IS POLITICS JUST CARRION ? LA POLITIQUE N’EST-ELLE QUE CHAROGNE ?

 

 

English version

 

Carrion refers to the rotting carcass of an animal, on which other animals that feed on decomposing organic matter come to feast. These repugnant and vile animals, which feed on rotting corpses, are called scavengers.

 

In Gabon, at this moment, there is an abundance of both: carrion proliferates and scavengers feast.

 

Through its many blunders, C’BON exposes the disillusioned population to all the evidence of decay, corruption, opportunism, and other repulsive actions where principles and ethics are ruthlessly sacrificed for power or personal gain. Those who are immersed in this regime are distinguished by their lack of scruples, as they are willing to do anything to achieve their ends, including harming others and denying the principles they claimed were inseparable from themselves yesterday.

 

Those who feed on the carrion of the C’BON regime are scavengers whose political survival depends on their high degree of deceit. These people maintain a ruthless environment where only the most relentless and callous succeed.

 

C’BON releases the Bongo-Valentines? The scavengers will tell us it’s a good thing for the country, saying, "good riddance!" Even in the absence of justice? Silence from them.

 

C’BON puts thousands of families on the street? The scavengers tell us it’s a good thing because the city needs to be modernized. At the cost of thousands of destroyed lives, without any compensation? For the scavengers, you can't make an omelet without breaking a few eggs.

 

Videos are emerging that compromise the coup d'état narrative and the judicial procedures that marked the arrests and detentions of the Bongo-Valentines; what do our scavenger compatriots say? Read Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi's statement above.

 

This blog continues to believe that even in Gabon, many people engage in politics with sincere motivations, a desire to serve the general interest, and to improve society. These patriots dream of a democratic system with its checks and balances (justice, media, parliaments), designed to limit authoritarian excesses like those described in these recent videos.

 

Others, like Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi, would have preferred that these videos never existed, because saving "soldier C’BON" is more important than preserving the Republic.

 

For this blog, patriotism is primarily about loyalty to core national values, upholding moral principles, and demanding accountability from our government. Consequently, we see the release of these tapes on social media as a deeply patriotic act as their content forces the nation to confront profound moral and procedural failures by the people at the head of our state, and a call for all of us to take steps towards correction.

 

We disagree profoundly with Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi because for us, patriotism isn’t primarily about protecting C’Bon or his government’s image. If the release of these tapes is damaging to C’BON’s image, he is the only one who is to blame for that.

 

 

 

 

Version française

 

On appelle charogne la carcasse en putréfaction d’un animal, sur laquelle viennent festoyer d’autres animaux qui se nourrissent de matière organique en décomposition. Ces animaux répugnants et vils, qui se nourrissent de cadavres en putréfaction, sont appelés des charognards.

 

Au Gabon, en ce moment, il y a abondance des deux : la charogne pullule et les charognards se régalent.

 

Par ses nombreuses maladresses, C’BON expose la population désabusée à toutes les évidences de pourriture, de corruption, d'opportunisme et d'autres actions répugnantes où les principes de gouvernance responsables et l'éthique sont sacrifiés sans état d’âme pour le pouvoir ou le gain personnel. Ceux qui baignent dans ce régime se distinguent par leur absence de scrupules, tant ils sont prêts à tout pour arriver à leurs fins, y compris nuire à autrui et nier les principes dont ils se déclaraient indissociables hier.

 

Ceux qui se nourrissent de la charogne du régime C’BON sont des charognards dont la survie politique dépend de leur haut degré de fourberie. Ces gens entretiennent un environnement impitoyable où seuls les plus implacables et insensibles réussissent.

 

C’BON libère les Bongo-Valentins ? Les charognards vont nous dire que c’est une bonne chose pour le pays, car « bon débarras ! ». Même en l'absence de justice ? Silence de leur part.

 

C’BON met des milliers de familles à la rue ? Les charognards nous disent que c’est une bonne chose, car il faut moderniser la ville. Au prix de milliers de vies détruites, sans aucune compensation ? Pour les charognards, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.

 

Des vidéos compromettant le narratif du coup d’État et les procédures judiciaires ayant émaillé les arrestations et détentions des Bongo-Valentin apparaissent ; que disent nos compatriotes charognards ? Lisez le mot de Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi ci-dessus.

 

Ce blog continue de croire que même au Gabon, beaucoup de personnes s'engagent en politique avec des motivations sincères, le désir de servir l'intérêt général et d'améliorer la société. Ces patriotes rêvent d’un système démocratique avec ses contre-pouvoirs (justice, médias, parlements), conçus pour limiter les dérives autoritaires comme celles que décrivent ces récentes vidéos.

 

D’autres, comme Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi, auraient préféré que ces vidéos n’aient jamais existé, car sauver le soldat C’BON est plus important que de préserver la République.

 

Pour ce blog, le patriotisme est principalement une question de loyauté envers les valeurs nationales fondamentales, de respect des principes moraux et d'exigence de responsabilité de la part de nos gouvernants. Par conséquent, nous considérons la diffusion de ces enregistrements sur les réseaux sociaux comme un acte profondément patriotique, car leur contenu force la nation à faire face à de profonds impairs moraux et procéduraux de la part des personnes à la tête de notre État, et est un appel à nous tous de prendre des mesures pour y remédier.

 

Nous sommes profondément en désaccord avec Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi car pour nous, le patriotisme ne consiste pas avant tout à protéger C'Bon ou l'image de son gouvernement. Si la diffusion de ces vidéos nuit à l'image de C'BON, il est le seul responsable pour cela.