THE REGIME'S WAR ON SOCIAL MEDIA IS LOST IN ADVANCE! LA GUERRE DU RÉGIME CONTRE LES RÉSEAUX SOCIAUX EST PERDUE D’AVANCE !

 



English version

 

The reappropriation of public space by the Gabonese population, especially its youth, is a phenomenon destined to endure, whether the regime accepts it or not.

 

Indeed, neither the election of C’BON, nor the formation of his government, nor the work undertaken here and there, have defused the people's thirst for more freedom.

 

Social networks and new information and communication technologies continue to play a central role in the process of mobilization and awakening of consciousness. This annoys the regime because it would like to control information, but that is impossible.

 

Through Facebook, X, Instagram, various blogs, and YouTube, the virtual space breaks down the wall of fear a little more every day. It also ensures massive participation and the transmission of key messages to the entire population.

 

Furthermore, the rapid increase in the use of NICTs, with a smartphone penetration rate of over 80% among young Gabonese, as well as the rapid expansion of social media use on smartphones, makes any effective government censorship impossible.

 

The recent evolution of youth activism on social networks has succeeded in changing the Gabonese political landscape. So much so that some C’BON supporters are even asking the authorities to ban the internet in Gabon, or at least restrict access to certain social networks.

 

Information is at the heart of new struggles and expressions of power. The era of fake news and digital manipulation by the authorities is over. Social networks are thus a powerful weapon not only for informing, influencing, and convincing, but also for defusing the authorities' attempts to turn the population against its deeply held interests.

 

It is thanks to social networks that the Gabonese population learned that the Bongo-Valentin family had been exfiltrated from the country. It is thanks to social networks that Gabonese legal experts were able to make the population understand that Marie-Madeleine Mborantsuo and Guy Rossatanga-Rignault were in fact just incompetents.

 

It is undeniable that social networks are now an essential tool in the emergence of the new Gabonese citizen. They facilitate the expression of Gabonese citizenship in all its diversity, while leading to a unique and convergent rallying against the existing political system. This virtual space has, in a few years, become a tool for citizen engagement for a population that seemed to have turned away from politics.

 

The regime can try to muzzle social networks, but it will never succeed.

 

 

 

 

Version française

 

La réappropriation de l’espace public par la population gabonaise, et surtout par sa jeunesse, est un phénomène appelé à s’inscrire dans la durée, que le régime l’accepte ou non.

 

En effet, ni l’élection de C’BON, ni la formation de son gouvernement, ni les travaux entrepris ici et là n’ont désamorcé la soif du peuple pour plus de liberté.

 

Les réseaux sociaux et les nouvelles technologies de l’information et de la communication continuent de jouer un rôle central dans le processus de mobilisation et d’éveil des consciences. Cela gêne le régime, car il aimerait bien contrôler l’information, mais cela est impossible.

 

À travers Facebook, X, Instagram, divers blogs et YouTube, l’espace virtuel brise tous les jours un peu plus le mur de la peur. Il permet aussi d’assurer une participation massive et la transmission de messages clés à l’ensemble de la population.

 

Par ailleurs, l’augmentation rapide de l’usage des NTIC, avec un taux de pénétration des smartphones de plus de 80 % auprès des jeunes Gabonais, ainsi que la rapide expansion de l’utilisation des réseaux sociaux sur les smartphones, rend impossible toute censure efficace du gouvernement.

 

L’évolution récente de l’activisme des jeunes sur les réseaux sociaux a réussi à modifier le paysage politique gabonais. À tel point que certains supporters de C’BON en sont même à demander aux autorités d’interdire Internet au Gabon, ou du moins d’en restreindre l’accès à certains réseaux sociaux.

 

L’information est au cœur des nouvelles luttes et expressions de pouvoir. L’ère des fake news et de la manipulation digitale par le pouvoir est terminée. Les réseaux sociaux sont ainsi à la fois une arme puissante pour informer, influencer, convaincre, mais aussi pour désamorcer les tentatives du pouvoir d’orienter la population contre ses intérêts profonds.

 

C’est grâce aux réseaux sociaux que la population gabonaise a su que les Bongo-Valentin avaient été exfiltrés du pays. C’est grâce aux réseaux sociaux que des juristes gabonais ont pu faire comprendre à la population que Marie-Madeleine Mborantsuo et Guy Rossatanga-Rignault n’étaient en fait que des incapables.

 

Il est indéniable que les réseaux sociaux constituent aujourd’hui un outil essentiel dans l’émergence du nouveau citoyen gabonais. Ils facilitent l’expression de la citoyenneté gabonaise dans toute sa diversité, tout en aboutissant à un rassemblement unique et convergent contre le système politique en place. Cet espace virtuel est devenu en quelques années un outil d’engagement citoyen d’une population qui semblait s’être détournée du politique.

 

Le régime peut tenter de museler les réseaux sociaux, mais il ne réussira jamais.

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