C’BON WILL INDEBT GABON LIKE NEVER BEFORE! C’BON VA ENDETTER LE GABON COMME JAMAIS AUPARAVANT!





English version


C'BON is announcing a draft budget of 7,233 billion CFA francs for 2026, which is a 72% increase over the previous budget. The oliguists are rejoicing, but they should wait for Albert Ondo-Ossa to come and explain all the "little demons" hiding in the details. In the meantime, this blog will tell them this:


Dear readers, in its statement, the C'BON regime used the concepts of "Finance Law" and "Draft Budget" interchangeably, which is an error. A finance law and a draft budget are two fundamental concepts in public finance management, but they are distinguished by their nature and role.


finance law is a legislative act voted on by Parliament that authorizes the state to collect revenues (taxes, duties) and incur expenditures for a given fiscal year. It is the binding legal document that provides the framework for the execution of the state budget. Several types of finance laws are generally distinguished:

  • The initial finance law (LFI): This is the law voted on before the start of the year, which sets the state's revenues and expenditures for the coming year.
  • The amending finance law (LFR): It is voted on during the year to adjust the initial forecasts in case of unforeseen circumstances (change in economic situation, new urgent expenditure, etc.).
  • The settlement law: Voted on after the end of the fiscal year, it confirms and validates the final execution of the budget.


draft budget is a working document or a project that presents the state's revenue estimates and expenditure forecasts for a future period. It is the financial plan that the government submits to Parliament for discussion, amendment, and voting. The draft budget is the step that precedes the finance law. It does not yet have legal value and can be modified during the parliamentary process. Once it is debated and voted on by legislators, it becomes the initial finance law, and it is at this point that it acquires its binding force.


Characteristic

Draft Budget

Finance Law

Nature

A project, a proposal

A legislative act (a law)

Status

Non-binding

Binding and legal

Role

Planning of revenues and expenditures

Legal authorization to collect and spend

Stage of the process

Preparation stage (before the vote)

Final stage (after the vote)


Therefore, the 7,233 billion announced during the Council of Ministers meeting have no binding force. This figure is legally worth no more than the paper it's written on. For now, it is just a project, an ambition. Nothing more.


In a serious country, this figure would be scrutinized from top to bottom by specialists, and parliamentarians would ask the government where the more than 3,000 billion in additional funds needed to realize this budget would come from.


The reality is that the regime will not obtain 3,000 billion from conventional lenders, as Gabon's debt is already at nearly 100% of the country's GDP. Gabon would therefore have to seek out vulture funds and unscrupulous international operators like Gunvor.


Dear readers, Gabon's over-indebtedness will further jeopardize the country's financial stability. How will the country manage to repay more than 11,000 billion CFA francs when it is already struggling to repay 8,000 billion? 


C'BON is playing with fire.







Version française 


C'BON annonce un budget prévisionnel de 7 233 milliards de francs CFA pour 2026, soit une augmentation de 72 % par rapport au budget précédent. Les oliguistes jubilent, mais ils devraient attendre qu'Albert Ondo-Ossa vienne leur expliquer les "petits démons" qui se cachent dans les détails. En attendant, ce blog va leur dire ceci :


Chers lecteurs, dans son communiqué, le régime de C'BON a utilisé les notions de « loi de finances » et de « budget prévisionnel » de manière interchangeable, ce qui est une erreur. Une loi de finances et un budget prévisionnel sont deux concepts fondamentaux de la gestion des finances publiques, mais ils se distinguent par leur nature et leur rôle.


La loi de finances est un acte législatif voté par le Parlement qui autorise l'État à collecter des recettes (impôts, taxes) et à engager des dépenses pour une année budgétaire donnée. C'est le document juridique et contraignant qui encadre l'exécution du budget de l'État. On distingue généralement plusieurs types de lois de finances :

  • La loi de finances initiale (LFI) : C'est la loi votée avant le début de l'année, qui fixe les recettes et les dépenses de l'État pour l'année à venir.
  • La loi de finances rectificative (LFR) : Elle est votée en cours d'année pour ajuster les prévisions initiales en cas de circonstances imprévues (changement de situation économique, nouvelle dépense urgente, etc.).
  • La loi de règlement : Votée après la fin de l'année budgétaire, elle constate et valide l'exécution définitive du budget.


Le budget prévisionnel est un document de travail ou un projet qui présente les estimations de recettes et les prévisions de dépenses de l'État pour une période future. Il s'agit du plan financier que le gouvernement soumet au Parlement pour discussion, amendement et vote. Le budget prévisionnel est l'étape qui précède la loi de finances. Il n'a pas encore de valeur légale et peut être modifié durant le processus parlementaire. Une fois débattu et voté par les législateurs, il devient la loi de finances initiale, et c'est à ce moment-là qu'il acquiert sa force contraignante.


Caractéristique

Budget Prévisionnel

Loi de Finances

Nature

Un projet, une proposition

Un acte législatif (une loi)

Statut

Non contraignant

Contraignant et légal

Rôle

Planification des recettes et dépenses

Autorisation légale de percevoir et de dépenser

Étape du processus

Étape de préparation (avant le vote)

Étape finale (après le vote)


Par conséquent, les 7 233 milliards annoncés en Conseil des ministres n'ont rien de contraignant. Ce chiffre ne vaut légalement pas le papier sur lequel il est écrit. Jusqu'à présent, ce n'est qu'un projet, une ambition. Sans plus.


Dans un pays sérieux, ce chiffre serait examiné de fond en comble par les spécialistes, et les parlementaires demanderaient au gouvernement d'où proviendraient les plus de 3 000 milliards supplémentaires dont le régime aura besoin pour réaliser ce budget.


La réalité est que le régime n'obtiendra pas 3 000 milliards des prêteurs conventionnels, car la dette du Gabon se situerait à près de 100 % du PIB du pays. Le Gabon irait donc solliciter les fonds vautours et des opérateurs internationaux peu scrupuleux comme Gunvor.


Chers lecteurs, le surendettement du Gabon mettra encore plus en péril l'équilibre financier du pays. Comment le pays va-t-il s'arranger pour rembourser plus de 11 000 milliards de francs CFA alors qu'il n'arrive déjà pas à rembourser 8 000 milliards ? 


C'BON joue avec le feu.


















Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !