LE PANAFRICANISME DU CHACUN CHEZ SOI! LE PANAFRICANISME DU CHACUN CHEZ SOI!

English version

On his way to the UN General Assembly in New York, C’BON proclaimed himself a pan-Africanist; yes you got it right: pan-Africanist.

Knowing that Pan-Africanism aims at the unity and solidarity of African peoples, we wonder what pan-Africanism would claim C’BON. Certainly not that of Kwame Nkrumah, nor Patrice Lumumba. If we have to reconcile C’BON’s decisions with any pan-Africanism, we only come to one conclusion: it is a pan-Africanism that requires everyone to stay at home.

You will have understood dear readers that we are facing a contrast or a contradiction, because the expression “everyone at home” suggests withdrawal and lack of cooperation. True Pan-Africanism, as described by its thinkers, calls for building a “great common home” for Africa, based on shared values and destiny, and to fight against the divisions that weaken the continent.

Pan-Africanism calls for continental solidarity to overcome the disorder caused by divisions. “Everyone at home” as hammered by all oliguists, more virulent than each other, expresses a lack of will of this unit, a refusal to cooperate and commit to a common cause.  The pan-Africanism of everyone at home advocated by C’BON is its obliged represents a wrong vision or opposite to what Pan-Africanism has always defended: a collective and solidarity action for the development and emancipation of Africa.

When C’Bon declares himself a pan-Africanist, we can’t take him seriously!

Version française 

En partance pour l’assemblée générale de l’ONU à New-York, C’BON s’est proclamé panafricaniste; oui vous avez bien compris: panafricaniste.

Sachant que le panafricanisme vise l’unité et la solidarité des peuples africain, on se demande bien de quel panafricanisme se réclamerait C’BON. Certainement pas celui des Kwame Nkrumah, ni de Patrice Lumumba. Si on doit réconcilier les décisions de C’BON avec un quelconque panafricanisme, on n’arrive qu’à une seule conclusion: c’est un panafricanisme qui demande que chacun reste chez soi.

Vous aurez compris chers lecteurs que nous sommes devant un contraste ou une contradiction, car l'expression « chacun chez soi » suggère le repli sur soi et le manque de coopération. Le véritable panafricanisme, tel que le décrivent ses penseurs, appelle à construire une "grande maison commune" pour l'Afrique, basée sur des valeurs et un destin partagés, et à lutter contre les divisions qui affaiblissent le continent. 

Le panafricanisme appelle à une solidarité continentale pour surmonter le désordre causé par les divisions. « Chacun chez soi » tel que le martèlent tous les oliguistes, plus virulents les uns que les autres, exprime un manque de volonté de cette unité, un refus de coopérer et de s'engager dans une cause commune. 

Le panafricanisme du chacun chez soi prôné par C’BON est ses obligés représente une vision erronée ou opposée à ce que le panafricanisme a toujours défendu : une action collective et solidaire pour le développement et l'émancipation de l'Afrique. 

Quand C’Bon se déclare panafricaniste, on ne peut pas le prendre au sérieux!