THE MAYS MOUISSI WHO LIVED IN TV 5 STUDIOS DURING ALI BONGO’S TIME, WOULD HAVE BEEN ASHAMED OF TODAY’S MAYS MOUISSI! LE MAYS MOUISSI QUI ÉCUMAIT LES PLATEAUX DE TV 5 DU TEMPS D’ALI BONGO, AURAIT EU HONTE DU MAYS MOUISSI D’AUJOURD’HUI!
English version
Who would have thought it? Mays Mouissi, once a great analyst and critic of the Bongo-Valentin on TV5 Monde talk shows, is now as wealthy as those he was pointing the finger at yesterday. Even worse, he is engaging in the same electoral practices as his predecessors: he is financing the transport of his "electoral cattle."
With no genuine political base, Mays Mouissi recruited this "electoral cattle," which he transported at his own expense all the way to Ndendé. Dozens of buses and minibuses awaited them there, and once the dirty work was done, the "voting bovine" were brought back to Libreville, their point of departure. Since becoming a builder, Mays Mouissi has favored the captive vote, easily manipulated and reluctant to exercise a thoughtful and independent suffrage.
The very person who used to tell us that Gabon deserved better governance is now using groups of voters who vote mechanically and predictably for the person who pays them, without any real critical analysis of the program or actions.
Yet, Mays Mouissi knows very well that "electoral cattle" are harmful to democracy because they skew the sincerity of the ballot.
The vote is no longer the expression of a free and informed choice based on conviction or the general interest, but the result of constraint, social pressure, or a transaction. This runs counter to the very principle of equality and freedom of suffrage.
Mays Mouissi also knows that this practice promotes clientelism and corruption, as candidates no longer need to convince voters with solid arguments or programs. They focus on exploiting socio-economic weaknesses or links of dependency (community, family, professional), reinforcing unethical practices that undermine trust in institutions.
By using the "electoral cattle," Mays Mouissi is contributing to the weakening of democracy in Gabon. But that is now the least of his worries!
Version française
Qui l'eût cru ? Mays Mouissi, jadis grand analyste et pourfendeur des Bongo-Valentin sur les plateaux de TV5 Monde, est aujourd'hui richissime comme ceux qu’il pointait du doigt hier. Pire encore, il se livre aux mêmes pratiques électorales que ses prédécesseurs : il finance le transport de son « bétail électoral ».
Sans véritable ancrage politique, Mays Mouissi a recruté ce « bétail électoral » qu’il a convoyé à ses frais jusqu’à Ndendé. Des dizaines de bus et de minibus les ont attendus sur place, et une fois la basse besogne effectuée, les « bovins votants » ont été ramenés à Libreville, leur point de départ. Depuis qu’il est bâtisseur, Mays Mouissi privilégie le vote captif, facilement manipulable et peu enclin à exercer un suffrage réfléchi et indépendant.
Celui qui nous disait que le Gabon méritait une meilleure gouvernance utilise désormais des groupes d'électeurs qui votent de manière mécanique et prévisible pour celui qui les paie, sans véritable analyse critique du programme ou des actions.
Pourtant, Mays Mouissi sait très bien que le « bétail électoral » est néfaste pour la démocratie, car il fausse la sincérité du scrutin. Le vote n'est plus l'expression d'un choix libre et éclairé basé sur la conviction ou l'intérêt général, mais le résultat d'une contrainte, d'une pression sociale ou d'une transaction. Cela va à l'encontre du principe même de l'égalité et de la liberté du suffrage.
Mays Mouissi sait aussi que cette pratique favorise le clientélisme et la corruption, car les candidats n'ont plus besoin de convaincre par des arguments ou des programmes solides. Ils se concentrent sur l'exploitation des faiblesses socio-économiques ou des liens de dépendance (communautaires, familiaux, professionnels), renforçant des pratiques non éthiques qui minent la confiance dans les institutions.
En utilisant le « bétail électoral », Mays Mouissi participe à l’affaiblissement de la démocratie au Gabon. Mais cela, c’est désormais le cadet de ses soucis !

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