JEAN-GASPARD NTOUTOUME-AYI IS WRONG ABOUT THE IMPORTANCE OF THE DEBT-TO-GDP RATIO! JEAN-GASPARD NTOUTOUME-AYI SE TROMPE À PROPOS DE L’IMPORTANCE DU RATIO DETTE/PIB !

 



 

English version

 

At a recent forum dedicated to the Gabonese economy, the director of debt, Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi, said that the debt to GDP ratio was not useful to him because it means nothing. He even said that the debt to GDP ratio, which is the ratio between the country's debt and the country's GDP, related two things that have nothing to do with each other. In addition, to strengthen his argument, Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi did take the example of several Western countries with debt to GDP ratios above 100%, but which have no problem paying their debt.

 

Dear readers, you can scan the internet to listen to Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi's words from his own mouth; but here we would like to talk to you about why we think he would be wrong on the matter.

 

Is debt to GDP ratio an important indicator?

 

Yes, the debt-to-GDP ratio is a very important indicator in economics and finance for a country; because the debt-to-GDP ratio is a fundamental metric for assessing a country's financial health and sustainability. It provides a crucial snapshot of a nation's ability to manage its obligations and influences a wide range of economic decisions and outcomes. It's a primary measure of a country's ability to pay back its public debt. A high ratio suggests that a country has a large amount of debt relative to its economic output, potentially signaling financial instability and a higher risk of default. This, in turn, impacts a country's credit rating, making it more expensive to borrow in the future.

 

Are debt and GDP two unrelated economic metrics as Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi suggests?

 

No, debt and GDP are intrinsically linked in a country's economy, influencing each other in several ways. GDP represents a country's economic output. It's the total value of all goods and services produced within a country's borders over a specific period (usually a year). This output generates income for the government through taxes (income tax, corporate tax, sales tax, etc.). A larger GDP generally means a larger tax base: The more a country produces and earns, the more revenue its government can potentially collect. Higher GDP makes debt more manageable. When GDP is growing, the country's income is increasing. This makes it easier for the government to service its existing debt obligations (pay interest and principal) without having to cut essential public services, raise taxes drastically, or borrow even more.

 

As debt accumulates, a larger portion of the government's budget must be allocated to paying interest to bondholders. This affects other productive government spending on areas like education, healthcare, or infrastructure, which are crucial for long-term growth. Thus the higher the debt, the lower the government can invest into the country.

 

The Debt-to-GDP Ratio is a key metric because it puts the country’s total debt into perspective by comparing it to the size of its economy. It's a more meaningful measure than just the absolute amount of debt, as a large economy can sustain a larger debt burden.

 

Why are mature industrialized countries less affected by higher debt to GDP ratios?

 

Because developed nations issue debt in their own currency (e.g., the US dollar, Euro, Japanese Yen). This gives their central banks the ability to influence interest rates and, in extreme cases, print more money to service debt. This monetary sovereignty significantly reduces the risk of sovereign default. They are less vulnerable to currency fluctuations impacting their debt obligations.

 

By opposition, poorer countries like Gabon borrow heavily in foreign currencies (like USD, Euro). The cost of servicing their foreign-denominated debt is high because these are strong currencies that can fluctuate and increase how much is owed, even if the nominal debt remains the same. Countries like Gabon have no independent monetary policy, making them more susceptible to global interest rate hikes, which can make their debt unsustainable.

 

Dear readers, this is why we have concluded that Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi was wrong in his assessment.

 

 

 

 

 

 

Version française

 

Lors d’un récent forum dédié à l’économie Gabonaise, le directeur de la Dette, Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi, a déclaré que le taux d’endettement ne lui était pas utile car ce critère ne signifie rien. Il dit même que le taux d’endettement qui est le ratio entre l’endettement du pays et le PIB du pays, mettait en relation deux choses qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre. En plus, pour muscler son argument, Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi prendra l’exemple de plusieurs pays occidentaux ayant des taux d’endettement au-dessus de 100%, mais qui n’ont aucun problème à payer leur dette.

 

Chers lecteurs, vous pouvez scruter internet pour écouter les propos de Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi de sa propre bouche ; mais ici nous aimerions vous entretenir sur pourquoi nous pensons qu’il aurait tort sur la question.

 

Le ratio dette/PIB est-il un indicateur important ?

 

Oui, le ratio dette/PIB est un indicateur très important en économie et en finance pour un pays, car il s'agit d'une métrique fondamentale pour évaluer la santé financière et la robustesse économique d'un pays. Il offre un aperçu crucial de la capacité d'une nation à gérer ses obligations et influence un large éventail de décisions et de résultats économiques. C'est une mesure primaire de la capacité d'un pays à rembourser sa dette publique. Un ratio élevé suggère qu'un pays a une dette importante par rapport à sa production économique, signalant potentiellement une instabilité financière et un risque de défaut plus élevé. Cela, à son tour, impacte la cote de crédit d'un pays, rendant plus coûteux l'emprunt à l'avenir.

 

La dette et le PIB sont-ils deux métriques économiques indépendantes, comme le suggère Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi ?

 

Non, la dette et le PIB sont intrinsèquement liés dans l'économie d'un pays, s'influençant mutuellement de plusieurs manières. Le PIB représente la production économique d'un pays. C'est la valeur totale de tous les biens et services produits à l'intérieur des frontières d'un pays sur une période donnée (généralement un an). Cette production génère des revenus pour le gouvernement via les impôts (impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés, taxe de vente, etc.). Un PIB plus important signifie généralement une base fiscale plus large : plus un pays produit et gagne, plus son gouvernement peut potentiellement collecter de revenus. Un PIB plus élevé rend la dette plus gérable. Lorsque le PIB est en croissance, le revenu du pays augmente. Cela facilite le service des obligations de dette existantes par le gouvernement (paiement des intérêts et du capital) sans avoir à réduire les services publics essentiels, à augmenter drastiquement les impôts, ou à emprunter encore plus.

 

À mesure que la dette s'accumule, une plus grande partie du budget du gouvernement doit être allouée au paiement des intérêts aux créanciers. Cela affecte d'autres dépenses gouvernementales productives dans des domaines comme l'éducation, la santé ou les infrastructures, qui sont cruciales pour la croissance à long terme. Ainsi, plus la dette est élevée, moins le gouvernement peut investir dans le pays.

 

Le ratio Dette/PIB est une métrique clé car il replace la dette totale du pays dans son contexte en la comparant à la taille de son économie. C'est une mesure plus significative que le montant absolu de la dette, car une grande économie peut supporter un fardeau de la dette plus important.

 

Pourquoi les pays industrialisés matures sont-ils moins affectés par des ratios dette/PIB plus élevés ?

 

Parce que les nations développées émettent de la dette dans leur propre monnaie (par exemple, le dollar américain, l'euro, le yen japonais). Cela donne à leurs banques centrales la capacité d'influencer les taux d'intérêt et, dans des cas extrêmes, de battre plus de monnaie pour rembourser la dette. Cette souveraineté monétaire réduit considérablement le risque de défaut. Elles sont moins vulnérables aux fluctuations monétaires impactant leurs obligations de dette.

 

Par opposition, les pays plus pauvres comme le Gabon empruntent massivement en devises étrangères (comme le dollar américain, l'euro). Le coût du service de leur dette libellée en devises étrangères est élevé car ce sont des devises fortes qui peuvent fluctuer et augmenter le montant dû, même si la dette nominale reste la même. Des pays comme le Gabon n'ont pas de politique monétaire indépendante, ce qui les rend plus sensibles aux hausses des taux d'intérêt mondiaux, ce qui peut rendre leur dette insoutenable.

Chers lecteurs, voici pourquoi nous avons conclu que Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi avait tort dans son évaluation.

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