antics of Ali Bongo and Seraphin Moundounga, the latter furious because of the Gabonese youth’s lucidity, did not appreciate the lack of docility. The sanction was immediate: the police clubs, the security forces within the university campus, arrests of students and gassing of students with tear gas. But the Gabonese youth would show that they have matured and have now surpassed, unlike politicians, the stage of unwavering subservience. To the resistance of young students, Ali Bongo, a trained specialist, during the reign of his father, in social events and sports enjoyment; an expert in idleness, does not know what to do. To save face, he sacked a few scapegoats here and there in the administration but no one is fooled. The resistance of students reflects a rejection of what Ali Bongo wants to offer the young Gabonese people for an education, that is to say a system that despises teachers, terrorizes students and kills intelligence by making it impossible to easily navigate schooling. No, the Gabonese youth refuse that!
Version Française
Ce qui se passe en ce moment au Gabon dans le secteur de l'éducation n’est que la preuve la plus récente et la plus flagrante de la décrépitude du régime Ali Bongo. Lorsque les élèves se mettent spontanément dans la rue, dans plusieurs villes du pays, avec les mêmes exigences pour leur éducation; et que comme réponse le régime n'ait rien de mieux à offrir que de fermer les écoles indéfiniment, cela ne peut signifier qu’une chose; que le Gabon soit devenu un Etat en échec; un Etat défaillant, un Etat qui s’écroule!
Qu'est-ce qu'un État défaillant ? Noam Chomsky, Professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), donne une définition simple de ce concept. Pour lui, un Etat en situation d’échec est un Etat qui ne peut pas répondre à ces 3 critères:
1. Assurer la sécurité de la population
2. Garantir les droits des populations
3. Maintenir le fonctionnement effectif des institutions démocratiques
Comme vous pouvez clairement le mesurer sans notre aide, chers lecteurs, le Gabon échoue lamentablement sur les 3 critères. Les crimes rituels sont monnaie courante dans le pays, les enfants sont assassinés pour leurs organes en toute impunité pour les auteurs et surtout les commanditaires. Il n'y a donc pas lieu de parler de sécurité pour la population au Gabon. Les élèves sont dans les rues pour demander de meilleures conditions d'étude; certains sont en grève de la faim pour demander leurs droits aux bourses d’étude. La réponse du régime est de fermer les écoles et d'envoyer les forces de sécurité gazer ces élèves. Ce faisant, le régime bafoue les droits fondamentaux de ces élèves, leur droit à une meilleure éducation, à une vie meilleure et à leur droit d'exprimer leurs opinions sans être battus ou gazés. Il n'y a pas d'institutions démocratiques fiables et indépendantes qui fonctionnent dans le pays. Toutes ces institutions sont tenues par soit des membres de la famille Bongo, soit des personnes qui leurs sont redevables en tous points. Comme vous le constatez, chers lecteurs, Gabon décoche le tiercé gagnant de la définition de Noam Chomsky d'un État défaillant.
Nous pouvons citer les habituelles statistiques confirmant que le Gabon soit un état défaillant: la majorité des richesses du pays est détenue par 1 ou 2% de la population. Environ 75 pour cent de la population vit soit au niveau de la pauvreté, soit en dessous. Le système éducatif est en lambeaux; le chômage et le sous-emploi sont endémiques, les médias publics ont oublié le droit du peuple à la liberté de la presse. Ils n'informent pas les gens, mais falsifient les informations à des fins de propagande.
Mais la preuve de l’état de déliquescence du régime Bongo est en train d’être démontrée par la jeunesse écolière gabonaise qui rejette cette farce burlesque que ce régime par le truchement de Séraphin Moundounga, prétend lui servir en lieu et place d’une éducation juste, compétitive et de qualité. Cette jeunesse ne se trompe pas, car quand elle regarde l’importance d’un secteur comme l’éducation pour une nation, et voit à qui Ali Bongo confie cette délicate et importante fonction, et surtout la manière cavalière avec laquelle Séraphin Moundounga conduit les affaires de ce ministère si important, elle se dit avec raison que le régime ne tient pas à cœur le devenir de cette jeunesse.
Vu qu’ils sont à la tête du Gabon depuis bientôt un demi-siècle, pays riche de pétrole, de gaz naturel et d’autres minerais précieux; ayant de surcroit une population microscopique qui a souvent eu tendance à l’attentisme; les Bongo se sont crus indispensables et tout permis. Ils pensent qu’ils ont des garanties de la protection de leurs amis occidentaux, tout simplement parce qu’ils ont investi l’essentiel de l’argent vole au peuple en Occident, principalement en France, en multiples participations dans les multinationales, en délirants "placements" immobiliers de luxe, et autres extravagantes “pompes à fric” dont politiciens français, intermédiaires et affairistes véreux raffolent. Se croyant donc tout permis, les Bongo ont pensé qu’ils pouvaient imposer au gabonais un système éducatif destructeur et génocidaire des intelligences.
Quand les élèves et étudiants ont commencé à dire non aux facéties d’Ali Bongo et de Séraphin Moundounga, ces derniers, furieux de la lucidité de la jeunesse gabonaise, n’ont pas apprécié ce manque de docilité. Sanction immédiate: la matraque, les forces de l’ordre au sein de l’université, les arrestations d’élèves et étudiants, les gaz lacrymogènes. Mais la jeunesse gabonaise allait démontrer qu’elle avait muri et dépassé désormais, contrairement aux politiciens, le stade de l’indéfectible servilité. Devant la résistance des jeunes élèves, Ali Bongo, formé, spécialisé, sous le règne de son père, en évènements mondains et sportifs; expert de l’oisiveté, ne sait que faire. Pour sauver la face, il fait limoger quelques boucs émissaires ici et là dans l’administration mais personne n’est dupe. La résistance des élèves est le reflet d’un rejet de ce qu’Ali Bongo veut proposer aux jeunes gabonais comme système éducatif ; c'est-à-dire un système qui méprise l’enseignant, terrorise l’élève et l’étudiant et tue les intelligences en rendant le parcours scolaire impossible à naviguer. Non, la jeunesse gabonaise refuse cela !
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