WHY DO OLIGUISTS HAVE SUCH A SHORT FUSE? POURQUOI LES OLIGUISTES ONT-ILS LA MÈCHE SI COURTE ?
The expression “to
have a short fuse” means to be short-tempered, quick to anger, or hot-headed.
It refers to the fuse of a bomb or a stick of dynamite: a short fuse causes a
quick detonation. By extension, a person with a short fuse "explodes"
in anger at the slightest provocation.
Since his election
with nearly 95% of the votes, C'BON and his supporters have been getting
curiously angry at everything and everyone. One might wonder about the reason
for such agitation.
What is currently
happening with the media outlet Gabon Media Time seems to be proof that C'BON
and his team do not tolerate a free press. This is due to several fundamental
reasons, all linked to the preservation of their absolute power and the control
of the population. The free press, as the fourth estate, acts as a
counter-power and poses a direct threat to C'BON's authority.
Since his election,
there is no doubt that C'BON has been trying to establish a regime based on a
single, controlled narrative. The free press, in contrast, is meant to
investigate, report facts, and present a diversity of viewpoints, which
logically goes against state propaganda. By wanting to impose an official
version of reality—by minimizing failures, exaggerating successes, and building
a cult of personality. C'BON sees the free press as a threat because it exposes
the truth and undermines his construction.
A free press can
reveal corruption, abuses of power, human rights violations, and government
mismanagement. It also gives a voice to dissidents and opponents, allowing
Gabonese citizens to inform themselves and organize. For C'BON, such
transparency is dangerous because it can lead to demonstrations, uprisings,
and, ultimately, the loss of his power.
Dear readers, this is
why a free press and the truth irritate C'BON and his oligarchs to the highest
degree. We are only at the beginning of our troubles.
Version française
L'expression « Avoir la mèche courte » signifie être colérique, avoir le
sang chaud ou s'énerver rapidement. Elle fait référence à la mèche d'une bombe
ou d'un bâton de dynamite : une mèche courte provoque une détonation rapide.
Par extension, une personne qui a la mèche courte explose de colère au moindre prétexte.
Depuis son élection avec près de 95 % des suffrages, C'BON et ses partisans
s'énervent curieusement contre tout et tout le monde. On peut se demander
pourquoi une telle fébrilité ?
Ce qui se passe actuellement avec le média Gabon Media Time semble être la
preuve que C'BON et son équipe ne tolèrent pas la presse libre. Cela s'explique
par plusieurs raisons fondamentales, toutes liées à la préservation de leur
pouvoir absolu et au contrôle de la population. La presse libre, en tant que
quatrième pouvoir, agit comme un contre-pouvoir et constitue une menace directe
pour l'autorité de C'BON.
Depuis son élection, il ne fait aucun doute que C'BON cherche à installer
un régime qui repose sur un narratif unique et contrôlé. La presse libre, elle,
a pour vocation d'enquêter, de rapporter des faits et de présenter une
diversité de points de vue, ce qui va logiquement à l'encontre de la propagande
étatique. C'BON, en voulant imposer une version officielle de la réalité — en
minimisant les échecs, en exagérant les succès et en construisant un culte de
la personnalité — voit la presse libre comme une menace, car elle expose la
vérité et ébranle sa construction.
La presse libre peut révéler la corruption, les abus de pouvoir, les
violations des droits de l'homme et la mauvaise gestion du gouvernement. Elle
donne aussi une voix aux dissidents et aux opposants, permettant aux citoyens Gabonais
de s'informer et de s'organiser. Pour C'BON, une telle transparence est
dangereuse, car elle peut mener à des manifestations, des soulèvements et, à
terme, à la perte de son pouvoir.
Chers lecteurs, voilà pourquoi la presse libre et la vérité irritent au
plus haut point C'BON et ses oliguistes. Nous ne sommes qu'au début de nos
peines.
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