WHAT IS THE PURPOSE OF SCHOOL; AND ARE THE COEFFICIENTS USEFUL ? À QUOI SERT L’ÉCOLE ; ET LES COEFFICIENTS SONT-ILS UTILES ?

 


 

 

English version

 

Universally, the primary goal of school is to prepare individuals to become active and productive members of society. It transmits knowledge and skills (academic, social, and professional), fosters personal development and critical thinking, and in the modern world, contributes to equal opportunities by providing access to education for all. School is therefore a tool for socialization that helps young people understand the norms and values of their culture and become enlightened and responsible citizens. Whether one studies law, medicine, engineering, economics, or humanities, the goal is the same: to produce good citizens who will be useful for the balance and advancement of society.

 

In the Gabonese education system, coefficients are numerical weights assigned to each subject in the calculation of a student's overall average. Coefficients are used to emphasize certain subjects considered more important for academic orientation, a diploma, or a future career. For example, in the Gabonese system, mathematics and physics will always have a high coefficient in a scientific track, and a much lower one in literary or administrative tracks.

 

Pro-coefficient advocates tell us that they encourage students to focus their efforts on key subjects that will have a more significant impact on their success. Their reasoning is that if we want doctors, we must emphasize scientific subjects by giving them high coefficients. Students will therefore have to work hard to succeed in these tracks, and this is supposed to lead to excellence. But on the ground, is this effect actually observed?

 

By examining pedagogy and student results for nearly a century, many countries, generally Western and Asian, have moved away from coefficients and opted for a system where grades reflect the reality of class time and the workload required by each subject, rather than a theoretical importance based on an arbitrary coefficient. In these new systems, educators have concluded that a good student should be good or average in all subjects, but not excellent in one or two subjects and failing in the rest.

 

These countries favor a more holistic approach to evaluation, where all subjects are considered to have equal value for the student's development. They often believe that coefficients encourage students to specialize too early at the expense of a balanced general education.

 

Coefficients push students to lose interest in subjects with low coefficients, which are considered less important, and this goes against the goal of a comprehensive education.

 

In countries where education is truly well-thought-out, appropriate pedagogical methods are found instead of blindly applying the principle of coefficients. For example, the current French baccalaureate system is based on a distribution between continuous assessment (evaluations throughout the year) and final exams. Continuous assessment accounts for 40% of the final grade, while the final exams account for 60%.

 

This system encourages students to adopt regular work habits in all subjects. The significant portion of continuous assessment encourages students to be diligent and to make constant efforts throughout the year.

 

Education should be designed to both evaluate a student's mastery of knowledge and guide them toward a specialization based on their strengths. If you don't put students in a position to prove themselves in all subjects on a continuous basis, how can you effectively guide them?

 

 

 

 

 

 

Version française

 

De manière universelle, le but principal de l'école est de préparer les individus à devenir des membres actifs et productifs de la société. Elle transmet des connaissances et des compétences (académiques, sociales et professionnelles), favorise le développement personnel et l'esprit critique et, dans le monde moderne, contribue à l'égalité des chances en offrant un accès à l'éducation à tous. L'école est donc un outil de socialisation qui aide les jeunes à comprendre les normes et les valeurs de leur culture et à devenir des citoyens éclairés et responsables. Que l’on fasse des études de droit, de médecine, d’ingénierie, d’économie ou de lettres, le but est le même : produire de bons citoyens qui seront utiles à l’équilibre et à l’avancement de la société.

 

Dans le système éducatif gabonais, les coefficients sont des poids numériques attribués à chaque matière dans le calcul de la moyenne générale d'un élève. Les coefficients servent à mettre l'accent sur certaines matières considérées comme plus importantes pour une orientation scolaire, un diplôme ou une future carrière. Par exemple, les mathématiques et la physique auront dans le système gabonais un coefficient toujours élevé dans une filière scientifique, et beaucoup moins élevé dans les filières littéraires ou administratives.

 

Les partisans des coefficients nous disent qu’ils incitent les élèves à concentrer leurs efforts sur les matières clés qui auront un impact plus significatif sur leur réussite. Leur raisonnement est que si l’on veut des médecins, on doit mettre l’accent sur les matières scientifiques en leur attribuant des coefficients forts. Les étudiants devront donc travailler dur pour s’imposer dans ces filières, et cela est censé mener à l’excellence. Mais sur le terrain, cet effet est-il réellement observé ?

 

En examinant la pédagogie et les résultats des élèves sur près d’un siècle, beaucoup de pays, généralement occidentaux et asiatiques, se sont débarrassés des coefficients et ont préféré un système où les notes reflètent la réalité du temps de cours et la charge de travail demandée par chaque matière, plutôt qu'une importance théorique basée sur un coefficient arbitraire. Dans ces nouveaux systèmes, les pédagogues en sont arrivés à la conclusion qu’un bon élève devrait être bon ou moyen dans l’ensemble des matières, mais pas excellent dans une ou deux matières et nul dans le reste.

 

Ces pays privilégient une approche plus globale de l'évaluation, où toutes les matières sont considérées comme ayant une valeur égale pour le développement de l'élève. Ils pensent souvent que les coefficients encouragent la spécialisation trop précoce des élèves au détriment d'un enseignement général équilibré.

 

Les coefficients poussent les élèves à se désintéresser des matières à faible coefficient, considérées comme moins importantes, ce qui va à l'encontre de l'objectif d'une éducation complète.

 

Dans les pays où l'éducation est réellement pensée, on trouve des moyens pédagogiques appropriés au lieu d’appliquer bêtement le principe du coefficient. Par exemple, le système actuel du baccalauréat en France se base sur une répartition entre le contrôle continu (évaluations tout au long de l'année) et les épreuves terminales (l’examen de fin d’année). Le contrôle continu compte pour 40 % de la note finale, tandis que les épreuves terminales comptent pour 60 % de la note finale.

 

Ce système encourage les élèves à adopter le travail régulier dans toutes les matières. La part importante du contrôle continu incite les élèves à être assidus et à fournir des efforts constants tout au long de l'année.

 

L’éducation devrait être conçue pour à la fois évaluer la maîtrise des connaissances de l'élève et l'orienter vers une spécialisation en fonction de ses points forts. Si vous ne mettez pas les élèves en position de faire leurs preuves dans toutes les matières, et ce de manière continue, comment pouvez-vous les orienter efficacement ?

Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !