TURMOIL AT OLAM THE GABONESE PEOPLE MUST NOW KNOW WHAT IS IN THE CONTRACT BETWEEN THE STATE AND OLAM! TURBULENCES CHEZ OLAM, LES GABONAIS DOIVENT DESORMAIS SAVOIR CE QUE CACHE LE CONTRAT ENTRE L'ÉTAT ET OLAM!


Carson Block of/de Muddy Waters LLC


Sunny Verghese, CEO/PDG Olam



English version


Dear readers, things are no longer rosy in the little kingdom of Olam, that multinational Ali Bongo is presenting to the Gabonese people as the solution to their problems. According to the founder of an American financial research firm, Muddy Waters LCC, Carson Block, the Singaporean farm commodities supplier could collapse due to its heavy debt load and other factors. This initial alarm bell rang about a week ago. Then as Olam's stock plunged, the Singaporean company sued Muddy Waters LCC for libel.

This Tuesday, instead of backing down after Olam's law suit, Muddy Waters is even more adamant about the dire situation of Olam, by publishing a new report published by Bloomberg and the Times of London, in which it is repeated that Olam runs a high risk of failure and collapse because of possible accounting “irregularity” and “significant misconduct” over its handling of a string of acquisitions. More damning, Muddy Waters is now comparing Olam fate to that of the failed US energy company Enron because both share similar accounting practices. Because of these revelations the value of Olam's stock continues to decline and at the time this post is being written is now at $1.65 per share.

The financial press is saying that this is the biggest crisis that Olam has faced in its 22 years existence. The central allegation being made against Olam is that it frequently books non-cash accounting gains also known as negative goodwill and biological gains, to inflate its earnings. In other words, Olam pretends to earn money it has not in fact earned and present fictitious numbers on its balance sheet. Muddy Waters comparison of Olam to Enron is due to the fact that both companies made significant use of non-cash accounting gains that turn theoretical future profits into today's gains. The report by Muddy Water alleges that Olam reported that by the end of 2012, it would have S$1.1bn in cash; but in reality that amount was misleading because Olam would only in fact have about only half of that figure. The problem is that it is with these fake numbers that Olam borrows money and attracts investors.

Why is this developing story important for Gabon? Well it is because Olam has been playing a very important role in the projected Gabonese economy of the future. Olam has been awarded no bid secret contracts by Ali Bongo, to conceptualize, build and manage the Industrial Zone of Nkok; to take over tens of thousands of hectares of Gabonese arable land and turn it into rubber and palm oil plantations; but more importantly if not criminally, Olam has been allowed by Ali Bongo, to borrow money using the Gabonese state as collateral. In July 2012 for example, it was announced that Olam was granted financing by several African Banks for its Palm Oil plantation in Gabon. This loan was for an amount of $228 millions or 114 billions CFA francs. That loan was guaranteed by the state of Gabon, meaning that if Olam fails to pay, Gabon will be responsible to reimburse the loan. This fact is particularly troubling for this blog, because Muddy Waters has just announced that it has hired investigators to research Olam’s operations in numerous countries across the world. That firm said that they have hired experts in forensic accounting, law and international trade and finance. Muddy Waters has already said that they have uncovered suspicious activities by Olam in Nigeria and in California.


Given this situation, this blog is asking for the free gabonese civil society to work with Muddy Waters and ask for Olam and the government of Gabon to make public their secret contract, so it could be examined by knowledgeable experts. Because there are strong suspicions about Olam being a crooked company in the mold of Enron, the Gabonese public must know who their government is working with. If Olam were to collapse, how much money would the Gabonese treasury have to lose, from the direct investment made by the Gabonese treasury into Olam activities and the numerous loans taken by Olam with Gabon as collateral? These questions deserve an answer.

Those of you who would like to read the original Muddy Waters 133-page report about Olam, can click here.




Version française


Chers lecteurs, les choses ne sont plus roses dans le petit royaume d'Olam, cette multinationale qu'Ali Bongo présente au peuple gabonais comme la solution à ses problèmes. Selon le fondateur d'une firme de recherche financière américaine, Muddy Waters LCC, Carson Block, la firme Singapourienne d'agrobusiness pourrait s'effondrer en raison de sa lourde dette et d'autres facteurs. Ce son de cloche a sonné l'alarme initiale il y a une semaine. Le cours en bourse d'Olam a alors chuté et la société Singapourienne a menacé d'intenter des poursuites contre Muddy Waters LCC pour diffamation.

Ce mardi, au lieu de reculer après la menace d'une action en justice par Olam, Muddy Waters a été encore plus catégorique sur la situation désastreuse d'Olam, en publiant un nouveau rapport relayé par Bloomberg et le Times de Londres, où il est répété qu'Olam présente un risque élevé d'échec et d'effondrement en raison de la comptabilité «irrégulière» et de possibles «fautes significatives» dans le traitement d'une série d'acquisitions. Plus accablant, Muddy Waters en est maintenant à comparer le sort d'Olam à la chute du géant américain de l'énergie Enron, parce que les deux entreprises ont des pratiques comptables similaires. En raison de ces révélations la valeur boursière d'Olam continue à décliner et au moment où ce billet est rédigé, ce cours est maintenant de 1,65 $ l'action.

La presse financière décrit cette affaire comme étant la plus grande crise qu'Olam a connue en ses 22 ans d'existence. L'allégation centrale contre Olam est qu'elle compte fréquemment comme recettes, des transactions connues sous les appellations d'acquisition négatives et gains biologiques, pour gonfler ses bénéfices. En d'autres termes, Olam déclare sur le papier des recettes financières inexistantes et présente des chiffres fictifs dans ses bilans. La comparaison que Muddy Waters fait entre Olam et Enron est due au fait que les deux sociétés ont fait un usage significatif de gains comptables hors trésorerie qui transforment les bénéfices théoriques futurs en gains réalisés actuels. Le rapport de Muddy Waters affirme qu'Olam a indiqué que d'ici la fin de 2012, elle aurait gagné 1,1 milliard de dollars singapourien en espèces, mais en réalité, ce montant était trompeur parce qu'Olam n'en aurait en fait qu'environ seulement la moitié de ce chiffre. Le problème est que c'est avec ces faux chiffres qu'Olam emprunte aux banques et attire les investisseurs.

Pourquoi cette affaire en plein développement est-elle importante pour le Gabon? Eh bien parce qu'Olam est en train de jouer un rôle très important dans l'économie gabonaise et ce rôle est prévu de s'accroitre dans l'avenir. Ali Bongo a attribué à Olam des contrats au contenus secrets, pour conceptualiser, construire et gérer la Zone Industrielle de Nkok, pour s'accaparer de dizaines de milliers d'hectares de terres arables Gabonaises et les transformer en plantations de palmiers à huile et d'hévéas; mais plus important et plus criminel encore, Olam a été autorisée par Ali Bongo, à emprunter de l'argent en utilisant l'état gabonais en garanti. En Juillet 2012 par exemple, il a été annoncé qu'un financement avait été accordé à Olam par plusieurs banques africaines pour ses plantations de palmiers à huile au Gabon. Ce prêt était d'un montant de 228 millions de dollars soit 114 milliards de francs CFA. Ce prêt était garanti par l'Etat gabonais, ce qui signifie que si Olam ne paie pas, le Gabon sera responsable du remboursement du prêt. Ce fait est particulièrement inquiétant pour ce blog, parce que Muddy Waters vient d'annoncer qu'elle a engagée des enquêteurs pour écumer les opérations d'Olam dans de nombreux pays à travers le monde. Cette firme a déclaré avoir embauché des experts en comptabilité, en droit et finance international. Muddy Waters a déjà annoncé avoir découvert des activités suspectes par Olam au Nigeria et en Californie.

Compte tenu de cette situation, ce blog aimerait suggérer à la société civile libre gabonaise de s'intéresser à ce que fait Muddy Waters et demander à Olam et au gouvernement gabonais de rendre public le contenu de leur contrat secret, afin qu'il puisse être examiné par des spécialistes reconnus. A cause des forts soupçons pesants sur Olam comme étant une société dans le moule d'Enron, le public gabonais doit savoir avec qui son gouvernement travaille. Si Olam venait à s'effondrer, combien le trésor gabonais va-t-il perdre, compte tenu des investissements directs fait par l'état gabonais dans les activités d'Olam et les nombreux prêts pris par Olam avec le Gabon en garanti? Ces questions méritent une réponse claire.

Ceux d'entre vous qui voudraient lire le rapport original de 133 pages de Muddy Waters sur Olam, cliquez ici.

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