HOW SINGAPORE DEVELOPPED THROUGH EDUCATION ? COMMENT SINGAPORE S’EST DÉVÉLOPPÉ GRACE À L’ÉDUCATION ?

 Singapore 2025

Singapore 1965

 

English version

 

Singapore's transformation from a resource-scarce island nation to a developed, high-income country is largely attributed to its strategic and sustained bet on education. This wasn't a passive investment; it was a proactive and evolving national strategy deeply integrated with its economic goals.

 

Gabon is trying to become a developed country, but as you will see, Gabon’s decision to stop sending their students to the most developed countries, is a deep strategic mistake.

 

Upon its independence in 1965, Singapore faced high unemployment, ethnic tensions, and a largely unskilled workforce. The immediate priority by their leadership was to provide basic literacy and numeracy skills to the entire population.

 

The government rapidly expanded primary and secondary school infrastructure, ensuring access to education for all children regardless of race, language, gender, or socioeconomic status. This laid the fundamental groundwork for a capable workforce. A crucial policy was the emphasis on bilingualism, with English as the working language and a Mother Tongue (Malay, Mandarin, or Tamil). English was seen as the "utilitarian tool" for global commerce and technology, while Mother Tongue preserved cultural identity and values. This foresight connected Singapore to the global economy from the outset.

 

Recognizing the need for a skilled workforce to attract foreign investment and support its industrialization drive, Singapore quickly established vocational and technical institutes. These institutions provided practical skills aligned with the needs of burgeoning manufacturing industries.

 

As its economy matured, Singapore aimed to move beyond basic manufacturing to higher-value industries like electronics, chemicals, and precision engineering. This required a more skilled and specialized workforce. Significant investments were made in developing local universities into world-class institutions, fostering research and innovation; sending bright students abroad on government scholarships to top universities in the West was a key strategy to acquire advanced knowledge and expertise that was not yet available domestically. These scholars often returned to serve in critical sectors, bringing back new ideas and practices. There was a strong focus on Science, Technology, Engineering, and Mathematics (STEM) education to support the growth of technology-intensive industries.

 

Singapore invested heavily in attracting top talent to the teaching profession, providing rigorous training, competitive salaries, and continuous professional development opportunities. Teachers were seen as critical enablers of the education system's success.

 

Singapore emphasized lifelong learning and skills mastery, promoting continuous upskilling and reskilling for all Singaporeans, regardless of age or existing qualifications. It aimed to prepare the workforce for future economic challenges and opportunities by valuing skills over traditional academic qualifications.

 

Dear readers, as you can see, there are no miracles when it comes to development. You have to learn from the best and invest heavily in the education of the entire population. Cutting back education as Gabon is doing, is only going to set the country backward.

 

 

 

 

 

Version française

 

La transformation de Singapour, d'une nation insulaire pauvre en ressources à un pays développé à revenu élevé, est largement attribuée à son pari stratégique et soutenu sur l'éducation. Il ne s'agissait pas d'un investissement passif ; c'était une stratégie nationale proactive et évolutive, profondément intégrée à ses objectifs économiques.

 

Le Gabon essaie de devenir un pays développé, mais comme vous le verrez, la décision du Gabon de cesser d'envoyer ses étudiants dans les pays les plus développés est une profonde erreur stratégique.

 

Dès son indépendance en 1965, Singapour a été confronté à un chômage élevé, à des tensions ethniques et à une main-d'œuvre largement non qualifiée. La priorité immédiate de ses dirigeants fut de fournir des compétences de base en lecture, orthographe et calcul à l'ensemble de la population.

 

Le gouvernement a rapidement étendu l'infrastructure des écoles primaires et secondaires, garantissant l'accès à l'éducation pour tous les enfants, quels que soient leur race, leur langue, leur sexe ou leur statut socio-économique. Cela a jeté les bases fondamentales d'une main-d'œuvre capable. Une politique cruciale fut l'accent mis sur le bilinguisme, avec l'anglais comme langue de travail et une langue maternelle (malais, mandarin ou tamoul). L'anglais était considéré comme l'outil utilitaire pour le commerce et la technologie dans le monde, tandis que la langue maternelle préservait l'identité et les valeurs culturelles. Cette prévoyance a connecté Singapour à l'économie mondiale dès le départ.

 

Reconnaissant le besoin d'une main-d'œuvre qualifiée pour attirer les investissements étrangers et soutenir son effort d'industrialisation, Singapour a rapidement créé des instituts de formation professionnelle et technique. Ces institutions ont fourni des compétences pratiques adaptées aux besoins des industries manufacturières en plein essor.

 

À mesure que son économie mûrissait, Singapour visait à passer de la fabrication de base à des industries à plus forte valeur ajoutée comme l'électronique, la chimie et l'ingénierie de précision. Cela nécessitait une main-d'œuvre plus qualifiée et spécialisée. Des investissements importants ont été réalisés pour développer les universités locales en institutions de classe mondiale, favorisant la recherche et l'innovation ; envoyer des étudiants brillants à l'étranger grâce à des bourses gouvernementales dans les meilleures universités occidentales fut une stratégie clé pour acquérir des connaissances et une expertise de pointe qui n'étaient pas encore disponibles au niveau national. Ces boursiers revenaient souvent pour servir dans des secteurs critiques, rapportant de nouvelles idées pratiques. Un fort accent a été mis sur l'éducation en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques pour soutenir la croissance des industries à forte intensité technologique.

 

Singapour a investi massivement pour attirer les meilleurs talents dans la profession enseignante, offrant une formation rigoureuse, des salaires compétitifs et des opportunités de développement professionnel continu. Les enseignants étaient considérés comme des facilitateurs essentiels du succès du système éducatif.

 

Singapour a mis l'accent sur l'apprentissage tout au long de la vie et la maîtrise des compétences, promouvant l'amélioration continue des compétences et la reconversion professionnelle pour tous les Singapouriens, quels que soient leur âge ou leurs qualifications existantes. L'objectif était de préparer la main-d'œuvre aux futurs défis et opportunités économiques en valorisant les compétences par rapport aux qualifications académiques traditionnelles.

 

Chers lecteurs, comme vous pouvez le constater, il n'y a pas de miracles en matière de développement. Il faut apprendre des meilleurs et investir massivement dans l'éducation de l'ensemble de la population. Réduire la voilure de l'éducation, comme le fait le Gabon, ne fera que faire reculer le pays.